– Evitez la bonne humeur, la spontanéïté, l'impulsivité, faites des phrases courtes, utilisez le « on » et non plus le « je », parlez avec des phrases toutes faites, des proverbes etc… – N'entrez jamais dans les conflits de front. Faites des pirouettes si il le faut sur le ton de l'humour, ou bien jouez l'indifférence.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Comment le contrer : il est essentiel de ne pas se soumettre au harceleur. Plus on cède, plus ses exigences seront nombreuses et intenses. La meilleure alternative est de lui faire prendre conscience de la situation anormale qu'il génère, expliquer ce que l'on ressent sans critiquer directement son comportement.
Quand un manipulateur se rend compte que la victime prend conscience, commence à se révolter ou menace de le quitter, il est dans la phase "rendors-toi", c'est-à-dire qu'il redevient gentil et adorable par calcul.
Une autre façon de répliquer sans agressivité: miser sur des proverbes, des principes et des phrases toutes faites. Je vous donne des exemples pour illustrer le tout. Le manipulateur jette un coup d'œil à votre travail (ex.: un rapport, une recette) et vous dit: «Ah… Je n'aurais pas fait cela de cette façon…».
Consciemment, transmettez la mission d'être et de communiquer à votre partie adulte, qui adopte un tout autre langage et une force dans la posture et le comportement. Il sera ainsi plus facile de prendre de la distance avec le manipulateur et lui montrer que ces remarques ne vous atteignent pas.
"Le pervers narcissique en général n'est pas conscient et le déni est une des caractéristiques à plusieurs niveaux de cette pathologie, donc il nie également et surtout sa propre pathologie.
– Evitez la bonne humeur, la spontanéïté, l'impulsivité, faites des phrases courtes, utilisez le « on » et non plus le « je », parlez avec des phrases toutes faites, des proverbes etc… – N'entrez jamais dans les conflits de front. Faites des pirouettes si il le faut sur le ton de l'humour, ou bien jouez l'indifférence.
Si vous pensez que vous pouvez simplement lui rendre la monnaie de sa pièce, vous vous trompez. Le manipulateur va chercher à vous garder dans sa vie de façon plus permanente car il a besoin d'une victime pour se sentir bien. Vous allez donc vous retrouver de nouveau avec lui, sans vraiment d'issue possible.
Résumons les 4 choses à faire face à un manipulateur:
Vous restez bien calme et prenez vos distances. Vous posez des questions pour faire préciser. Vous vous affirmez fermement (fixer vos limites sans vous justifier) Vous restez maître de vos émotions, quoi qu'il arrive.
Par crainte de représailles et sous emprise, la victime s'exécute en pensant qu'elle échappe au pire. Mais en réalité, elle est déjà embourbée dans une relation toxique. L'omniprésence : le manipulateur s'évertue à maintenir un contact permanent avec sa victime, par peur qu'elle ne lui échappe.
L'infidélité du PN
Le pervers narcissique aime dominer. Lorsqu'il est infidèle, c'est par pur égoïsme et égocentrisme. Seul son plaisir compte, et il n'hésite pas à utiliser ce moyen qu'est la sexualité pour rabaisser, humilier, dominer. C'est aussi l'occasion pour lui de montrer à quel point il est fort.
Malheureusement non, le pervers narcissique ne peut pas aimer. Il mime la façon d'aimer d'après son vécu. C'est-à-dire par rapport à ce qui lui est arrivé dans la vie, comment il a grandi, ses expériences, etc. Par exemple s'il a reçu des câlins, il sait qu'il doit en donner.
Un manipulateur : ça manipule. Lever les flous, les ambiguïtés: Reformulez la phrase ambiguë et demander lui de valider : « C'est bien cela que tu me dis? » Demandez-lui d'être plus précis : « Que veux-tu dire par, « Je vais le faire quand j'aurai le temps.» ». Apprendre à dire NON sans se justifier.
Généralement, les proies des PN sont des personnes altruistes, généreuses, empathiques, ayant une propension à la culpabilité. Ce sont également des personnes qui possèdent des valeurs, un idéal fort. Tout ce donc le PN a besoin pour phagocyter sa proie.
Il peut être envieux de vos capacités et vit mal de ne pas être le meilleur dans tout. Il s'énerve rarement, car il contrôle avant tout. Sa crise peut-être feinte, mais également violente s'il juge utile de l'être pour son but final.
Plusieurs théories tentent d'expliquer d'où provient ce trouble de la personnalité. Une base génétique serait en cause, mais des facteurs socioculturels auraient également une influence. « Je pense par exemple à l'enfant-roi, à cette horrible obsession autour de l'estime de soi.
Le versant pathologique
La jalousie d'un pervers narcissique est celle des jaloux maladifs. Elle les pousse à fouiller les affaires de leurs victimes et à inquisiter sans cesse dans leurs fréquentations et dans leur vie. Ils leur font vivre en cela un véritable enfer.
Dites par exemple : « non, je n'ai pas envie ». S'il vous rétorque « mais pourquoi ? », répondez : « je comprends ta demande de vouloir comprendre mais la réponse est la même, je n'ai pas envie ». Restez collé à cette phrase, et répétez-là sans en démordre. De cette manière vous l'empêcherez de vous culpabiliser.
Dites-lui quelque chose comme : « J'ai l'impression que tu as des problèmes de compréhension » « Ce n'est pas ce que je dis », Choisissez un mode de communication non-violente pour lui prouver et prouver aux autres qu'il ne répond pas à ce que vous dites mais ne cherche qu'à vous discréditer.
Freud soulignait les trois blessures narcissiques que la science avait infligées à l'humanité : la blessure copernicienne (la terre n'est pas le centre de l'univers), la blessure darwinienne (l'homme est un animal comme les autres) et la blessure psychanalytique (« le Moi n'est pas le maître dans la maison »).