Les cris, les insultes et les menaces sont en effet considérés comme une forme de violence verbale et psychologique qui a un effet négatif sur le sentiment de sécurité que l'enfant peut ressentir en présence de ses parents.
Il est normal que votre enfant crie à la suite d'une frustration : son cerveau n'est pas suffisamment mature pour relativiser quoi que ce soit. Crier lui permet dans ce cas de décharger sa tension. Montrez que vous comprenez ce qu'il ressent et mettez des mots sur ses émotions.
Crier sur ses enfants peut causer des dommages permanents trop souvent sous-estimés. L'éducation de ses enfants peut être une source importante de frustrations et de colère. Même le plus calme des parents peut sortir de ses gonds et crier lorsqu'il se sent à bout émotionnellement.
Pour rester ferme dans l'éducation des enfants, il est primordial d'établir des règles. Il s'agit de délimiter clairement les conduites autorisées et celles qui ne le sont pas. Voici quelques conseils : Les règles doivent être peu nombreuses, claires et raisonnables.
Crier plus fort que son enfant pour le faire taire. Voire, la fessée (que nous vous déconseillons ICI). D'autres préféreront céder à ce qu'ils interpréteront comme un caprice en donnant à l'enfant ce qu'il réclame, ou ignorer la situation, pensant qu'il finira par se calmer tout seul.
Quand on est stressé, épuisé, les émotions au bord des lèvres, bref, à bout, on a forcément du mal à être disponible… Donc, si l'on ne se sent pas bien soi-même, il est difficile d'être bien avec ses enfants. Prendre soin de soi peut paraître être un luxe, mais j'ose dire que c'est une nécessité !
Par peur de perdre l'amour de son père ou de sa mère, l'enfant va « se plier » aux exigences et accepter ce qu'il ne veut pas. A répétition, cet enfant devenu adulte, va « se modéliser » en individu apte à répondre aux demandes qui ne lui conviennent pas, pour fuir l'angoisse de ne plus être apprécié ou aimé !…
SALAMI (conjoint impulsif qui crie en cas de désaccord)
Le miroir et la découverte de son image
À sa naissance, le bébé n'a pas conscience de l'entité de son corps. Il joue avec ses mains ou ses pieds sans savoir qu'ils font partie de lui. À partir trois mois, si vous le placez devant un miroir, il le regardera comme n'importe quel objet.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
La maltraitance affective inclut : Les réprimandes sévères en criant ou en hurlant. La dévalorisation des capacités et des accomplissements de l'enfant. L'encouragement de comportements déviants ou délictueux, tels que commettre des infractions ou consommer de l'alcool ou de la drogue.
Un parent toxique s'immisce dans la vie de son enfant, quitte à violer son intimité. Il ne se sentira jamais de trop et ne pensera pas un seul instant que son enfant peut se passer de son avis ou de ses conseils. En règle générale, un parent toxique est incapable de faire confiance à son enfant.
Comptez jusqu'à 10, respirez profondément ou buvez un verre d'eau. Rappelez-vous un moment de bonheur ou de tendresse vécu avec votre enfant. Ce souvenir libère dans votre cerveau de la dopamine et de l'ocytocine, des hormones de bien-être qui vous calmeront. Donner un câlin à votre tout-petit produit le même effet.
Faites un geste spécial permettant de demander le silence.
Lever la main en l'air par exemple et tous les enfants le feront. Technique très connue mais qui a fait ses preuves même si des enfants ne percutent pas ou continuent de parler, une fois de plus par habitude.
La seule attitude valable et efficace vis à vis des colères de cet âge est encore de prendre le maximum de recul, de ne pas réagir, de laisser la colère s'épuiser même si l'enfant se tape. L'enfant a un trop plein d'émotion qu'il ne sait pas, ne peut pas du fait de son âge gérer et vous n'y pouvez rien.
Pour ce faire, éviter de se disputer devant lui ou d'aborder des sujets qu'il n'est pas en mesure de supporter. L'éducation et la discipline positive sont les clés d'une famille heureuse. Il s'agit ici de mettre en place une méthode d'éducation ni permissive ni punitive afin de permettre le développement de l'enfant.
« Le bon parent en 2019, c'est un parent qui fait la bonne balance entre les deux, qui s'interroge, qui tâtonne, qui va chercher de l'aide si besoin. Il est avant tout : bienveillant, aimant et offrant un cadre. », explique le Dr Agnès Pargade, médecin pédopsychiatre.
La maltraitance infantile peut débuter très tôt, avant même la naissance de l'enfant. "Il y a des femmes qui, enceintes, se font du mal en buvant de l'alcool, fumant, consommant des drogues et par conséquent en font à l'enfant.
« L'abus ou la maltraitance à enfant consiste dans toutes les formes de mauvais traitement physique, émotionnel ou sexuel, la négligence ou le traitement négligent, ou les formes d'exploitation, dont commerciales, résultant en un mal effectif ou potentiel à la santé de l'enfant, à sa survie, à son développement ou sa ...