Temps d'exposition :
Et ce, hors activité professionnelle ! », « Les jeunes, eux, passent 4h11 par jour devant les écrans, une heure de plus qu'il y a 10 ans. Et le pourcentage d'ados passant plus de 3 heures par jour devant un écran a explosé, en particulier chez les garçons entre 15 et 17 ans. »
Le temps d'écran maximal recommandé est de moins d'une heure par jour. Même si l'enfant est attiré par les couleurs, le mouvement et les sons produits par les écrans, il est généralement trop jeune pour comprendre tout ce qu'il observe.
Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.
Enfants de moins de 3 ans: aucun écran ou seulement quelques minutes. Enfants entre 3 et 5 ans: 30 minutes par jour au maximum. Enfants entre 6 et 9 ans: 1 heure par jour au maximum. À partir de 10 ans, les enfants peuvent rester plus longtemps devant les écrans.
Deux heures par jour d'exposition aux écrans serait un maximum. Moins pour un smartphone et un peu plus pour un ordinateur tenu à plus de 50 cm, car plus la source est éloignée, moins la lumière pénètre dans l'œil.
Chez l'adulte, mettre fin à la cyberdépendance ou agir en prévention peut passer par plusieurs petits gestes simples : mettre en pause les notifications, supprimer les applications chronophages et inutiles, définir les situations « à risque » pour mieux les appréhender, trouver de nouvelles activités sans écran, etc.
Le temps conseillé devant un écran pour les adolescents par les experts est de 120 minutes par jour. Cette limite permet de réduire l'impact des outils numériques sur leur santé, et de leur faire garder un rythme naturel, en accord avec leur développement physiologique et cognitif.
Certains ados en viennent à éprouver une sensation de vide quand ils ne sont pas devant leur écran», prévient Jean-François Biron. Il importe aussi de rappeler que l'utilisation des écrans stimule les mêmes zones du cerveau que la consommation d'alcool et d'autres drogues, explique Jean-François Biron.
Je conseille d'abord de parler avec lui et de voir de quelle façon il réagit, mais de ne surtout pas le menacer. On peut rencontrer un médiateur (éducateur, médecin), se rendre dans un centre médico-psychologique (CMP), une association. Avec un médiateur, il n'y a pas de lien affectif, la parole est plus facile.
la lumière bleue émise par les écrans contribue à bloquer la production de mélatonine et favorise ainsi l'éveil, même à des niveaux faibles d'exposition ; les activités sur écrans maintiennent notre cerveau dans un état d'excitation intellectuelle peu propice à l'endormissement.
Une utilisation prolongée des écrans peut causer une sécheresse oculaire (du fait qu'on cligne cinq fois moins des yeux quand on regarde un écran), une fatigue visuelle, une vision trouble, des maux de tête, des yeux qui chauffent ou qui picotent de même qu'une perte d'attention ou de concentration.
Situation en France. Les écrans sont entrés dans les habitudes quotidiennes des Français : 92 % des familles sont équipées d'au moins un écran Internet et ⅔ d'entre elles s'y connectent tous les jours. Le temps moyen passé sur internet par jour et par personne est de 1h28.
L'objectif n'est pas de les abandonner à leur propre sort, ne plus être là pour eux mais au contraire ! c'est donner la possibilité à nos enfants d'être libre, tout en respectant les règles. Connaître le bien du mal, avoir conscience du danger, et prendre conscience que la vie en société demande d'être altruiste.
En effet l'abus de temps passé sur les écrans, associé à une certaine fragilité en nous, peut avoir des conséquences négatives sur notre développement personnel, voire nous plonger dans une totale dépendance. C'est ce qu'on appelle la cyberaddiction.
En cas de besoin, renseigne-toi auprès de Drogues Info Service : http://www.drogues-info-service.fr ou 0 800 23 13 13. C'est anonyme et gratuit !
La dépendance au jeu vidéo désigne un trouble psychologique caractérisant un besoin irrésistible et obsessionnel de jouer. On parle d'addiction quand l'activité devient le principal centre d'intérêt, voire l'unique, au détriment des autres (relationnelles, artistiques, scolaires, sportives…)
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau, comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
La dépendance à un produit ou à un comportement complique souvent le sevrage. Il est généralement recommandé de consulter un addictologue avant tout arrêt définitif d'une addiction. On fait le point sur ce spécialiste. L'addictologue est un médecin spécialisé dans les addictions physiologiques et psychologiques.