Dans un verre transparent, disposez la bouture dans l'eau – si possible, placez aussi un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement des racines à venir ; sinon changez l'eau régulièrement. À l'apparition des premières racines, surveillez bien les boutures.
Le bouturage dans l'eau est aussi possible pour de nombreuses plantes d'extérieur : aucuba, bégonia, bignone, datura, fuchsia, géranium, hortensia, impatiens, laurier-rose, lierre, lilas, menthe, potentille, sauge...
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
Les mois de mars, avril et mai, quand les plantes d'intérieur commencent à sortir de leur léthargie hivernale sous l'influence des jours de plus en plus longs, sont particulièrement propices au bouturage, mais on peut continuer de faire des boutures jusqu'au début de l'automne.
L'hydroponie, c'est quoi ? L'hydroponie est une forme d'hydroculture qui consiste à faire prendre racine aux plantes et à les laisser pousser dans l'eau, sans terreau. C'est simple : en incisant certaines plantes au bon endroit, des racines en sortiront et vous pourrez mettre ces plantes dans un vase avec de l'eau.
si tu arroses trop tes boutures (si la terre est constament humide), les racines pourrissent avant d'avoir le temps de se propager, la plante survit mais rien ne se développe...
Les grains d'avoine
Les graines d'avoine peuvent être une bonne alternative à l'hormone de bouturage. Néanmoins, pour rendre le produit efficace, choisissez des graines à leur première phase de germination. À cette étape, les grains vont sécréter de l'auxine au niveau l'apex du coléoptile.
Pour prélever la bouture : Prélevez la bouture de la plante mère. Sectionnez-la sous un œil, à l'aide d'une paire de ciseaux ou d'un sécateur propre, idéalement sous un angle de 45°. Réduisez le feuillage en ne conservant que 3 feuilles en haut de la bouture.
Comment savoir si le bouturage a marché ? Les boutures ne prennent pas à tous les coups. Vous aurez réussi si, après 3 à 4 semaines, vous observez de nouvelles pousses au niveau des yeux.
Si le grain ne tient pas de lui-même, placez une petite ligature en raphia. Placez ensuite votre bouture en terre et maintenez le substrat humide. En germant, le grain d'avoine produit de l'auxine qui semble profiter aux tissus de croissance de la bouture et favoriser, ainsi, la formation des racines adventives.
Hormone de bouturage maison avec des grains de céréales
Alors, dans le bas de votre bouture, mettez un grain de blé, d'avoine ou d'orge et laissez germer. Au fil du temps, le grain commencera à secréter et ainsi favorisera l'enracinement. Pour activer préalablement votre grain, laissez-le poser dans un coton humide.
Dans un verre transparent, disposez la bouture dans l'eau – si possible, placez aussi un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement des racines à venir ; sinon changez l'eau régulièrement. À l'apparition des premières racines, surveillez bien les boutures.
Il est possible de multiplier les pieds de géranium en effectuant du bouturage. Vous pouvez effectuer cette opération entre août et septembre. Pour bouturer le géranium, coupez juste en dessous des feuilles et trempez la bouture dans l'eau jusqu'à l'apparition de racines.
L'aspirine va donc favoriser le développement des racines au niveau des boutures. Placez quelques cachets (non effervescents) dans un verre et ajoutez un peu d'eau. Remuez jusqu'à obtenir une pâte blanchâtre. Trempez-y la base des boutures pendant quelques heures pour qu'elles puissent absorber la substance.
Les racines doivent avoir de la place pour se développer, c'est pourquoi l'on creuse un trou au moins égal à deux fois la taille de la motte en tous sens. Griffez ensuite le fond du trou puis placez un mélange de compost et de bon terreau sur une couche équivalente à 20% du volume du trou, ajoutez des mycorhizes.
Les figuier, grenadier, actinidia (kiwi) et vigne sont également faciles à multiplier par bouturage. Pour les autres arbres fruitiers, pommiers, pruniers, cerisiers, poiriers, le résultat n'est pas garanti mais ça ne coûte rien d'essayer. Et si ça marche, vous aurez fait de belles économies.
Les cactus, les euphorbes, l'Opuntia ou encore les plantes grasses sont les plantes les plus faciles d'entretien et sont par ailleurs très tendance en ce moment. Originaires du milieu désertique, elles s'épanouissent au soleil et dans les pièces où la température est supérieure à 10 °C ou 12 °C.
A bouturer, au printemps
Antémis, aster, géraniums, fuchsias, dahlias, capucine, clématite, glycine... La période s'y prête relativement bien avant les fortes chaleurs de l'été et au démarrage de la végétation.
Les œillets, les primevères et les violettes sont les trois principales fleurs que l'on peut bouturer durant l'hiver. Même si les boutures sont exposées aux gelées, elles s'enracinent doucement au cours de l'hiver et forment des plantules déjà prêtes fleurir au printemps.
Les boutures n'ayant pas de racines pour s'alimenter en eau, il faut les arroser sans excés au pulvérisateur, ou par capillarité en faisant tremper un moment la base des pots dans l'eau d'une soucoupe.
Elles sont elles aussi sensibles au froid. Pour les protéger, vous pouvez les placer sous un châssis ou tunnel l'hiver ou encore sous un film. Cela les mettra à l'abri des variations de températures et du froid. Astuce maison : vous pouvez couper une bouteille en plastique et la poser sur vos boutures.
On coupe juste au-dessus d'une petite branche secondaire ou, dans le cas d'une plante à tige unique, d'un bourgeon dormant reconnaissable à un renflement. Plusieurs préfèrent couper à un angle de 45˚, mais une coupe droite donnera aussi de bons résultats.