Pour mettre en œuvre une assurance prévoyance, il faut adhérer à un contrat d'assurance. Appelée assuré, la personne qui souscrit à un contrat de prévoyance doit verser mensuellement des cotisations pour bénéficier de garanties lui permettant de faire face à des risques spécifiques.
Précision : le salarié n'a rien à faire pour le déclenchement de la prévoyance; c'est à l'employeur qui a souscrit la prévoyance de faire le nécessaire. Conseil DDT : le salarié peut faire une demande d'avance sur la prévoyance.
L'objectif principal de la prévoyance en entreprise est de compléter les indemnités de l'Assurance maladie en cas d'arrêt de travail, d'incapacité ou d'invalidité. Grâce à la prévoyance, le salarié peut bénéficier d'un maintien de son salaire même en cas d'interruption de travail.
La prévoyance versée par la Sécurité sociale
La prise en charge de l'organisme de santé intervient à la suite d'un délai de carence. Ce dernier est de 3 jours dans le cadre d'une entreprise publique et de 2 jours dans la fonction publique.
La cotisation prévoyance est soit : partiellement prise en charge par l'employeur, dans ce cas le salarié paie le reste à sa charge ; intégralement prise en charge par l'employeur, dans ce cas le salarié n'aura plus rien à payer.
La prévoyance est obligatoire pour tous les cadres, quel que soit le secteur d'activité ou la taille de l'entreprise. C'est la convention collective des cadres de 1947 qui a instauré cette règle. Depuis, elle a été reprise par l'Accord national interprofessionnel (ANI) de 2017.
Tant que le contrat de travail n'est pas rompu, l'employeur peut pratiquer la subrogation : il perçoit les indemnités journalières de l'organisme de prévoyance et la part de la Sécurité sociale et verse le salaire directement au salarié. Dans le cas contraire, c'est le salarié qui perçoit directement les prestations.
L'assurance prévoyance prévoit ainsi le versement en capital ou une rente pour les ayants-droits du défunt. Individuelle ou collective, l'assurance prévoyance est aussi un complément indispensable pour faire face à une perte de revenus ainsi qu'une protection sociale complémentaire à celle du régime obligatoire.
Les risques couverts par les contrats de prévoyance
Le décès et perte totale et irréversible d'autonomie. L'incapacité de travail. L'invalidité
Sur le bulletin de salaire, on trouve une ligne dédiée aux cotisations de prévoyance. Il est possible que les cotisations relatives à la prévoyance complémentaire soient soumises à des taux différents. Dans ce cas, chaque cotisation de prévoyance sera inscrite sur une ligne du bulletin de paie.
Dans certains cas, l'affiliation des salariés au contrat de prévoyance est obligatoire : Lorsque la mise en place du contrat de prévoyance découle d'un accord de branche ou d'une convention collective. Tous les salariés ou la catégorie visée par l'accord collectif doivent s'affilier.
La cotisation prévoyance peut être répartie entre votre employeur et vous-même, ou être payée en totalité par votre employeur.
Aussi appelée « 1,5% patronal », l'assurance prévoyance des cadres en entreprise est obligatoire. Cette dernière garantit une couverture du risque décès, en plus des cotisations pour le régime de la Sécurité sociale. Toutefois, ce contrat d'assurance n'est pas respecté par la totalité des employeurs.
Les garanties de prévoyance sont maintenues pendant une durée égale à celle du dernier contrat de travail ou, le cas échéant, des derniers contrats de travail lorsqu'ils sont consécutifs chez le même employeur. Cette durée est appréciée en mois, le cas échéant arrondie au nombre supérieur.
Comme leur nom l'indique, les contrats de prévoyance individuelle sont souscrits individuellement et protègent l'assuré, son conjoint et ses enfants. Leur objectif est de minimiser les conséquences financières que peuvent provoquer un accident, une maladie ou un décès.
Une assurance prévoyance permet de se protéger contre tous les risques liés à la personne. La prévoyance couvre des risques lourds, tel que le décès, l'incapacité, l'invalidité et la dépendance. Découvrez comment ce type de contrat peut vous mettre à l'abri, ainsi que vos proches.
Une protection pour les proches en cas de décès
Contrairement à ce que pensent certaines personnes, un contrat prévoyance profite non seulement à l'assuré, mais aussi à sa famille. En cas de décès, ses proches pourront se tourner vers l'assureur afin d'obtenir un capital.
L'employeur doit faire bénéficier tous ses salariés, quelle que soit leur ancienneté dans l'entreprise, d'une complémentaire santé d'entreprise. Cette couverture permet au salarié de compléter ses remboursements de frais de santé en plus de la partie remboursée par la Sécurité sociale.
Si vous êtes salarié et que vous avez plus d'un an ancienneté, alors la loi oblige votre entreprise à verser un complément de rémunération à partir du 8éme jour d'arrêt et ce pendant une durée déterminée : Vous recevrez 90% de votre salaire brut pendant les 30 premiers jours.
Le montant est généralement compris entre 3x et 5x vos revenus annuels en fonction de ce que vous avez choisi au moment de la souscription ou bien en fonction du niveau de garantie de votre prévoyance d'entreprise.
Le calcul de la prévoyance dans la fiche de paie
Un logiciel de paie est capable de calculer automatiquement les cotisations de prévoyance. Il les mentionnera automatiquement sur les fiches de paie, dans la rubrique adéquate (Rubrique Cotisations et Contributions » ou « Prévoyance »).
la complémentaire ou mutuelle santé couvre la maladie et plus généralement la santé, la prévoyance couvre les aléas de la vie (invalidité, incapacité et dépendance, décès).
Les salariés peuvent retrouver les cotisations à la prévoyance sur leur bulletin de paie. Elles figurent généralement sous le libellé « complémentaire incapacité invalidité décès » ou « prévoyance ».
Par défaut, 50% des cotisations doivent être payées par l'employeur, le reste étant à la charge du salarié.
La loi dite « Loi de Mensualisation » impose aux employeurs de maintenir la rémunération d'un salarié en cas d'arrêt de travail pour maladie ou accident, sous certaines conditions. L'entreprise peut, via son contrat de prévoyance collective, se faire rembourser le maintien de salaire par l'organisme assureur.