Comment évolue la schizophrénie ? La première manifestation de la schizophrénie peut être une bouffée délirante, mais la maladie peut également se déclarer progressivement, sur une période de plusieurs mois. Parfois, en particulier pendant les deux premières années, la schizophrénie peut disparaître spontanément.
Dans certains cas, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans, qui permet de diminuer les prises de médicaments, voire de les supprimer peu à peu. Sans traitement, en revanche, la maladie s'aggrave souvent.
Tous les malades n'ont pas une forme grave de la maladie et environ un tiers d'entre eux sont en rémission durable après quelques années de traitement ce qui leur permet de reprendre une vie sociale, professionnelle et affective normale, même si un déficit cognitif peut exister par rapport à la vie antérieure.
Ce sont notamment sur les risques particuliers liés aux pathologies mentales que le système de santé échoue. Les personnes schizophrènes sont, par exemple, plus à risque de diabète ou d'obésité. Ils sont également plus exposés aux conséquences du tabagisme ou d'un mode de vie sédentaire, expliquent les chercheurs.
Les patients atteints de schizophrénie ont une espérance de vie inférieure de 20 ans à la population générale.
La polydipsie très fréquente chez les sujets schizophrènes induit une hyponatrémie et, à terme, une intoxication par l'eau. L'espérance de vie dans un tel contexte est réduite de 68 à 59 ans.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.
Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
La schizophrénie n'a pas de cause unique connue. Comme beaucoup d'autres maladies psychiques, elle semble due à un ensemble de facteurs qui interagissent. La vulnérabilité à la maladie serait transmise génétiquement.
Dans ce contexte, le programme de soutien à l'emploi de type « IPS » apparait comme la méthode la plus efficace à l'échelle internationale pour aider les personnes qui doivent composer avec la schizophrénie, à trouver et à conserver un emploi compétitif.
Le sujet répond le plus souvent favorablement aux traitements antipsychotiques. La schizophrénie catatonique : cette forme de schizophrénie est la plus grave et le traitement est difficile.
La schizophrénie entraîne un handicap psychique majeur. L'OMS classe la schizophrénie dans le groupe des 10 maladies entraînant le plus d'invalidité. Elle est un facteur majeur de désocialisation et de précarité. L'espérance de vie des patients est en moyenne de 10 ans inférieure à celle de la population générale.
Il faut noter toutefois que la majorité des patients avec dépression ou schizophrénie ont une altération modérée à sévère de leur aptitude à la conduite à la sortie de l'hôpital psychiatrique. De même en psychiatrie ambulatoire, la plupart de ces patients, dont des chauffeurs professionnels, conduisent quotidiennement.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
L'incurie : Le syndrome de Diogène se définit aussi par l'absence de soins et la négligence de soit même. En effet, l'individu atteint ne ressentira pas la nécessité de prendre soin de son être, tant en matière d'hygiène que de présentation. Il n'éprouvera par ailleurs, ni gêne ni honte quant à son état.
Le malade manifeste une froideur affective, semble incapable d'exprimer ses sentiments, marque un désintérêt pour les autres, se complaît dans la solitude. Parallèlement, il a des comportements étranges, des croyances bizarres, et perçoit des choses inhabituelles.
A l'extrême, ceci peut aller jusqu'à des stéréotypies gestuelles (parole explosive, balancement saccadé du cou) ou des comportements déroutants : éclats de rire dans une situation grave ou, au contraire, pleurs inattendus.
La grossesse ou la maternité chez les femmes atteintes de schizophrénie ne sont plus exceptionnelles. Le psychiatre est de plus en plus fréquemment confronté à la situation de la femme schizophrène exprimant, de façon parfois déroutante, un désir d'enfant.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
L'approche émotionnelle du dialogue ouvert. Pour les thérapeutes finlandais du dialogue ouvert, la cause sous-jacente de ces symptômes et de ces maladies réside dans la vie émotionnelle de la personne affectée. Des non-dits liés à des événements traumatiques sont la racine de la psychose.
La recherche n'a pas mis en évidence de cause unique de la schizophrénie. On pense qu'elle peut avoir pour origine une interaction entre des gènes et un certain nombre de facteurs environnementaux. Des facteurs psychosociaux peuvent également influer sur la survenue et l'évolution de la schizophrénie.
Oui, il est possible de guérir de la schizophrénie, mais cette évolution favorable reste encore rare. La plupart du temps la persistance des symptômes, associés souvent à un handicap social, restent la règle.
Les études récentes ont mis en évidence des anomalies de communication entre l'hippocampe et le cortex préfrontal dans les cas de schizophrénie.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent. Ces voix intérieures sont souvent mal supportées par les personnes qui en sont victimes. Entendre parler alors que personne ne s'exprime autour de soi est une expérience extrêmement dérangeante.