Afin de limiter la pratique excessive de la conisation, le CNGOF et le SFCPVC ont mis en place une procédure de contrôle de qualité. Instauré depuis 10 ans en Grèce, en Italie ou encore au Royaume-Uni, ce « label » attestera des capacités des médecins à ne pas pratiquer de conisations en cas de lésions bénignes.
Risques de l'intervention
Le principal risque est hémorragique. Il peut survenir soit immédiatement lors de la conisation et nécessiter la mise en place de points hémostatiques ou d'une mèche vaginale. Le risque hémorragique peut également survenir quelques jours après l'intervention, après le retour à domicile.
Il y a deux moyens efficaces pour prévenir le cancer du col de l'utérus : le frottis de dépistage qui va détecter des cellules pré-cancéreuses du col ou la présence du virus HPV et la vaccination contre les papillomavirus humains.
Dans environ 90 % des cas, l'infection à HPV disparaît spontanément dans les 2 ans. Chez certaines femmes, une infection à HPV peut persister plus longtemps. Les anomalies des cellules du col de l'utérus provoquées par le virus peuvent alors évoluer en lésions précancéreuses.
Si un traitement des lésions précancéreuses est nécessaire et que les critères permettant d'en bénéficier sont remplis, le traitement recommandé est la cryothérapie ou l'ablation thermique. Les deux traitements sont tout aussi efficaces et sûrs et peuvent être effectués dans un service ambulatoire.
Il n'existe aucun médicament qui guérit le VPH, mais on peut se faire vacciner contre certaines souches du virus. L'usage régulier de condoms peut réduire, mais non éliminer le risque de contracter ou de transmettre le VPH lors des relations sexuelles.
Il existe des facteurs qui contribuent à la persistance de l'infection HPV notamment le tabac, les partenaires multiples, une faible défense immunitaires, une infection par d'autres maladies sexuellement transmissibles. Dans plus de 80 % le virus disparaît par les défenses de l'organisme et n'entraine aucune séquelle.
"Oui le papillomavirus peut se transmettre lors des rapports. Le papillomavirus est très contagieux. Donc si une femme a toujours son papillomavirus, il faut se protéger lors des rapports. Et le seul moyen de se protéger est de mettre un préservatif pour qu'il n'y ait pas de contact directement de peau à peau.
Le temps qui s'écoule entre la contagion et l'apparition des symptômes peut varier de plusieurs semaines à plusieurs années. Il existe différents symptômes en fonction des différentes souches du papillomavirus.
Le papillomavirus
Cette huile essentielle d'eucalyptus trouvera une alliée de premier choix auprès d'une molécule aromatique particulièrement anti-virale, à savoir le 1,8 cinéole. Et l'huile essentielle de Niaouli qui la contient est traditionnellement utilisée pour traiter le HPV.
Pour limiter les risques de contamination, il est important d'utiliser des préservatifs lors des rapports sexuels avec pénétration. Pensez également à effectuer avec votre partenaire des tests de dépistage avant d'entamer des relations sexuelles sans protection.
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
Le frottis du col de l'utérus permet de prélever superficiellement des cellules pour les analyser au microscope et/ou de réaliser un test HPV-HR. Cet examen dépiste un éventuel cancer du col de l'utérus.
Le risque de récidive après une conisation
Ce risque de développer une nouvelle lésion à 5 et 10 ans est aux alentours de 15% à 20%, selon les études et le grade de la lésion.
Les facteurs semblant favoriser la récidive ont été : le tabac, en effet si le taux de récidive chez les non fumeuses a été de 8.7%, il était à 27.1% (soit trois fois plus) chez les fumeuses de plus de 10 cigarettes par jour.
Les HPV à haut risque cancérogène qu'on appelle aussi oncogènes (HPV 16, 18, 31, 33, 45, 52, 58 et en particulier les HPV 16 et 18). Ils peuvent provoquer le développement de lésions précancéreuses qui peuvent évoluer au bout de plusieurs années voir dizaines d'années en cancers.
La transmission des virus HPV peut se faire par contact direct avec des lésions. Elle a lieu essentiellement au cours des rapports sexuels, en général lors des premières relations sexuelles. Le risque de contamination sur un seul contact sexuel est de l'ordre de 60 à 70%.
Toutefois, il est possible de détecter des verrues anogénitales, qui sont la conséquence la plus répandue d'une infection à VPH chez les hommes. Les verrues anogénitales sont diagnostiquées à l'occasion d'une inspection visuelle au cours d'un examen physique fait par un professionnel de la santé.
Certaines études ont conclu que la consommation régulière de Shiitake améliore l'immunité en produisant une prolifération et une activation cellulaire accrues et une production accrue de sIgA, qui lie les antigènes pathogènes et les empêche de se déposer dans la muqueuse.
Une personne peut être infectée par plus d'un type de VPH au cours de sa vie. Elle peut aussi être infectée plus d'une fois par le même type de VPH.
Il existe également quelques molécules ayant démontré une certaine efficacité dans le traitement des dermatoses causées par les papillomavirus. Il y a d'abord l'azithromycine, un antibiotique qui semblerait avoir une certaine action antivirale. Il est utilisé dans les cas de papillomatose orale et cutanée.
Les cellules peuvent évoluer progressivement vers un stade de cancer. On considère qu'il faut 10 à 15 ans pour que l'infection persistante puisse évoluer vers un cancer.
les deux premiers tests réalisés à 1 an d'intervalle, puis, si les résultats sont normaux, un frottis à 3 ans.
La colposcopie est recommandée lorsque le médecin suspecte la présence de lésions anormales au niveau du col de l'utérus, notamment à la suite d'un « PAP test » ou frottis anormal. La colposcopie permet au médecin de voir ces lésions de façon détaillée, et d'en préciser la nature et l'importance.