Un sport, des balades, de l'art, un voyage… Cela permettra de se changer les idées, de prendre l'air, de s'échapper du chagrin pour pouvoir reprendre sa vie sereinement. Dans cette période, il faut faire attention à ne pas oublier le ou les autres animaux de la famille qui vivent eux aussi une période de deuil.
La psychologue Julie Axelrod a écrit que «perdre son chien c'était perdre bien plus qu'un animal de compagnie»: on perd un amour inconditionnel et un compagnon qui offre du confort et de la sécurité. Un tel décès perturbe aussi les habitudes de toute une famille –plus que la mort d'un ami ou d'un proche ne le ferait.
Demander du soutien
Certains croyant vous soutenir, tenteront de minimiser la perte ou votre proposeront d'adopter un nouvel animal. N'hésitez pas à leur dire que vous faites face à un véritable deuil et que vos émotions ne sont pas ridicules. Ils devront aussi comprendre que votre animal n'est pas interchangeable.
Tendez l'oreille, écoutez son message et transmettez le vôtre en pensée. Lorsque vous aurez échangé votre amour et vos pensées, remerciez-le, laissez-le repartir, sachant que vous vous retrouverez de l'autre côté. Puis, regardez à nouveau ce lieu d'harmonie où vous êtes, avec sérénité et apaisement.
D'un point de vue religieux, le christianisme soutient traditionnellement que les animaux n'ont pas de vie après la mort. Néanmoins, le pape Jean-Paul II a affirmé en 1990 que les animaux ont une âme et sont aussi proches de Dieu que les êtres humains.
La personne qui vient de perdre son animal va pouvoir exprimer son chagrin une journée mais s'il en parle plusieurs jours, il s'entend souvent dire : « Il faudrait que tu passes à autre chose maintenant » ou « Tu devrais peut-être reprendre un chien ». Ce manque de compréhension crée un sentiment d'isolement fort.
Il est tout à fait normal d'aimer autant son animal et de le considérer comme un membre de la famille. Vous en prenez soin et il dépend de vous. Donnez-lui autant d'amour que vous voulez et soyez fier de l'aimer !
Deux chiens vivant ensemble interagissent en permanence de manière discrète. Quand l'un d'eux meurt, l'autre peut très bien se sentir sous-stimulé et même s'ennuyer. Mais en le stimulant mentalement, vous pourriez combler le vide créé afin de l'aider à s'adapter.
Il ne faut pas reprendre un chien pour remplacer celui que l'on a perdu. Il est impératif d'attendre que le deuil soit fait. Vous devez accepter la mort de votre animal de compagnie avant de projeter l'adoption d'un autre chien.
Caressez votre chien
Elles sont d'ailleurs associées à l'animal de compagnie. Pour montrer votre affection à votre chien, il faut prendre le temps de le caresser et de le câliner chaque jour. Mais pour vraiment lui montrer que vous l'aimez et qu'il s'en rende compte, attardez-vous sur la zone des oreilles.
Nous témoignons notre tendresse envers un autre humain de cette façon, alors nous agissons de même avec notre animal de compagnie. Il est vrai que beaucoup de chiens apprécient les câlins et adorent recevoir des bisous sur le museau ou sur la tête.
Lorsque vous parlez à votre chien, vous êtes persuadés qu'il a tout compris ? Vous avez bien raison ! Une étude hongroise publiée dans la revue américaine Science (29/08/2016) démontre que le cerveau des chiens prête attention à la fois à ce que nous disons et à la manière dont nous le disons.
Vous pouvez confier la dépouille de votre animal de compagnie à un vétérinaire pour qu'il se charge de le faire incinérer par un crématorium animalier.
Si votre animal n'est pas identifié, vérifiez auprès des vétérinaires, des refuges ou des associations animales près de chez vous s'il n'a pas été retrouvé. Votre mairie peut également vous donner les coordonnées du service de ramassage et de la fourrière compétents pour le territoire de la commune.
Vous devez contacter un service d'équarrissage. Vous pouvez contacter l'entreprise de votre choix. Les conditions d'enlèvement et de paiement dépendent de l'entreprise choisie. Vous devez déclarer la mort de votre animal sur le site de l'Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE).
Votre chien vous suit car il est anxieux lorsqu'il se retrouve seul. Il y a certains chiens qui suivent leur maître de partout pour une autre raison : ils font preuve d'hyperattachement à leur maître et ont du mal à rester apaisés lorsqu'ils sont seuls.
L'avis de Nicolas Greveldinger, comportementaliste canin :
« Ce n'est pas tout noir ou tout blanc ! Cela dépend du caractère du chien. Pour un chien qui se sent très sûr de lui, dormir dans le lit avec son maître va renforcer ce penchant. D'autant que le lit, c'est le seul endroit où il est plus haut que les humains.
Il se peut qu'une personne domine, mais qu'il reconnaisse l'autorité de toutes. Ainsi, si Madame sort seul le chien, si ce dernier lui obéit, c'est qu'il s'agit bien de sa maîtresse. En revanche, si votre chien semble mieux obéir à un membre de la famille qu'à un autre, c'est qu'il a surtout appris à vous connaître.
Les chiens ont une idée de l'heure qu'il est, ce qui leur permet de se réveiller chaque jour au même moment. Ils peuvent aussi attendre le moment de la promenade. En revanche, leur notion de la durée n'est pas identique à la nôtre. Ils ne vieillissent pas de la même façon que nous non plus.
Vous ne devez pas forcément reprendre un chiot qui lui ressemble en tout point. Je vous conseillerais plutôt de trouver un chiot ou un chien qui a une couleur de robe différente. Cela vous évitera les comparaisons qui feront passer votre nouveau compagnon comme une pâle copie de l'ancien.