Ces décharges peuvent se produire dans différentes parties du cerveau. Les crises peuvent varier en intensité, allant de brèves pertes d'attention ou de petites secousses musculaires à des convulsions sévères et prolongées. Leur fréquence est également variable, de moins d'une fois par an à plusieurs fois par jour.
Les crises épileptiques peuvent récidiver tout au long de la vie, selon leur cause. En effet, pour ce type d'épilepsie, les traitements entrepris ne permettent pas toujours une guérison complète.
Troubles cognitifs (troubles de la mémoire, du langage, de l'attention…), troubles de l'humeur (dont la dépression) ou troubles du comportement… : les autres manifestations de l'épilepsie sont nombreuses.
L'épilepsie n'est pas une maladie mortelle.
Les spécialistes estiment que plusieurs décès chaque année au Canada surviennent suite a des crises prolongées (état de mal épileptique). 11. On ne peut prévoir ce qu'une personne fera pendant une crise épileptique.
La prise de cocaïne, d'amphétamines, une intoxication aiguë au monoxyde de carbone peuvent déclencher une crise d'épilepsie.
Les crises d'épilepsie ont-elles un impact sur la mémoire ? Oui très souvent, il existe même une forme d'épilepsie du lobe temporal où le principal signe de crise est une période d'oubli de 15 à 30 minutes. C'est ce qu'on appelle l' « amnésie épileptique transitoire ». Elle se déclare en moyenne vers 50-70 ans.
Dans certains cas très particuliers, l'épilepsie peut être définitivement guérie en éliminant sa cause : une lésion, une tumeur ou une malformation peuvent être opérées. Cependant, dans la majorité des cas, le traitement est médicamenteux et associé à des conseils d'hygiène de vie.
Quels sont les risques si on fait une crise d'épilepsie alors qu'on est seul chez soi ? Les réponses avec le Dr Gilles Huberfeld, neurologue : "Tout va dépendre du type de crise. Il y a des crises où on risque de tomber et de se blesser au sol, donc on peut se blesser en plus de la crise.
Après une crise d'épilepsie, surtout suite à une perte de conscience, la personne peut se sentir confuse et désorientée pour quelque temps. Cela s'explique par le besoin de récupération des neurones. Une perte de mémoire ou des maux de tête peuvent aussi survenir.
Elles peuvent entraîner d'importantes séquelles neurologiques à tout âge. En effet, durant une crise prolongée, certaines zones du cerveau manquent d'oxygène. De plus, des dommages peuvent être causés aux neurones en raison de la libération de substances excitatrices et de catécholamines associées au stress aigu.
Lors d'un épisode épileptique, un patient subit quelque chose qui s'apparente à un miniorage dans le cerveau. La MSIE s'expliquerait par l'arrêt du cerveau à la fin des décharges électriques engendrées par la crise. Ceci provoquerait l'arrêt du cœur et d'autres organes.
La fatigue est fréquente chez les patients épileptiques. Elle peut être due à la maladie, parfois aux médicaments (que l'on peut éventuellement changer), mais aussi à d'autres causes comme la thyroide, etc.
L'épilepsie peut débuter à tout âge. Elle apparaît cependant plus fréquemment aux âges extrêmes de la vie, chez l'enfant et chez les personnes âgées. Plus de la moitié des épilepsies commencent pendant l'enfance : chaque année, environ 4 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chez l'enfant.
Une crise généralisée tonico-clonique ou partielle qui dure plus de 10 minutes ou qui se répète sans reprise d'une conscience normale doit faire craindre le passage à un état de mal : C'est une urgence médicale, il faut appeler les secours.
Les sucreries, la caféine et l'alcool entraînent des fluctuations de la glycémie et devraient donc être évités. Les pains à forte teneur en fibres ou de blé entier et les muffins au son aident à maîtriser les fluctuations du sucre dans le sang.
Dans plus de moitié des cas, l'épilepsie est associée à des comorbidités psychiatriques, telles que les troubles anxieux (34,4 %), dysphoriques (22 %), ou la dépression (16 %). Mais le stress est le facteur déclenchant le plus rapporté par les patients en cas d'épilepsie pharmaco-résistante.
Acide valproïque (VPA) Son efficacité est probablement la plus large des substances actuellement sur le marché,9 couvrant de façon excellente les crises d'absences, myocloniques, focales et convulsives généralisées.
Les crises non-épileptiques psychogènes (CNEP) sont des crises très similaires à celles des patients épileptiques mais pour lesquelles on ne retrouve pas d'anomalie électrique dans le cerveau. On les appelle parfois « crises dissociatives », « crises fonctionnelles », « crises psychogènes » ou « pseudocrises ».
Le traitement de l'épilepsie repose sur la prise de médicaments antiépileptiques. Mais pour environ un quart des patients, ces médicaments sont insuffisamment inefficaces et des crises d'épilepsie persistent. Une intervention chirurgicale peut alors être envisagée.
Ne pas asseoir ou déplacer la personne, sauf s'il est dans un endroit dangereux pour lui. Ne pas essayer d'entraver ses mouvements. Ne rien mettre en bouche (il est impossible d'avaler sa langue !), ne rien donner à boire. Noter l'heure de début de la crise et surveiller sa durée.
Dormez suffisamment et évitez les états de stress physique ou psychique. Évitez une stimulation sensorielle excessive en limitant l'exposition à des lumières excessives émises par les jeux vidéo, les lumières clignotantes ou la télévision, en cas d'épilepsie déclenchée par une hyperstimulation lumineuse (5 % des cas).
On observe des symptômes passagers, comme une désorientation ou une perte de conscience, et des troubles du mouvement ou des sensations (visuelles, auditives, gustatives), ainsi que de l'humeur ou d'autres fonctions cognitives.
Au cours de cet épisode épileptique, on observe un enchainement de signes moteurs « toniques » puis « cloniques » et une perte de connaissance. Ces crises s'accompagnent souvent de morsure de la langue, de pertes d'urine, de cris et d'une hypersalivation. Au décours, le patient est somnolent, ralenti.
Si le candidat ou conducteur est victime de crises d'un autre genre, une période d'une année sans nouvelle crise est requise avant que le permis puisse être délivré. Il peut être recommandé au patient de ne pas conduire pendant 6 mois à compter de l'arrêt du traitement.