Selon Google Maps, un trajet de plus de 1000 kilomètres correspond à un voyage de 10 heures de route. C'est plutôt un long trajet, surtout avec deux enfants sur la banquette arrière.
Lorsque vous conduisez, pensez à avoir le dos bien droit.
La tête ne doit pas reposer sur l'appui-tête et votre siège doit être suffisamment haut pour bien voir ce qui se passe autour de vous. Plus vous serez avachi dans votre fauteuil, plus vous prendrez le risque de vous assoupir.
Durant cet interlude, il faudra qu'il se relaxe les jambes en effectuant des étirements, voire une petite marche de quelques minutes à allure tranquille. Dans les cas où le départ a nécessité d'écourter la durée d'une bonne nuit de sommeil, il faudra tout simplement augmenter la fréquence des pauses.
La nuit tue plus que le jour. Le risque d'avoir un accident mortel à la tombée du jour est d'ailleurs sept fois supérieure au risque diurne et un quart des accidents mortels de nuit se produisent entre 2 et 6 heures du matin.
Cela peut être dû à un stress post-traumatique suite à un accident violent, un manque de confiance en soi, une peur terrifiante de conduire après un permis récent… Quoi qu'il en soit, il s'agit bien d'une phobie de la conduite, car les sujets concernés reconnaissent l'incohérence et la démesure de leur crainte.
Manque de confiance en soi
En effet, si vous manquez de confiance en vous en temps normal, ce phénomène peut être amplifié au volant, situation à lourdes responsabilités. Ce manque de confiance peut donc se manifester en particulier par la peur de conduire seul. Bien sûr, ce n'est pas une généralité.
Une étude australienne incrimine les vibrations du véhicule, qui induisent un état de somnolence au bout d'une quinzaine de minutes. Peut-être parce que les ondes cérébrales se synchronisent avec elles.
Faire des pauses
Faites une pause au moins toutes les 2 heures !
Se faire accompagner par un proche de confiance en cas de peur de conduire seul, afin de reprendre de l'assurance et contrôler ses anxiétés. Faire des exercices de respiration et de relaxation, précieux alliés pour apprendre à gérer son stress dans différentes situations, en particulier au volant.
Pour rester calme, écoutez de la musique relaxante, respirez et ne répondez pas à une réaction de colère. Essayez d'éviter de partir à la dernière minute pour ne pas avoir à rouler vite, et mettez-vous à la place de l'autre personne si elle commet une erreur, au lieu de vous énerver.
Afin d'éviter de céder à la panique, il faut se faire à l'idée que l'anxiété va revenir en étant dans la voiture. Ainsi pour pouvoir la combattre, vous pourrez commencer par travailler sur votre respiration, en inspirant lentement par le nez et en expirant par le ventre plutôt que par le thorax.
En 2021, les hommes représentent 78 % des morts sur la route. Et 82 % des personnes impliquées dans des accidents mortels sont des hommes. Il faut savoir que la route est la première cause de mortalité chez les 15-24 ans : ils représentent environ 20 % des décès dans cette tranche d'âge.
Le trafic étant plus fluide et les routes dégagées, les automobilistes ont tendance à rouler plus vite la nuit.
Adaptez-vous à la faible visibilité
Les phares éclairent au mieux à 200m et les feux de croisement à 50m. A 130Km/h, tout obstacle sera forcément vu au dernier moment. Vérifiez le fonctionnement et la propreté de vos phares et de feux de croisement. En cas d'accident, allumez vos feux de détresse.
La somnolence multiplie par 8 le risque d'accident. La conduite d'un véhicule est une activité fatigante, car elle mobilise toute notre attention. Cette fatigue, qui entraîne inévitablement une baisse des capacités du conducteur et de sa vigilance, peut amener jusqu'à l'assoupissement.
L'impact d'un temps de trajet trop long se répercute sur la qualité du sommeil. Les travailleurs avec plus d'une heure de transport ont 46 % de risques en plus de dormir moins de 7 heures par nuit. Stress et fatigue aidant, ils ont aussi 21 % de chances de plus de devenir obèses.
La formation accélérée au permis se poursuit par l'apprentissage de la conduite, en moyenne de 2 semaines. Faites un minimum de 20 heures de conduite, toujours en petit groupe. Parfois, les leçons commencent sur la piste pour vous habituer à conduire la voiture avant de prendre la route.
Pour limiter les risques d'accident, il est recommandé de s'arrêter toutes les 2 heures et plus fréquemment encore si vous conduisez la nuit. Si vous ne souhaitez vraiment pas vous arrêter afin de ne pas ralentir votre progression, vous devez impérativement donner le volant à un autre conducteur s'il y en a un.