Des consignes fermes et sécurisantes. Lorsqu'un parent doit prendre une décision qui contrarie les envies d'un enfant, celui-ci peut râler, crier, hurler et user de tous les stratagèmes pour obtenir ce qu'il veut. Pourtant, une décision juste et ferme doit être prise à l'aide d'une première explication.
Pour exercer son autorité naturelle, un meneur doit «tracer» vers un but précis. « Avoir de l'autorité, c'est vendre du futur », observe Jean-Louis Muller. Dès lors, le manager doit faire preuve de cohérence. Le capitaine doit tenir la barre.
Pour obtenir l'attention de votre enfant, mettez-vous à sa hauteur et regardez-le dans les yeux pour lui parler. Il est parfois nécessaire de lui toucher l'épaule ou la main pour avoir toute son attention. Vous pouvez ensuite exprimer clairement votre demande et dire, par exemple: « Amélie, regarde-moi.
Une faible estime de soi
Ce qui fonde l'autorité, c'est le sentiment de sa propre légitimité : savoir que l'on est en droit d'exprimer son désir, de demander, et parfois d'imposer. Lorsque cette représentation est claire, l'autorité en découle assez naturellement.
« Le bon parent en 2019, c'est un parent qui fait la bonne balance entre les deux, qui s'interroge, qui tâtonne, qui va chercher de l'aide si besoin. Il est avant tout : bienveillant, aimant et offrant un cadre. », explique le Dr Agnès Pargade, médecin pédopsychiatre.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Mon enfant n'obéit pas car son réservoir affectif est vide
De manière innée, votre enfant est un être de coopération, donc par son opposition, il va exprimer un besoin. Et c'est important pour vous comprendre quel est ce besoin pour nourrir votre lien parent-enfant et obtenir davantage de coopération de sa part.
Pour ce faire, éviter de se disputer devant lui ou d'aborder des sujets qu'il n'est pas en mesure de supporter. L'éducation et la discipline positive sont les clés d'une famille heureuse. Il s'agit ici de mettre en place une méthode d'éducation ni permissive ni punitive afin de permettre le développement de l'enfant.
Être conscient de soi, c'est accueillir sans juger, critiquer ou combattre tout ce qui se passe en soi, en terme de pensées, d'émotions, de sentiments, de comportements. C'est donc avoir la capacité de s'observer en toutes circonstances. Observer ses actes, ses pensées, ses émotions, ses sentiments et ses réactions.
Il est important d'être indulgente envers soi-même et ses enfants. Les erreurs sont humaines, il faut savoir se pardonner des écarts, et savoir aussi présenter ses excuses parfois. Mais il faut aussi savoir s'affirmer en se respectant et se faisant respecter.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Ça peut être perçu comme de l'insolence ou du manque de respect mais ça ne l'est pas nécessairement. L'enfant a besoin de temps pour apprendre et intégrer tous les codes de notre langage. Plus on reformule avec douceur, plus il apprendra sereinement.
Ensemble de qualités par lesquelles quelqu'un impose à autrui sa personnalité, ascendant grâce auquel quelqu'un se fait respecter, obéir, écouter : Manquer d'autorité personnelle.
Faire autorité : s'imposer auprès de tous comme incontestable, servir de règle. Un ouvrage qui fait autorité. Personne qui fait autorité.
Qui use de toute l'autorité qu'il possède sans s'imposer de limite ; qui ne supporte pas la contradiction : Un directeur autoritaire.