Combien coûte l'intervention d'un commissaire-priseur? Pour un inventaire complet d'une demi journée, il faut compter entre 400 et 500 euros. Si l'estimation est demandée par un juge, les tarifs sont fixés par la loi et le montant est dégressif en fonction de la valeur des objets.
La méthode la plus simple, pour la plupart des meubles et appareils, consiste à partir de la valeur du neuf et d'appliquer ensuite un coefficient de vétusté ou d'obsolescence. Des grilles d'évaluation spécifiquement dédiées à cet usage sont disponibles sur le web.
L'inventaire de succession est réalisé par un notaire, un huissier ou un commissaire judicaire, qui évalue, pièce par pièce, chaque objet, afin de lui attribuer un prix.
La meilleure solution est de prendre contact avec un commissaire-priseur pour obtenir une estimation gratuite d'un objet de brocante par exemple. En effet, ce dernier vous donnera une indication quant à la valeur de vos objets anciens dans les plus brefs délais.
La rémunération du commissaire priseur en matière volontaire est libre. La commission qu'il perçoit sur la vente d'un objet mis à prix est directement liée à la somme atteinte lors de l'adjudication. Le vendeur cède généralement 7 % et l'acheteur 9 % du prix atteint.
Faire appel à un commissaire-priseur pour faire estimer son bien est une solution adoptée par de nombreux antiquaires et revendeurs. Il va procéder à l'estimation de vos objets généralistes, tels que les tableaux anciens, les meubles anciens, les œuvres, les livres, ou les bijoux anciens…
Faire intervenir un commissaire-priseur permet non seulement le recensement des biens mobiliers, mais également leur estimation article par article. Concrètement, le notaire, le commissaire-priseur et les héritiers se rendent au domicile du défunt et là, l'inventaire successoral peut débuter.
Un des points essentiels dans l'estimation d'un meuble ancien est de regarder son assemblage. Un critère qui ne trompe pas pour reconnaître si un meuble est ancien est la présence de chevilles sur son corps et sur ses portes. Les tiroirs du meuble peuvent également donner des indices sur la qualité de l'objet.
Les biens sont évalués à leur valeur vénale c'est-à-dire à leur prix sur le marché de l'occasion. Votre agence immobilière et votre notaire peuvent vous aider à procéder à l'évaluation.
Avec la loi Hoguet, vous l'aurez compris, il est tout à fait possible et normal de faire estimer gratuitement son bien par une agence immobilière. Comment ? Il suffit de s'adresser à votre agence et d'en faire la demande.
L'outil Patrim, conçu à partir des données de l'administration fiscale, vous permet également de connaître le prix de vente des biens immobiliers (logement ou terrain) correspondant à vos critères.
La valeur des meubles meublants ne peut être inférieure à 5 % de la valeur des autres biens mobiliers et immobiliers de la succession composant l'actif successoral (la valeur totale des biens formant la succession du défunt) et avant déduction du passif (les dettes).
Pour vendre un objet ou une œuvre d'art aux enchères, il suffit de prendre contact avec l'un des opérateurs de ventes volontaires . Le commissaire-priseur donne une première estimation et étudie les meilleures conditions de vente : catalogue, publicité...
Les biens dont le défunt était usufruitier. Lorsque le défunt ne détenait que l'usufruit d'un bien - c'est-à-dire le droit d'en jouir ou d'en percevoir les revenus -, cet usufruit s'éteint à son décès et n'entre pas dans la succession.
Sachez que sur le plan de la loi, il ne faut pas vider la maison après décès avant que votre notaire n'ait procédé à la clôture de la succession. Le délai dépendra donc du temps que prendra la succession chez le notaire.
Si vous avez pour projet de vendre vos objets de collection, vous pouvez vous tourner vers les commissaires-priseurs pour les faire estimer.
Il faut choisir son commissaire-priseur en fonction des biens qui doivent être inventoriés. Si le défunt détenait beaucoup de porcelaines par exemple, il est alors préférable de faire appel à un commissaire-priseur spécialisé dans ce domaine d'expertise.
1 % pour la tranche du prix comprise entre 200 000,01 euros et 350 000 euros ; 0,5 % pour la tranche du prix comprise entre 350 000,01 euros et 500 000 euros ; 0,25 % pour la tranche du prix excédant 500 000,01 euros ; En toute hypothèse, il ne peut dépasser 12 500 euros.
Après le bac
5 ans pour obtenir, dans un premier temps, un diplôme en droit et un autre en histoire de l'art de niveau bac+3. Suit un stage pratique (rémunéré) de 2 ans, obligatoire pour obtenir le titre de commissaire-priseur judiciaire. Accès par examen.
Devenir Commissaire priseur : formation nécessaire
Les épreuves de l'examen sont très complètes et difficiles. Elles touchent à l'art et au droit et se composent d'épreuves écrites et orales. Le stage dure deux ans et est obligatoirement rémunéré.