Un tamponnement par ballon utérin est un dispositif simple fabriqué à partir de matériaux courants et peu coûteux qui peuvent arrêter une hémorragie post-partum due à un relâchement de l'utérus. Il est inséré dans l'utérus, rempli de liquide et agit en comprimant les vaisseaux qui saignent.
(hémorragie du post-partum)
La perte de sang est due à l'ouverture de certains vaisseaux sanguins lors du décollement du placenta de l'utérus. Les contractions utérines facilitent la fermeture de ces vaisseaux jusqu'à leur cicatrisation.
Afin de prévenir l'HPP, il est recommandé d'injecter 10UI d'ocytocique lors du dégagement des épaules du nouveau-né ou lors de l'expulsion du placenta, cette procédure est appelée « délivrance dirigée ». Après l'accouchement, des massages réguliers de l'utérus sont également recommandés.
Les causes de l'hémorragie de la délivrance sont multiples. La cause la plus fréquente est la rétention placentaire, que cette dernière soit totale ou partielle. Celle-ci a pour résultante une mauvaise rétraction de l'utérus et donc une persistance des saignements voire leur accentuation.
8.2.3 Conduite à tenir en cas d'hémorragie massive d'emblée
En cas perte de 150 ml de sang par minute ou choc : Réaliser la prise en charge initiale le plus rapidement possible et ne pas attendre 30 minutes pour réaliser les gestes complémentaires (ballon intra-utérin, gestes chirurgicaux).
Les hémorragies du post-partum (HPP) se divisent en HPP précoce (ou hémorragie de la délivrance) survenant lors des 24 premières heures, et HPP tardive.
Les saignements après l'accouchement peuvent être pénibles à gérer, mais ils sont normaux au cours de la période postpartum et ne dureront pas. Gardez des serviettes hygiéniques à portée de main et portez éventuellement un protège-slip plus absorbant la nuit ou pendant les périodes de pertes plus importantes.
L'hémorragie artérielle, la plus grave, elle résulte de la rupture d'une artère, provoquant un saignement intense et potentiellement mortel. Une hémorragie externe se produit quand il y a un écoulement de sang qui s'effectue en dehors de l'organisme.
Le premier risque est celui de l'hémorragie de la délivrance (cf. question spécifique), caractérisée par des saignements supérieurs à 500 mL dans les suites de l'accouchement. D'autres complications peuvent survenir comme la rétention complète ou partielle du placenta.
Il est également conseillé de consulter rapidement en cas de saignements très abondants, voire hémorragiques, car ce peut être le signe d'une hémorragie du post-partum. Les femmes qui sont sujettes à une maladie du sang devront aussi faire l'objet d'un suivi adapté.
L'hémorragie de la délivrance, qu'est-ce que c'est ? L'hémorragie du post-partum est une complication médicale lors de la délivrance c'est-à-dire lors de l'expulsion du placenta après la naissance du bébé. Elle donne lieu à des saignements importants.
Des complications pendant l'accouchement : Infection materno-fœtale, inhalation de liquide amniotique, maladie des membranes hyalines (ou détresse respiratoire chez le nouveau-né) L'accouchement prématuré : une naissance prématurée se caractérise par un accouchement avant 37 semaines d'aménorrhée.
Elle se décline en trois étapes : Le décollement du placenta, L'expulsion du placenta, L' hémostase.
Le déroulement de l'accouchement se compose de trois phases : la dilatation du col de l'utérus, la naissance du bébé (expulsion) et la sortie du placenta (délivrance).
Cela peut résulter d'anomalies dans l'insertion du placenta, d'anomalies de l'utérus ou de cicatrices utérines... « Parfois l'accouchement se passe normalement et ça arrive. Les rétentions placentaires sont un peu aléatoires », estime la professionnelle de santé.
Symptômes des saignements utérins anormaux
être de durées variées. durer plus de 8 jours. se produire entre les règles (saignements intermenstruels) impliquer une perte de sang plus importante (perte de plus de 85 ml de sang environ ou des règles qui durent 8 jours ou plus)
Traitement antifibrinolytique lors des saignements abondants
Le médicament utilisé est l'acide tranexamique (Exacyl®, Spotof® et leurs génériques). Le traitement médical est contre-indiqué en cas d'antécédents thrombo-emboliques veineux (une phlébite par exemple) ou artériels (accident vasculaire cérébral par exemple).
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Bien que le saignement post-partum fasse partie du processus normal de rétablissement, il faut faire attention à certaines choses. Par exemple, si le sang est plus rouge, plus abondant, s'il contient de gros caillots, si vous avez de la fièvre ou des pertes qui sentent mauvais, cela peut être un signe d'infection.
C'est au minimum 15 jours après l'accouchement. Il faut quand même que le col se referme parce que sinon il peut y avoir des microbes qui pourraient ascensionner et créer des infections. Il est donc impératif de respecter le délai de 15 jours qui était donné à la maternité où on ne peut pas prendre de bain.
Il dure en moyenne 2 heures chez les nullipares (médiane 50 min) et 1 heure chez les multipares (médiane 20 min). Cette durée peut se prolonger d'une heure voire plus si on utilise une anesthésie locorégionale (épidurale) ou une forte dose d'opiacés.
Pour la naissance d'un premier bébé (on dit que la maman est primipare), cette phase de dilatation du col de l'utérus dure environ huit heures. Elle ne dure plus que quatre heures en moyenne, chez une femme multipare ayant déjà eu au moins un enfant.
Un accouchement dystocique, c'est-à-dire dû à une difficulté essentiellement mécanique et nécessitant une manoeuvre obstétricale, représente toujours un moment critique en obstétrique.
La recherche d'anticorps anti-Toxoplasma dans le sang du nouveau-né, puis jusqu'à l'âge d'un an. Un prélèvement sanguin est réalisé sur le bébé après l'accouchement, pour savoir s'il a été contaminé. Des prélèvements ultérieurs sont également programmés pour étudier l'évolution des taux d'anticorps anti-Toxoplasma.