On peut administrer une hormonothérapie, aussi appelée traitement par privation androgénique, pour traiter le cancer de la prostate qui récidive après une chirurgie ou une radiothérapie. C'est le traitement principal du cancer de la prostate qui récidive hors de la région de la prostate.
Facteurs de risque de récidive du cancer de la prostate
On considère qu'un taux d'antigène prostatique spécifique qui stagne ou augmente après la prise en charge d'un cancer primitif de la prostate est un facteur de récidive majeur.
Après radiothérapie externe
Après RTE un dosage sérique du PSA est recommandé tous les 6 mois pendant 3 ans puis tous les ans. Il n'y a pas de valeur seuil définie. Un nadir < 1 ng/ml ou même < 0,5 ng/ml est corrélé avec une meilleure probabilité de survie. L'obtention du nadir peut être très tardive (> 36 mois).
Ce traitement, nommé « Lutétium 177-PSMA-617 », se compose d'une molécule vectrice permettant de cibler les cellules cancéreuses et d'un élément radioactif émettant un rayonnement ayant vocation à détruire l'ensemble des cellules cancéreuses, avec l'avantage d'irradier aussi les cellules tumorales voisines.
Le maintien d'une activité physique régulière est important et permet de garder un poids stable. Certains traitements hormonaux contre le cancer peuvent en effet entrainer une prise de poids. L'activité physique et la pratique régulière d'un sport contribuent également à diminuer les risques de rechute.
La rechute est liée à une destruction incomplète des cellules cancéreuses lors du premier traitement. Ces cellules vont se multiplier et peuvent rester « dormantes » pendant des mois ou des années, ce qui explique les récidives tardives(2).
En général, les cancers du sein, du rein, des bronches, de la prostate, de la thyroïde ou colorectal ont potentiellement un plus fort risque de récidive car les métastases y sont plus fréquentes.
Tout dépend du type de cancer. Arbitrairement, la barre a été fixée à 5 ans(1), mais il n'est pas toujours nécessaire de patienter aussi longtemps pour parler de guérison. Certains cancers ont de meilleures chances de guérison que d'autres à 5 ans.. Demandez à votre médecin ce qu'il en est pour votre cas particulier.
Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Les traitements du cancer de la prostate sont la chirurgie pour enlever la prostate, la radiothérapie, les médicaments d'hormonothérapie, voire plus rarement, la chimiothérapie. Dans certains cas, la seule mesure qui est prise est une surveillance active.
Le chlordécone, pesticide largement utilisé dans la culture de bananes aux Antilles, pourrait multiplier jusqu'à trois fois le risque de récidive de cancer de la prostate.
Un taux moyen de PSA normal dans le sang sera de 2,5 ng /ml (nanogramme /millilitre) pour les hommes de moins de 50 ans. Dans le cas d'un taux de PSA supérieur à 10 dans le sang, le risque de cancer de la prostate est très élevé et demandera des examens complémentaires.
Il faut éviter toutes les boissons sucrées et les boissons alcoolisées, sources d'obésité et d'addiction. L'alcool inhibe la sécrétion d'hormone antidiurétique et favorise ainsi la poursuite de l'intoxication.
Chimiothérapie. Lorsqu'un cancer de la prostate devient résistant à l'hormonothérapie, un traitement par chimiothérapie peut être proposé pour ralentir l'évolution de la maladie et soulager les symptômes.
Si on considère les patients qui, dix ans après la
Si le cancer de la prostate se propage, il peut le faire aux parties du corps qui suivent : vessie; urètre; canaux éjaculateurs (conduits reliant les vésicules séminales à la partie de l'urètre qui traverse la prostate);
La catéchine contenue dans le thé vert contribue également à faire baisser le taux de PSA. Son action antioxydante lui permettrait de protéger l'organisme contre certains cancers.
La consommation quotidienne de plusieurs tasses de café permettrait de réduire les risques de développer un cancer de la prostate. Boire du café réduit le risque de développer le cancer de la prostate.
Chez l'homme de moins de 60 ans, un taux de
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
La prostatectomie totale est un traitement de référence des cancers de la prostate localisés à risque faible et à risque intermédiaire. Selon les cas, elle est utilisée seule ou complétée d'une radiothérapie* et/ou d'une hormonothérapie*.
L'évolution du cancer de la prostate
Le cancer est une maladie qui évolue souvent sur plusieurs années. Contrairement à d'autres types de cancer, celui de la prostate a une croissance relativement lente. Son évolution peut se faire sur 10 ans et plus.
Une simple protéine, la périostine, pourrait être la clé pour bloquer le développement de métastases qui constituent l'un des grands risques de complications pour les malades atteints d'un cancer, selon un article publié ce mercredi dans Nature.
Quels sont les cancers avec un mauvais pronostic ? Selon l'Institut national du cancer, il s'agit en particulier des cancers du : poumon, pancréas, œsophage, foie, système nerveux central, leucémies aiguës myéloïdes, estomac, ovaire, lèvre-bouche-pharynx. À 5 ans, leur survie nette dépasse rarement les 33 %.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.