Ainsi, toute personne atteinte ou souffrante désirant maîtriser les dernières phases de sa vie a le droit de recourir au suicide assisté. L'association EXIT préfère le terme "d'autodélivrance".
La mort, en Suisse, est de plus en plus médicalisée. Aujourd'hui, la grande majorité des décès (58,7 % de tous les décès ou 80 % des décès non soudains) est en effet précédée d'au moins une décision de fin de vie susceptible de hâter la survenue de la mort, le plus souvent prise en concertation avec le patient.
E-mail: [email protected]. DIGNITAS-Deutschland e.V. E-mail: [email protected].
La loi du 2 février 2016 permet de mieux répondre à la demande à mourir dans la dignité par une meilleure prise en charge de la souffrance, et en clarifiant l'usage de la sédation profonde et continue, jusqu'au décès, en phase terminale.
Dans une acception plus contemporaine et plus restreinte, l'euthanasie est décrite comme une pratique (action ou omission) visant à provoquer — particulièrement par un médecin ou sous son contrôle — le décès d'un individu atteint d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales ou physiques intolérables.
Le pentobarbital de sodium est utilisé à fortes doses pour pratiquer des euthanasies, principalement vétérinaires, mais aussi dans l'aide au suicide dans les pays où cette pratique est légale et provoque une mort sans douleur.
Je (nom, prénom) demande par la présente à mon médecin de mettre fin à ma vie, - soit par euthanasie - soit par assistance au suicide. Majeur capable et conscient au moment de la demande, je formule ma demande de manière volontaire, réfléchie et sans pression extérieure.
En 2015, l'euthanasie active n'est légale que dans cinq pays : la Colombie, les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et depuis juin 2021 l'Espagne. Le suicide assisté est légal en Suisse ainsi que dans cinq États américains (Oregon, Washington, Montana, Vermont et Californie).
Le Comité d'éthique rend son avis
Adoptée en 2016, après une première version en 2005, elle interdit l'euthanasie et le suicide assisté, mais permet une "sédation profonde et continue jusqu'au décès" pour des malades en phase terminale et en très grande souffrance, dont le pronostic vital est engagé à court terme.
Le résultat, enfin, n'est pas le même : l'euthanasie entraîne la mort, tandis que la sédation, si elle est correctement appliquée (sans surdosage, et en toute fin de vie), ne hâte pas le moment de la mort mais laisse le patient mourir naturellement de sa maladie.
Fin 2021, l'euthanasie et le suicide assisté ont cours dans les pays du Benelux, en Espagne, au Canada, en Nouvelle-Zélande et dans certains États australiens ; l'euthanasie est également légale en Colombie, et le suicide assisté en Autriche, en Suisse et dans quelques États américains.
La législation : la sédation profonde est, en France, autorisée par la loi quand l'euthanasie est illégale considérée comme un homicide, un empoisonnement, voire un assassinat.
La loi belge reconnait depuis 2002 le droit à chacun de bénéficier de soins palliatifs. Ces soins palliatifs ont pour objectif d'assurer la meilleure qualité de vie et la plus grande autonomie possible au malade en fin de vie et à son entourage.
L'euthanasie de votre chien consiste à mettre fin aux jours de l'animal en lui administrant par injection tout d'abord un anesthésique qui endort l'animal en douceur avant de lui administrer une injection létale qui arrête les fonctions vitales et provoque la mort.
Le midazolam injectable – qui dispose en France d'une AMM pour les anesthésies – est le médicament de première intention pour la sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès.
Les principaux effets indésirables des barbituriques sont la somnolence, la sédation, des maux de tête, des troubles respiratoires (hypoventilation, apnée, hoquet) de la coordination et de la motricité, de l'équilibre, du comportement, de l'humeur (euphorie, rêves, cauchemars), de la mémoire (confusion), mais aussi ...
Toute personne a le droit d'avoir une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance. Les professionnels de santé mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour que ce droit soit respecté. Ces actes ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable.
Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, faire une déclaration écrite appelée directives anticipées pour préciser ses souhaits concernant sa fin de vie. Ce document aidera les médecins, le moment venu, à prendre leurs décisions sur les soins à donner, si la personne ne peut plus exprimer ses volontés.
La Loi Kouchner de 2002 a eu pour objectif de répondre aux attentes des malades et d'améliorer les droits des patients (en cas d'erreur ou de faute médicale ). Le libre accès à son dossier médical permet au patient de pouvoir connaitre ses droits.
Le malade a le droit de s'opposer à l'acharnement thérapeutique, appelé dorénavant «obstination déraisonnable». – S'il est conscient, en fin de vie ou atteint d'une maladie très grave, il a le droit de demander l'arrêt des soins curatifs habituels.
Sans légaliser l'euthanasie, la loi indique que les traitements ne doivent pas être poursuivis par une "obstination déraisonnable" et fait obligation de dispenser des soins palliatifs. Des traitements antidouleurs efficaces peuvent être administrés en fin de vie, même s'il en résulte une mort plus rapide.