Comment bouturer les impatiens ? L'impatiens est une plante qui se bouture très facilement. Il vous suffit de prélever une tige de 7 à 10 cm environ et de la placer dans un verre d'eau. Attendez de voir apparaître les premières racines et repiquez votre bouture dans un pot.
Dans un verre transparent, disposez la bouture dans l'eau – si possible, placez aussi un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement des racines à venir ; sinon changez l'eau régulièrement. À l'apparition des premières racines, surveillez bien les boutures.
L'impatiens de Nouvelle-Guinée peut être hivernée à l'abri, en situation lumineuse, entre 5 et 8 °C. Il ne faudra pas oublier de doucher le feuillage en hiver, une fois par semaine, pour éliminer les acariens.
Les impatiens de Nouvelle-Guinée se bouturent au printemps lorsque les journées rallongent. C'est-à-dire à partir du mois d'avril quand elles sont présentes dans les jardineries. Attention car pendant cette période, les nuits sont encore froides, vous devez conserver les pieds-mères à la chaleur et à la lumière.
Ne soyez pas étonné si vos impatiens ne repoussent pas d'une année sur l'autre car elles craignent le froid. Elles passeront l'hiver uniquement là où le climat est doux. Si des trous apparaissent sur le feuillage, prenez garde aux limaces car elles sont friandes des impatiens et il faut alors traiter rapidement.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
Les grains d'avoine
Les graines d'avoine peuvent être une bonne alternative à l'hormone de bouturage. Néanmoins, pour rendre le produit efficace, choisissez des graines à leur première phase de germination. À cette étape, les grains vont sécréter de l'auxine au niveau l'apex du coléoptile.
Le bouturage dans l'eau est aussi possible pour de nombreuses plantes d'extérieur : aucuba, bégonia, bignone, datura, fuchsia, géranium, hortensia, impatiens, laurier-rose, lierre, lilas, menthe, potentille, sauge...
si tu arroses trop tes boutures (si la terre est constament humide), les racines pourrissent avant d'avoir le temps de se propager, la plante survit mais rien ne se développe...
Prélever des morceaux de 5 à 6 cm de longueur. Couper les feuilles sauf celles situées à l'extrémité. Les planter dans des godets contenant un mélange de terreau et de terre de bruyère. Placer les boutures à l'étouffée (sous un bocal retourné, par exemple) l'humidité aidant l'enracinement.
Comment savoir si le bouturage a marché ? Les boutures ne prennent pas à tous les coups. Vous aurez réussi si, après 3 à 4 semaines, vous observez de nouvelles pousses au niveau des yeux.
On réalise au printemps, vers mai-juin, des boutures dites herbacées (avec des tiges jeunes). Cela concerne par exemple : aster, campanule, géranium, hélianthème, héliopsis, lupin, plumbago, véronique, surfinia...
L'aspirine va donc favoriser le développement des racines au niveau des boutures. Placez quelques cachets (non effervescents) dans un verre et ajoutez un peu d'eau. Remuez jusqu'à obtenir une pâte blanchâtre. Trempez-y la base des boutures pendant quelques heures pour qu'elles puissent absorber la substance.
Prenez quelques brindilles de saule (ou d'osier) que vous faites tremper 24 heures et voilà une hormone de bouturage qui ne coûte rien, et ça marche !
La recette : lavez et séchez les racines. Hachez-les finement puis laissez-les macérer 24 h dans de l'eau. Faites ensuite tremper 24h vos boutures dans cette eau concentrée en hormones avant de les mettre en terre*.
Pour cela, grattez la base de la tige et regardez s'il y a une couche verte. Si c'est le cas, la plante est en vie ! Si le centre de la tige est marron, c'est que cette partie est morte. De la même façon, pliez un petit peu la tige pour voir si elle est souple.
Le milieu de culture idéal est composé de tourbe blonde sans engrais mélangée à de sable de rivière, éventuellement de la vermiculite. Une fois installés, les boutures apprécient une atmosphère confinée, à l'étouffée, pour limiter l'évapotranspiration et donc la déshydratation des tissus, ceci jusqu'à leur rempotage.
Les racines doivent avoir de la place pour se développer, c'est pourquoi l'on creuse un trou au moins égal à deux fois la taille de la motte en tous sens. Griffez ensuite le fond du trou puis placez un mélange de compost et de bon terreau sur une couche équivalente à 20% du volume du trou, ajoutez des mycorhizes.
La maladie qui frappe l'impatiens de jardin est causée par un champignon, le mildiou de l'impatiens, qui ne frappe que cette plante en particulier. Lorsque cette dernière est touchée, elle en meurt.
Par la suite, des fruits en capsules se forment, qui éclateront et projetteront les graines alentour. Il convient de rentrer l'impatience avant les premiers gels hivernaux qui l'anéantiront : c'est pourquoi, elle fait une excellente plante d'intérieur.
Les impatiens se cultivent très bien en pot ou en bacs.
Elles sont pratiques sur des terrasses à l'ombre. Préférez une autre espèce de plante si vous êtes en plein soleil. Procédez comme pour la plantation en pleine terre. Évitez de laisser trop d'eau stagnante dans les soucoupes.