Réduire la croissance de la population et de sa consommation, stopper le commerce des espèces en voie de disparition, utiliser des technologies moins consommatrices, aider les pays en développement à préserver leurs habitats naturels sont les solutions préconisées par les scientifiques.
La sixième extinction de masse s'accélère et met en péril la survie de la population humaine : c'est ce qu'affirme une étude, publiée le 1 er juin dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Mais la 6e extinction de masse, elle, est très rapide. - Elle est due aux activités humaines. La déforestation, l'agriculture intensive, l'exploitation minière, les grands barrages…, détruisent et fragmentent les habitats. C'est la première cause de la perte de biodiversité selon les experts de l'IPBES.
Si toutes les espèces en « danger critique » disparaissent dans les 100 prochaines années, on s'attend à ce que ce seuil soit atteint en environ 890 à 2270 ans. Autrement dit, on craint que des taux correspondant à une extinction massive soient très prochainement atteints, mais ce n'est pas encore le cas.
Le destin le plus probable pour la planète consiste en son absorption par le Soleil dans environ 7,5 milliards d'années, après que l'étoile sera devenue une géante rouge et que son rayon aura dépassé celui de l'orbite terrestre actuelle.
Pour de nombreux scientifiques, une nouvelle extinction de masse aurait commencée il y a environ 13 000 ans à la suite de la colonisation du monde par les êtres humains. On appelle cette période l'holocène. Ou encore 6ème extinction de masse.
Plus de 99 % de tous les organismes ayant vécu sur Terre sont aujourd'hui éteints. À mesure que de nouvelles espèces évoluent pour s'adapter aux changements perpétuels des niches écologiques, les plus anciennes disparaissent. Ce qui ne veut pas dire que le taux d'extinction est perpétuellement constant.
Si l'on en croit l'ONU, la population mondiale atteindra les 6,9 milliards cette année. Une tendance démographique qui, couplée à ce que Fenner appelle notre «consommation débridée», mènera à terme à la disparition de l'espèce humaine.
plus généralement, changement climatique ; forte géoingénierie du Soleil ; explosion d'une supernova à faible distance du système solaire ; sursaut gamma orienté vers notre région de la galaxie.
Selon le biologiste Luc Bussière, la principale cause d'une extinction prochaine de l'humanité est la guerre nucléaire. Avec la prolifération de ce type d'armes, un conflit d'ampleur mondiale déclencherait certainement un hiver nucléaire prolongé amenant à la disparition de la majorité des espèces animales sur Terre.
De nombreuses autres méthodes permettent également de conserver les plantes et les animaux des collections : le simple séchage à l'air libre des plantes et des insectes, la conservation dans des liquides tels que l'éthanol, ou même, la lyophilisation, un service offert au Musée.
En 2025, la population mondiale pourrait atteindre de 7,5 à 9,5 milliards d'habitants, contre 5,8 aujourd'hui. En 2040, l'accumulation des gaz à effet de serre pourrait avoir entraîné un réchauffement de 1° C à 2° C de la température moyenne de la planète et une élévation de 0,2 à 1,5 mètre du niveau des océans.
Les scientifiques conviennent que la planète se réchauffe plus rapidement que jamais en raison des grandes quantités de gaz à effet de serre que l'homme rejette dans l'atmosphère, notamment par la combustion d'énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), l'utilisation des voitures et l'abattage des forêts.
En août 2006, Pluton a perdu son statut de neuvième planète du Système solaire. A la suite d'un vote de l'Union astronomique internationale, elle s'est vue rétrogradée en planète naine. La raison principale de ce changement d'appellation provient d'une redéfinition de ce qu'est une planète.
Alors que les extinctions précédentes avaient été causées par des transformations naturelles ou des chutes catastrophiques d'astéroïdes, l'extinction en cours est causée par l'activité humaine. Les chercheurs la désignent par le terme de « défaunation anthropocène », expression qui est le titre de leur article.
l'extinction des dinosaures est due à l'impact d'un astéroïde géant sur la Terre, au Mexique.
Les conséquences sur l'évolution biologique, ils les regroupaient en trois catégories : - une prolifération de maladies infectueuses et un déclin des grands mammifères - la fin des régions tropicales comme moteur de l'évolution de nouvelles espèces - une perte de la biodiversité s'étendant sur des millions d'années.
- 252 MA (Permien-Trias ou PT), 3e extinction massive. La crise permo-triasique, surnommée "the Great Dying" ou "Grande Extinction" est sans doute la plus grave extinction massive qu'ait connue la Terre : plus de 96 % des espèces marines et 75 % des espèces terrestres ont disparu (T.D. Frank et al. Geology, 2021).
Le déclin est presque généralisé, et certaines espèces très touchées, comme l'alouette des champs et la perdrix grise auraient même perdu près de 30% de leur population en trois décennies ! « Le déclin ne fait que s'accentuer », confirme le spécialiste et chercheur au CNRS Vincent Bretagnolle.
Dans la catégorie En danger, nous avons le tigre (Panthera tigris) ou le gorille des montagnes (Gorilla beringei). Parmi les espèces emblématiques classées Vulnérables figurent le panda géant (Ailuropoda melanoleuca), la girafe (Giraffa camelopardalis) ou le léopard des neiges (Panthera uncia).