L'exemple le plus connu consiste en effet à expédier une roquette remplie d'iodure d'argent ou d'azote liquide directement dans les nuages afin de provoquer, en réaction, des changements de phase chez les gouttelettes d'eau qu'ils contiennent. On joue donc à condenser ou disperser les particules d'eau.
Les substances les plus généralement utilisées sont la neige carbonique et l'iodure d'argent pour initier la phase glace, et le chlorure de sodium pour former des gouttelettes de nuage plus grosses.
Une autre technique, bien plus répandue pour provoquer une pluie artificielle et appelée l'ensemencement des nuages, consiste à ajouter certaines substances ou produits chimiques, comme l'iodure d'argent, aux nuages pour provoquer de la pluie ou de la neige.
Les nuages sont constitués de minuscules gouttelettes d'eau qui, selon les lois de la gravité, devraient tomber au sol. Au lieu de cela, elles restent en l'air. La taille des gouttelettes d'eau qui composent un nuage est la clé de sa flottabilité.
Des gouttelettes sont créées à la base du nuage lorsque les courants d'air chaud ascendants et chargés d'humidité rencontrent des conditions favorisant la condensation de la vapeur d'eau (c'est le mode de formation du nuage).
Le cumulus :
Ce sont ceux qu'on appelle "nuages de beau temps" et que l'on voit très fréquemment en été. Ils ont un aspect moutonneux et ont une durée de vie de 5 à 40 minutes.
Les nuages sont constitués de cristaux de glace et de gouttelettes d'eau. La température est comprise entre 2°C et -30°C.
La nuit, en absence de soleil, la terre se refroidit par rayonnement. Cette perte d'energie est associée à un refroidissement et donc une baisse des températures. Par ciel clair, il n'y a pas réémission du rayonnement énérgétique des nuages vers la terre.
Le mouvement des nuages est dû principalement à l'état des masses d'air et ces masses d'air évoluent selon des règles régies en grande partie par la mécanique des fluides. Cette force dévie légèrement les mouvements des masses d'air ce qui donne le sens de rotation ce celles-ci.
Une fois que des milliards de gouttelettes se réunissent, cela forme un nuage bien visible. Et tant que le gaz et l'eau qui le forment sont plus chauds que l'air environnant, il flotte et bouge selon le vent. Ainsi, certains nuages hauts comme les cirrus vont à plus de 160 km/h.
L'opération consiste à tirer depuis des avions ou des canons au sol, des projectiles d'iodure d'argent dans les nuages. Cette méthode, appelée « ensemencement de nuages » permet d'augmenter la condensation dans le ciel ce qui provoque une pluie artificielle.
Il existe deux façons de créer ces précipitations. La première consiste à utiliser d'énormes canons qui vaporisent les particules vers les nuages ; la seconde repose dans l'usage d'avions qui déversent les particules d'iodure d'argent en passant au-dessus des nuages.
Il s'agit de créer ce qu'on pourrait appeler une « mousson artificielle ». Dans la nature, ce phénomène climatique se produit à la suite de la rencontre en hauteur entre une masse d'air chaud montant du sol et une masse d'air humide provenant de l'océan, engendrant une série de pluies.
Inversement, les nuages disparaissent (en réalité, ils s'évaporent) lorsque la quantité de vapeur d'eau diminue ou qu'il fait un peu plus chaud. Si on reprend l'exemple du brouillard, ce dernier se dissipe en général au cours de la matinée dès que la température de l'air a assez remonté.
Schématiquement, la chaleur que la Terre reçoit entraîne l'évaporation de l'eau à la surface des océans. La vapeur d'eau atmosphérique qui en résulte est transportée par les vents et peut se condenser en nuages quand l'air se refroidit en altitude en présence d'un nombre suffisant de particules en suspension.
C'est pourquoi Dubaï a fait appel à une technologie innovante, développée en collaboration avec l'université britannique de Reading. Pour plus de détails, cette dernière consiste à envoyer des drones dans le ciel, qui vont ensuite émettre des décharges électriques dans les nuages, via des lasers concentrés.
En fait il peut se déplacer à plus de 200 Km/h et paraitre immobile, car il se "crée" à l'approche immédiate du sommet, se détruit aussitôt passé le sommet, et le début du nuage passe en quelques secondes le sommet avant de disparaitre.
Les nuages se forment par condensation de vapeur d'eau, c'est-à-dire par passage de l'eau qu'ils contiennent de l'état gazeux à l'état liquide.
Contrairement aux apparences, le vent ne pousse pas les nuages.
Cela s'explique par le fait que les gouttelettes sont en mouvement à l'intérieur du nuage et que notre atmosphère n'est pas statique.
La nature de la diffusion est dépendante de la dimension des arrangements moléculaires. Les nuages apparaissent blancs en raison de la diffusion de la lumière par les grosses gouttes d'eau. Les nuages apparaissent gris ou noirs s'ils arrêtent tout ou une partie de la lumière (ombre propre).
Les nuages vont émettre à leur tour de l'énergie vers l'espace et vers la Terre sous forme de rayonnement. Le sol absorbe les rayons émis par les nuages et se réchauffe un peu. Par la suite, le sol réchauffe l'air qui est au-dessus.
Les nuages les plus élevés, qui occupent l'étage supérieur de la troposphère sont constitués de millions de minuscules cristaux de glace (préfixe: Cirr ou Cirro) et comprennent les genres Cirrus, Cirrocumulus et Cirrostratus.
Cette vapeur renfermée dans l'atmosphère se condense et forme les nuages, qui sont constitués de milliards de gouttelettes d'eau et de glace : avec une densité d'eau d'environ 0,5 g par mètre cube, un nuage de 100 kilomètres cubes peut ainsi peser jusqu'à 500 000 000 kilos !
Cumulus, stratus, cirrus, que sont ces nuages et sont-ils signes que la pluie est proche ? Voici cinq types de nuages faciles à reconnaître.