Une fois que votre enfant a révélé un mensonge, voici ce qu'il est bon de dire pour favoriser le renforcement positif : « J'apprécie que tu m'ais dit la vérité. Je suis aussi heureux que tu te sois libéré de ce mensonge. » « Même si tu m'as menti aujourd'hui, je sais que tu préfères généralement la vérité. »
Mettez des mots sur l'émotion que vit votre enfant ou encore sur ses désirs. Vous l'aiderez ainsi à comprendre pourquoi il n'a pas dit la vérité. Par exemple : « Tu aurais bien aimé ne pas accrocher le vase, n'est-ce pas? » Évitez d'avoir une réaction trop négative à un mensonge.
Mentionnez votre ouverture à la discussion et dites que si votre jeune choisit de vous avouer un mensonge, il aura plus de chances que la conséquence soit moins grave. Par exemple, vous pouvez lui dire: «Je pense que tu me dis un mensonge.
Inutile donc de dire à l'ado qu'on ne pourra plus jamais lui faire confiance. » Elle suggère plutôt de lui poser la question : « Qu'est-ce qui t'as empêché de me dire la vérité ? » Et de lui demander comment il ou elle va. Un mensonge peut cacher un mal-être.
Selon Isabelle Drolet, le mensonge fait partie de l'ADN des ados. «L'adolescent va tester les limites de ses parents, dit-elle. Il faut tenter de maintenir un certain cadre pour que la relation parent-enfant demeure intacte, avec une communication ouverte et une confiance mutuelle.»
La meilleure solution est d'aider petit à petit le mythomane à prendre conscience de la fausseté de sa réalité. Pour cela, vous pouvez confronter son discours avec des éléments qui ne sont pas en adéquation avec celui-ci, tout en ayant à l'esprit que la mythomanie peut être une maladie grave.
La caractéristique la plus importante pour savoir si notre enfant nous ment est le langage non verbal, c'est-à-dire lorsque qu'il raconte "sa vérité", si nous voyons qu'il ne cesse de bouger, s'il est plus agité que d'habitude ou s'il esquive notre regard, ce peut être un signe de mensonge.
Rappeler ses valeurs face au mensonge. La confiance est la valeur la plus mise à mal dans le mensonge. Expliquez à votre enfant pourquoi le besoin de confiance est important pour vous. Vous pouvez même lui dire ce qu'il pourrait advenir si la confiance n'existait plus dans votre relation.
L'enfant ment car il a peur d'être puni pour ses bêtises
Tout simplement parce qu'ils ne font pas la distinction entre le réel et l'imaginaire. Néanmoins, ce sont nous, les adultes, qui apprenons à nos enfants à mentir en leur faisant craindre la punition.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
1) Pose-lui des questions surprenantes
En effet tu pourras facilement prendre au dépourvu un menteur, en lui posant des questions plutôt embarrassantes auxquelles il ne pourra pas s'attendre, afin de réduire en pièces ses soi-disant alibis.
C'est l'obstination et la tendance constante des patients à présenter leurs récits comme « réels », tout en sachant qu'ils sont contraires à la réalité matérielle de la perception, qui paraît être le trait spécifique du mensonge pathologique.
Quand vous êtes sûr d'être face à un comportement manipulateur, trouver la bonne attitude. Ne minimisez pas, mais ne dramatisez pas non plus. Il est important de montrer avec calme, que vous n'êtes pas dupes. Demandez lui de faire autrement.
Les enfants tyrans comme les adultes tyranniques, manipulateurs pervers narcissiques ne sont pas heureux. Ils sont toujours en colère, ils veulent toujours plus, ils sont aigris et jaloux. Leurs attitudes hautaines et leurs dédains pour les autres font qu'ils sont souvent rejetés.
Définition de la mythomanie : qu'est-ce qu'un mythomane ? La mythomanie est une maladie relevant de la psychiatrie. Le terme psychiatrique de "mythomane" désigne une personne présentant une tendance compulsive à raconter des mensonges et à inventer des histoires : on parle de fabulations.
Il faut aussi dire que l'insolence peut devenir un mécanisme de défense lorsque l'ado ne se sent pas respecté par l'adulte. Les ados possèdent un sens aigu de la justice même à leur très jeune âge. Lorsqu'une punition, une humiliation, un hurlement, lui paraît injustifié, il peut se renfermer et devenir insolent.
Si vous savez qu'il a menti, il n'est pas nécessaire de lui demander : « As-tu vraiment fait X? », pour ensuite le punir davantage parce qu'il ment de nouveau face à cette situation stressante. Il est préférable de simplement dire : « Je sais que tu as menti sur ceci… Voici pourquoi ce n'est pas une bonne idée. »
Une citation au hasard ? >> Quand un menteur est découvert, soit il s'énerve, soit il fait la victime.
Besoin de compenser un vide existentiel, exposition à des situations stressantes voire insurmontables, le mythomane transforme une réalité qui le rend malheureux. Dans l'enfance, un des parents était absent ou trop préoccupé pour bien s'occuper de lui et il a souvent manqué d'affection ou de soutien psychologique.
Les adolescents auront parfois tendance à mentir lorsque vous posez trop de questions, que vous les encadrez à l'excès ou que vous vous inquiétez pour rien (à leurs yeux…). C'est souvent le principe de « ce qu'on ne sait pas ne fait pas mal… » Ils vous mentiront alors pour se défaire d'une emprise trop étouffante.