Le trouble bipolaire est une maladie psychiatrique au long cours. Les épisodes adoptent souvent un rythme saisonnier (par exemple, une phase d'exaltation durant l'été, puis une phase dépressive pendant l'hiver). 5 à 15 % des personnes présentent quatre épisodes dépressifs ou maniaques, ou plus, au cours d'une année.
D'après une nouvelle étude menée par le King's College London (en Grande-Bretagne), les personnes non-malades qui ont, dans leur famille, un individu touché par des troubles bipolaires, subiraient un vieillissement cellulaire accéléré.
Le trouble bipolaire se caractérise généralement par trois états : un état d'euphorie ou d'agitation, appelé « manie »; un état d'abattement, appelé « dépression »; un état sans symptômes (appelé « euthymie ») pendant lequel la personne se sent équilibrée et fonctionne bien.
Troubles bipolaires : bien réagir dans la phase dépressive
En début de crise : Essayez d'entrer en communication avec votre proche : écoutez sa souffrance et aidez-le à analyser la situation de manière plus objective. Essayez de le divertir. Encouragez-le à prendre rendez-vous avec son psychiatre.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
Rappelez-vous que la bipolarité est un trouble psychologique : une maladie mentale qui ne se contrôle pas simplement par un effort de volonté. Une personne bipolaire ne peut pas "prendre un peu sur soi" pour s'en débarrasser. Il est donc essentiel de ne surtout pas la juger : cela ne ferait qu'empirer les choses.
En phase dépressive, le manque de sommeil pousse le malade encore plus dans ses retranchements et il est encore moins actif. Son désintérêt pour tout activité, son inertie sont accentués et il a tendance à dormir plus dans la journée.
Trouble bipolaire : appliquer des règles d'hygiène de vie
D'éviter la consommation d'alcool, de tabac ou de drogue (ces substances favorise l'apparition des crises) ; D'éviter le stress ; De pratiquer une activité physique régulière ; De manger sainement.
Comment savoir qu'une personne est bipolaire : les signes
Ceux d'une phase maniaque sont notamment l'euphorie, l'exaltation de l'humeur, l'excitation psychomotrice ( projets multiples, désinhibition, présentation extravagante, flux de paroles (logorrhée), fuite des idées, insomnie sans sentiment de fatigue, etc.).
La bipolarité type I
Pendant les phases de manie, l'humeur décolle au point de perdre le contrôle sur ses pensées, ses émotions et son comportement : dépenses excessives, désinhibition, projets irréalisables, prise de risques... voire même délire et paranoïa dans les cas les plus extrêmes.
La schizophrénie et les troubles bipolaires sont deux maladies mentales qu'il faut bien différencier, car, bien qu'elles semblent proches, n'ont pas le même traitement ni les mêmes symptômes. Nous verrons que les facteurs et les causes sont divers tout comme la médication.
Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent soudainement, sans raison précise. Chez d'autres, ils semblent apparaître à la suite d'une crise personnelle, de stress ou d'une maladie. Le trouble bipolaire peut également être héréditaire, c'est-à-dire se transmettre par les gènes.
Le trouble bipolaire est une maladie grave, mais les personnes atteintes qui se font traiter peuvent se rétablir et mener des vies enrichissantes.
"Nous ne pouvons pas affirmer que l'on peut guérir sans se soigner. Il s'agit d'une forme de déni de la maladie. Mais il y a des patients qui sont en rémission complète sous traitement. Et après 10-15 ans, peut se poser la question de l'arrêt du traitement.
Les personnes souffrant de troubles bipolaires n'ont pas conscience de leur état et perçoivent comme normales les deux premières phases liées à cette maladie.
Cette hospitalisation peut être indiquée : afin de protéger le patient bipolaire présentant un trouble dépressif grave avec risque de suicide ; pour lui éviter des conduites dommageables pour sa vie (agitation violente, troubles du comportement majeurs...) ; en cas d'isolement social et familial.
Elle recommande une activité d'endurance (marcher, courir, pédaler, nager, danser…) deux à trois fois par semaine pendant au moins 150 minutes, couplée à des exercices de résistance (pompes, gainage).
? Est-ce qu'un bipolaire peut travailler ? Oui, bien sûr, une personne bipolaire peut travailler. Des aménagements de travail (mi-temps et autres) peuvent être mis en place.
Cette évolution plutôt péjorative peut être enrayée par un traitement adapté instauré le plus précocement possible. Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
Le bipolaire souffre parfois de symptômes antisociaux : le bruit, le travail en équipe, l'impact de l'image de soi, etc etc … Difficile de travailler dans ces conditions-là ! La motivation manque, le réveil est compliqué jour après jour …
Les personnes cyclothymiques ont une forte propension à l'anxiété, aux peurs et aux angoisses. En couple, cela peut se traduire par une jalousie extrême.
Les troubles bipolaires, qui touchent près de 1% de la population française, sont fortement héréditaires. Si les deux parents sont atteints, l'enfant a un risque sur deux de développer la maladie.
Le traitement de référence est le lithium, mais il est possible de prescrire un autre thymorégulateur (divalproate de sodium ou valpromide) ou certains antipsychotiques atypiques (olanzapine, rispéridone, aripiprazole) qui ont aussi des propriétés « antimaniaques ».