Des précautions à prendre. À retenir, donc, pour ceux qui ont tendance à s'étouffer : manger plus lentement, mastiquer davantage notamment les aliments pointus ou secs comme les biscottes, les noix, le maïs soufflé... et parler moins en mangeant. Ce qui est parfois plus facile à dire qu'à faire.
Il faut se mettre en situation progressivement. Il faut par exemple manger des choses assez faciles à avaler au départ, puis manger des choses un peu plus dures petit à petit. Cela permet de se désensibiliser, un peu comme les allergies. Il faut une désensibilisation progressive.
La dysphagie oropharyngée est habituellement occasionnée par un problème dans la bouche (la cavité buccale) ou dans la région de la gorge entre la bouche et l'œsophage (le pharynx). La cause de la dysphagie œsophagienne est généralement liée à l'œsophage ou à la partie supérieure de l'estomac (le cardia gastrique).
La plupart du temps, le fait de tousser vous permettra de faire sortir la nourriture ou le liquide de votre trachée et de les faire passer dans l'œsophage, c'est-à-dire le bon "tuyau", sans que vous ne vous en aperceviez (donc ne vous inquiétez pas si vous ne voyez ni ne sentez la nourriture passer.)
Tenez-vous sur le côté et un peu en arrière de la victime. Penchez-la vers l'avant en soutenant sa poitrine d'une main, ce qui permettra à l'objet obstruant les voies aériennes de ne pas s'enfoncer davantage dans la trachée. Administrez un maximum de 5 claques entre les omoplates.
Placez l'un de vos poing (fermé, paume orientée vers le sol) dans le creux de son estomac (au dessus du nombril et sous le sternum). Saisissez ce poing avec votre autre main. Maintenez vos coudes écartés au maximum pour ne pas appuyer sur les côtes de la victime.
La dysphagie se manifeste par un blocage qui empêche la descente de certains aliments, et parfois même de liquides, dans l'œsophage. Elle se distingue de l'odynophagie, qui elle est caractérisée par une douleur empêchant d'avaler. L'aphagie, enfin, désigne l'absence de déglutition.
On parle de trouble de la déglutition quand le bol alimentaire ne transite pas correctement de la bouche vers l'estomac. Ce dysfonctionnement peut produire ce que l'on appelle des «fausses routes»: les aliments solides ou liquides passent dans la trachée, et parfois les poumons, au lieu de suivre la voie normale.
"La fausse route est le passage d'un aliment ou d'un petit objet, l'exemple typique de la cacahuète, qui va passer par le mauvais tuyau, en ratant l'œsophage et en passant dans la trachée. La victime en général ne peut plus parler, elle s'étouffe, elle devient bleue et elle risque de mourir en quelques minutes.
Les aliments faciles à mastiquer, à texture lisse (viande hachée, potage, purée, œufs, flans, yaourts, lasagnes…) Les aliments saupoudrés (sucre, cacao, poivre…), ou qui s'émiettent facilement (biscottes, biscuits secs…) Les aliments « humides », non secs comme les plats en sauces.
Traitement du spasme œsophagien
Les inhibiteurs calciques comme la nifédipine peuvent soulager les symptômes en relâchant les muscles de l'œsophage. Des antidépresseurs tricycliques sont également utilisés pour relâcher les muscles et peuvent également être administrés. (comme la dicyclomine) sont moins efficaces.
Lorsque le médecin suspecte qu'un morceau d'aliment est coincé dans l'œsophage, il peut administrer du glucagon par voie intraveineuse pour relâcher l'œsophage et laisser l'aliment passer spontanément dans le tube digestif.
Soit la cause est révélée : déshydratation (d'où bouche sèche et moindre vigilance), tumeur de la gorge ou de l'œsophage (l'obstacle gêne), mycose de gorge ou de l'œsophage, caries, mauvais entretien de la prothèse dentaire, bouche asséchée par un récent médicament, dénutrition (muscles masticatoires plus faibles)…
En effet, utiliser des boissons gazéifiées ou gélifiées stimule l'épiglotte. Cette dernière participe au réflexe de déglutition, sa stimulation permet donc d'éviter les fausses routes.
La dysphagie oropharyngée est due à une difficulté à assurer la progression des aliments de l'oropharynx vers l'œsophage; elle peut être le résultat d'un dysfonctionnement de l'œsophage proximal.
Quels sont les signes de dysphagie? Une lenteur à s'alimenter ou l'augmentation de la durée des repas. Des aliments qui restent en bouche ou qui sont difficiles à propulser vers la gorge. Un écoulement de salive ou nourriture hors de la bouche.
Les claques dans le dos :
Afin de provoquer une toux qui éjecterait l'aliment coincé, il est recommandé de donner 5 grandes claques dans le dos, main bien à plat, entre les omoplates de la personne qui fait la fausse route. Celle-ci doit être légèrement penchée vers l'avant.
A enveloppes : légumes secs, petits pois, orange, fruits rouges... Qui s'émiettent ou s'éparpillent : biscottes, biscuits secs, viennoiseries, vermicelles...
Une difficulté à avaler des aliments et des liquides s'appelle la dysphagie. Elle vient d'une faiblesse des muscles de votre gorge et de votre bouche que vous utilisez normalement pour déplacer les bouchées de nourritures et les gorgées de liquides. Elle peut aussi venir d'une perte de la sensibilité dans la bouche.
Une fois la position adoptée, il faut enfoncer fortement le poing vers soi et vers le haut. Ce geste peut être recommencé 5 fois maximum. Si l'état de la victime ne s'améliore toujours pas, il faut alterner 5 claques dans le dos et 5 compressions abdominales jusqu'à expulsion du corps étranger.
Que faire en cas de fausse route avec du liquide ? "Chez un adulte, le premier réflexe doit être de pencher la victime légèrement en avant", conseille le médecin. Si l'étouffement persiste, on peut donner quelques claques dans le dos entre les omoplates.
La trachéostomie est une intervention chirurgicale au cours de laquelle on pratique une ouverture (stomie) dans la trachée, à l'avant du cou. Cela aide à respirer. Un tube (canule) inséré dans la stomie crée un nouveau passage pour que l'air puisse atteindre les poumons.