Sentiment de gêne dû à la timidité, à la réserve naturelle, au manque d'assurance, à la crainte du ridicule, etc., qui empêche de manifester ouvertement ses réactions, sa manière de penser ou de sentir : N'avoir aucune honte à avouer ses sentiments.
Il remarque que la honte se manifeste par des réactions caractéristiques : alors que la colère ou la peur font pâlir, la honte fait rougir. Elle provoque aussi une confusion de l'esprit, et des réactions embarrassées (posture rigide, yeux baissés). Le rougissement, note Darwin, varie beaucoup selon les individus.
La honte est composée d'une réaction d'humiliation devant le jugement de l'autre et du jugement négatif qu'on porte soi-même sur cet aspect. Elle permet de constater que nous n'assumons pas ce qui nous fait honte. Elle permet aussi d'identifier le jugement que nous portons nous-mêmes sur le sujet.
Une personne qui éprouve de la honte peut rougir, transpirer ou montrer d'autres signes physiques de malaise. Elle peut donner envie de fuir la situation ou de se cacher pour éviter le regard des autres. Elle peut provoquer une variété d'émotions, telles que la tristesse, la colère, l'anxiété ou la peur.
À l'autre extrémité se trouve la honte toxique, qui condamne la personne à vivre avec un sentiment d'infériorité ou d'inadéquation (Zupancic et Kreidler, 1998).
Apprendre à s'aimer, à se pardonner, à être indulgent avec soi et les autres, à être son propre ami, à se respecter, à s'accepter même imparfait, aide à avancer sur le chemin de l'estime de soi. Des techniques comme l'auto-hypnose, le développement personnel, peuvent améliorer l'estime de soi.
La honte a une dimension corporelle. Elle est très souvent associée au thème de la sexualité et de l'image de soi par le corps. Quand je parlais d'exhibitionnisme, c'était au sens large. Il peut être social et se caractériser par un besoin de montrer sa réussite, sa richesse, son pouvoir.
La différence de la honte à la timidité est que la première considère ce qu'on a fait et ce qu'on est devenu, la seconde la différence entre ce qu'on est et ce qu'on aurait dû être.
Redouter la survenue de ce phénomène constitue l'éreutophobie. L'angoisse qui s'y trouve attachée reste parfois modérée, n'apportant que peu de gêne ; plus marquée, elle est très pénible pour le sujet, à l'origine de conduites visant à masquer partiellement le visage et son rougissement.
La honte est en effet un signal émotionnel désintégrateur (avec tout ce que l'émotion, bien sûr, implique d'états du corps et de fantasmes), alors que la culpabilité est plutôt un signal émotionnel intégrateur et donc structurant. La preuve de leur différence est donnée par la place que leur donne la justice.
Ce sentiment témoigne de notre responsabilité. Il n'est pas seulement tristesse et repli sur soi, il porte en lui de la colère, une énergie transformatrice. C'est pourquoi Marx proclame que la honte est révolutionnaire.
affront, déshonneur, humiliation. – Littéraire : flétrissure, opprobre, turpitude, vilenie. Contraire : gloire, honneur, orgueil.
La honte est affaire de regard. Elle n'a pas, comme la culpabilité, la ressource du discours pour ouvrir à l'oubli ou au pardon. Elle touche au corps et à l'être. Sa morsure est d'autant plus douloureuse qu'elle exhibe une situation ou une face impossible à effacer.
Cela peut être le cas chez les personnes ayant un entourage très culpabilisant, qui ont du mal avec leurs échecs, le jugement des autres, ou ayant vécu des situations traumatiques tout au long de leur vie. Identifier la cause et les situations où on se sent honteux permet ensuite d'agir pour reprendre confiance en soi.
Honte liée à la déception ou à l'échec
Si vos attentes ne sont pas satisfaites ou si vous échouez dans quelque chose, vous pouvez ressentir de la honte d'être soi-même liée à l'échec ou à la déception. Ceci est étroitement lié à la honte de la défaite.
La timidité ou quand parler aux autres devient un véritable challenge. En fait, selon Cerveau & Psycho, une personne sur deux se déclare timide. Bien sûr, l'intensité de la timidité n'est pas la même d'une personne à l'autre. En effet, dans le langage courant, la timidité va de la simple gêne à la phobie sociale.
L'anxiété sociale, c'est un stress démesuré, une peur paralysante de certaines situations où tu dois interagir avec des gens. C'est un malaise maladif. C'est un inconfort constant d'être avec des gens, surtout peu connus.
La culpabilité est une émotion « punitive » (Tangney & Dearing, 2002). En ce sens, nous avons vu que cette émotion impliquait une évaluation de soi-même ayant accompli un comportement qui a pu blesser ou causer du tort à quelqu'un. Pour Tangney et al.
«Hchouma», vous savez ce que ça veut dire? C'est une expression arabe qui renvoie à la honte ou à un code moral à respecter.
Quand nous ressentons de la peur, nous avons besoin d'être rassuré. e, de nous sentir en sécurité. Comme toutes les émotions fondamentales, la peur engendre de nombreuses émotions dérivées. La peur te signale un danger potentiel et te permet d'adapter ton comportement pour te mettre en sécurité.
Restez calme : Il est important de ne pas réagir impulsivement. Prenez un moment pour respirer et calmer vos émotions. Ne prenez pas cela personnellement : Souvent, l'humiliation est plus le reflet de la personne qui l'inflige que de vous-même. Essayez de ne pas laisser cela affecter votre estime de soi.
La dernière solution pour vaincre la blessure d'humiliation est la pratique de la pleine conscience. Cela consiste à se concentrer sur le moment présent, en acceptant les pensées et les émotions sans jugement.