Le participe présent exprime une action. Il est formé du radical du verbe suivi de la terminaison -ant et est invariable. L'adjectif verbal exprime une qualité. À la différence du participe présent, il ne peut pas être suivi de compléments du verbe et surtout, il varie en genre et en nombre.
L'adjectif verbal est un adjectif créé à partir d'un verbe. Il se termine toujours par -ant, comme le participe présent. Contrairement au participe présent (exemple : les oiseaux sachant parler sont rares), il suit la règle des adjectifs et s'accorde en genre et en nombre avec le nom.
Participe présent et adjectif verbal se distinguent par la variabilité : alors que le participe est invariable, l'adjectif verbal s'accorde en genre et en nombre, comme tout adjectif (décision de l'Académie, 1679). Sur le plan syntaxique, ils peuvent tous deux exercer la fonction d'un adjectif épithète ou apposé.
Pour distinguer participe passé et adjectif on considère la syntaxique : le participe passé admet des compléments de verbes, COD, COI et CC, alors que l'adjectif n'admet que des compléments d'adjectifs.
La formation du participe présent
Pour la plupart des verbes, le participe présent est formé : du radical de la première personne du pluriel (nous) de l'indicatif présent; de la terminaison -ant.
Le participe présent peut être employé comme verbe ou comme adjectif. Lorsqu'il est employé comme verbe, il exprime une action. Il est alors invariable. On peut le remplacer par un autre temps du verbe, précédé de « qui, comme, lorsque,… » et il peut être également précédé de la préposition « en ».
Par exemple si c'est une partie d'un verbe conjugué à un temps composé (avec un sujet, donc), ce sera un participe passé. Par exemple on écrit « il a mangé » (verbe conjugué au passé composé, sujet « il ») mais « c'est bon à manger » (complément de « bon », pas de sujet).
Le participe passé se forme à partir d'un verbe. En général, il se comporte comme un adjectif qualificatif, s'accordant en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte. C'est ce cas que nous abordons aujourd'hui. -l'auxiliaire être : dans ce cas il s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe.
Le participe présent est un mode impersonnel de la conjugaison des verbes français. Il donne au verbe une valeur d'adjectif. Il est le plus souvent actif. Il sert également à construire le gérondif.
Pour trancher entre -ent et -ant à la fin d'un mot, il faut toujours penser à regarder si le mot en question est un participe présent ou bien un adjectif ou un nom. Si l'on a affaire à un participe présent, on est certain que la terminaison sera -ant.
Le participe passé peut avoir plusieurs terminaisons, c'est un verbe conjugué à un temps composé. Le participe présent se termine par -ant, il est invariable.
Ex. : le participe présent de fatiguer = fatiguant alors que l'adjectif verbal correspondant = fatigant (sans la voyelle "u" après le "g"). le participe présent de communiquer = communiquant et son adjectif verbal = communicant (le "qu" se transforme en "c").
Les participes présents fleurissent dans de nombreux textes. Si on ne doit pas se priver de ce procédé syntaxique, il faut en faire un usage modéré. Ils alourdissent les phrases, freinent la lecture et pénalisent le style.
Le participe passé employé avec un nom s'accorde comme un véritable adjectif qualificatif. Il prend un -e au féminin et un -s au pluriel. Ex.: L'avoine coupée - les foins coupés - les avoines coupées. Écrivez le participe passé des verbes entre parenthèses.
Observons le verbe intriguer et ne confondons pas le participe présent, le gérondif et l'adjectif verbal. - le participe présent des verbes se termine par le suffixe -ant, placé juste après le radical du verbe, et il est invariable :intriguant.
Pour trouver le COD, la bonne question à se poser est QUOI ? ou QUI ? juste après un verbe. On obtient ainsi une phrase composé de la manière suivante : sujet + verbe + quoi ou sujet + verbe +qui.
Il représente l'être ou la chose qui reçoit directement l'action que fait le sujet. Je conduis la voiture. Maman fait les gâteaux. Pour reconnaître le complément d'objet direct, on pose la question "qui ?" ou "quoi ?" après le verbe.
Lorsque le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "être", il s'accorde en genre et en nombre avec son sujet. ex. : Nous sommes parti(e)s. Lorsque le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "avoir", il ne s'accorde pas en genre et en nombre avec son sujet. ex. : Nous avons essuyé la vaisselle.
Le verbe conjugué est généralement placé après le sujet de la phrase. Petite astuce : si on ajoute hier, demain ou aujourd'hui en début de phrase, il change de forme. Il est donc conjugué. Attention : un verbe conjugué peut avoir comme complément un verbe à l'infinitif.
Le participe passé s'accorde toujours en genre et en nombre avec le sujet, même si ce dernier est placé après le verbe. Les bonnes nouvelles sont mieux accueillies que les mauvaises. Ont été achetés des outils et de la peinture.
Le participe présent est une forme verbale qui marque une action et qui peut avoir un complément d'objet ou de circonstance. Il est invariable. Il se forme sur le radical de la 1ère personne du pluriel du présent de l'indicatif, auquel on ajoute la désinence –ant. Exemple : Nous allons » allant.
Le mode participe est impersonnel c'est-à-dire qu'il n'est pas précédé des pronoms je, tu, il, nous, vous et ils. L'usage le plus courant du participe est de pouvoir désigner le verbe comme un adjectif tout en gardant ses propriétés de verbe.
Navigant, e, adjectif issu du verbe naviguer, s'écrit sans u : le personnel navigant d'une compagnie aérienne ; les navigants. Naviguant, participe présent de naviguer, garde le u de l'infinitif comme toutes les formes conjuguées du verbe : avis aux bâtiments naviguant en Manche et en mer du Nord.