Le sentiment est rarement objectif et ne permet pas de discerner le bien et le mal. Les bons sentiments en général et la pitié en particulier conduisent souvent à faire le mal, et c'est pourquoi la pitié ne peut exercer une autorité en morale.
Etant non seulement a priori de la raison, la pitié génère tout ce qui est moral, ou plutôt tous les actes moraux de l'homme dans avoir besoin d'une réflexion éthique. C'est le premier sentiment de l'humanité. La pitié est donc ce sentiment naturel destiné à modérer l'amour de soi.
Sentiment qui porte à compatir aux souffrances ou à la faiblesse d'autrui, à le considérer avec commisération, à le traiter avec une indulgence particulière : Je ne veux pas de votre pitié.
Jean-Jacques Rousseau, la pitié -"Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes" La pitié est un sentiment naturel qui, modérant dans chaque individu l'activité de l'amour de soi-même, concourt à la conservation mutuelle de toute l'espèce.
La morale définit donc ce qui est bien et ce qui est mal, en ce qui concerne les actions humaines. La morale peut donc être vu comme une mise au point des actions humaines, évaluées sur les valeurs "bien "et "mal". C'est en cela qu'on dira que la morale donne les moyens pour mener une vie conforme au bien.
La responsabilité
La morale n'a de sens que si l'homme est responsable, c'est-à-dire que si sa volonté est cause libre de son action. Si l'homme est irresponsable, inconscient ou agit par contrainte, contre sa volonté, on ne peut le blâmer pour son action, il n'y a pas de morale.
La morale vise d'une part à la conservation des formes collectives d'organisation sociale, de la société, de l'intérêt général, d'autre part à l'agrément de la vie des individus en société.
La pitié est un sentiment reçu de la rencontre de l'autre homme, et comme souffrance d'amour elle n'est pas d'abord une souffrance volontaire, même si elle peut le devenir ensuite : en elle le pouvoir d'exister et le pouvoir d'agir viennent précisément du lointain, et c'est pourquoi en elle on est conduit au-delà de ...
Avoir de la compassion pour soi-même ne vous rend pas plus faible. Bien au contraire, cela vous renforce. Si vous apprenez à vous traiter avec bienveillance, si vous vous pardonnez quand cela est nécessaire et si vous vous parlez avec tendresse, vous serez en mesure de mieux faire face aux difficultés de la vie.
Thèse de Rousseau : Il dit que la civilisation est à la source de la corruption (inégalité) des hommes. Cette thèse est un paradoxe, car Rousseau associe la notion de progrès avec celle de corruption.
apitoiement, commisération, compassion, miséricorde; anton. indifférence, insensibilité.
La pitié est un concept philosophique qui renvoie à un sentiment d'affliction face aux souffrances d'autrui.
La pitié est un sentiment qui rend sensible aux souffrances, au malheur d'autrui. La pitié peut également se présenter sous la forme d'un mépris apitoyé, voire dédaigneux et hautain.
piatable. En ancien français piteable , dérivé de pitié avec le suffixe -able. La forme pitoyable est analogique de l'évolution de apitier en apitoyer. Elle a supplanté l'ancien et moyen français pitable « enclin à la pitié » (xiii e-xiv e siècles), dérivé de piteux.
1) L'évidente perfectibilité de l'homme
Il s'agit de la capacité qu'a l'homme de s'améliorer au cours du temps. Rousseau considère qu'il s'agit d'une autre spécificité de l'homme, à côté de la liberté. Mais ce qui est particulier à cette faculté, c'est qu'elle est, pour sa part, absolument indéniable.
➙ commisération, compassion. Qui fait pitié. ➙ pitoyable.
Quelle est la différence entre la pitié et la compassion ? La pitié est un sentiment de chagrin causé par la misère ou les ennuis de quelqu'un, tandis que la compassion est un sentiment de sympathie envers une personne ou le fait de ressentir sa douleur/peine.
(162) La relation d'empathie est une relation entre personnes plus ou moins égales, car elle implique sinon le partage, du moins la compréhension de la souffrance. Au contraire, la relation de pitié renforce la différence de pouvoir entre celle qui voit et celle qui souffre.
Alors que l'empathie fonctionne comme un simple miroir des émotions d'autrui, la compassion implique un sentiment de bienveillance, avec la volonté d'aider la personne qui souffre.
Selon lui, l'auteur confond compassion et contagion affective en faisant de la pitié pour autrui la cause de la contagion de la souffrance. Or, selon Scheler, il n'y a pas de pitié s'il y a contagion par la souffrance parce que dans ce cas, il ne reste rien de la souffrance de l'autre, seule la mienne demeure.
Une théorie morale peut tomber sous cette qualification pour trois motifs correspondant à autant de propriétés de la moralité : soit elle en affaiblit l'autorité en affirmant qu'il peut être raisonnable de ne pas toujours respecter ses injonctions, soit elle atténue la rigueur de la moralité en soutenant que ses ...
La morale est une réflexion sur nos pratiques, nos actes, nos comportements et correspond à la question de Kant : « Que dois-je faire ? » Elle a pour valeur le bien, et par extension, on appelle « morale » les règles prétendant définir ce qui nous en approche ou nous y conduit, la vertu.
(Celui) qui se plaît à moraliser, à donner des leçons de morale. Synon. moralisateur. C'est un grand moraliseur, un moraliseur éternel (Ac.).
Du fait de son origine, la moralité contribue effectivement à faire une cité, au sens où les valeurs sont partagées par ses membres – théoriquement au moins. Ce que souligne ainsi Aristote, c'est donc l'utilité bien spécifique qu'on peut reconnaître à la moralité pour la vie sociale : elle joue comme principe unifiant.