accorder de la tendresse et du toucher (ou du moins un sourire, une attitude aimante si l'ado ne veut pas être touché), faire des choses côte à côte en étant comme “ébloui” par la beauté de la vie de l'ado, passer du temps ensemble (jouer à des jeux de société, faire du sport ou du shopping…).
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
Être un bon parent, c'est la capacité de se remettre en question, de remettre en question nos interventions. De s'adapter aux nouvelles situations en allant chercher de l'information, en demandant conseil à nos parents, à nos amis, de faire tout ce qu'on peut pour être simplement meilleur la prochaine fois.
Ecoutez ses besoins. Caressez-le, embrassez-le, faites-lui des câlins, aidez-le et faites tout pour extérioriser ce que vous avez en vous. Jouez, lisez, chantez et créez avec lui au moins une fois par jour. Donner de l'amour à un enfant implique de lui faire savoir que vous aimez passer du temps avec lui.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Le fait qu'un ado rejette ses parents est tout à fait normal. L'adolescence est une période où le jeune ressent le besoin de se distinguer de ses parents pour devenir un individu à part entière. Si le comportement de votre enfant vous agace, prenez du recul, et rappelez-vous que cela fait partie de son développement.
Selon le dictionnaire Larousse, le géniteur est « le père physiologique » (par opposition au père légal). C'est la « personne qui engendre quelqu'un ». Selon ce même dictionnaire, le père est « l'homme qui a engendré ou qui a adopté un ou plusieurs enfants ».
Un bon père est présent aux côtés de son enfant pour tisser des liens privilégiés et partager des moments de complicité : faire des câlins, donner le bain... Il le rassure, le protège et le réconforte tout en l'aidant à devenir autonome. Il pose des limites et des interdits de manière positive.
Le père incarne et transmet à l'enfant les règles qui lui permettront d'acquérir force de caractère, pouvoir de contrôle, sens moral et désir d'affirmation positive de soi. La figure traditionnelle du père se situe donc du côté de l'autorité et il joue un rôle dans la socialisation.
Un enfant, en règle générale rejette en bloc toute forme d'autorité arbitraire. Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
La « crise » adolescente peut se manifester par des comportements extrêmes : fugues, mise en danger (alcool, drogue, anorexie…), violence tournée vers les autres (délinquance, jeux dangereux) ou retournée contre soi-même (tentative de suicide).
Entre 11 et 19 ans, il n'est pas rare de voire apparaitre des changements chez son enfant. Il entre dans une période tant compliqué pour lui que pour le parent : la crise d'adolescence. C'est un passage inévitable, durant lequel le rôle parental est mis à rude épreuve.
Il faut aussi dire que l'insolence peut devenir un mécanisme de défense lorsque l'ado ne se sent pas respecté par l'adulte. Les ados possèdent un sens aigu de la justice même à leur très jeune âge. Lorsqu'une punition, une humiliation, un hurlement, lui paraît injustifié, il peut se renfermer et devenir insolent.
Si parents et enfants n'arrivent pas à se réconcilier, ils peuvent faire appel à un médiateur. Il peut s'agir d'un membre de la famille qui jouit de la confiance de chacun, d'un professionnel ou d'un thérapeute.
Lorsque la carence affective se prolonge ou se répète, des signes plus spécifiques apparaissent. Balancements, stéréotypies, automutilations, tous ces comportements ont pour objectif une autostimulation de l'enfant qui cherche ainsi à se sentir vivant.
"Je t'aime."
On peut trop gâter son enfant mais on ne lui donnera jamais trop d'amour. En lui disant que vous l'aimez, vous le valorisez. Vous l'assurez qu'il compte pour quelqu'un dans leur entourage. L'aimer lui donne du courage et le temps de grandir.
Votre bébé a grandi et il n'est plus tout à fait un bébé. Le lien d'attachement qui vous unit est encore plus fort. Il vous aime même s'il fait des crises, qu'il pleure et se roule par terre. En fait, ces comportements sont une preuve d'amour (et oui !).
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant. Pour bien se développer, l'enfant a besoin de vivre un sentiment de sécurité physique et psychologique.