Il faut s'expliquer et écouter, bref il faut qu'il y ait un échange. Pour se faire obéir des adolescents, il faut parfois punir. Le choix de la punition est important. L'ado doit comprendre ses erreurs mais il ne doit pas se sentir humilié ou encore infantilisé.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Encourager son autonomie. Un enfant qui n'obéit pas se sent souvent freiné dans ses envies. Laissez-le agir seul : se laver, s'habiller… Et continuez à lui faire confiance, malgré les échecs, les ratés.
Dites-lui le plus calmement possible : « Tu pourras jouer avec nous lorsque tu cesseras ton comportement. Si tu continues, je comprendrai que tu préfères jouer sans nous et faire des pompes seul. » En le prévenant de la sorte, vous lui remettez le choix de son action.
Mon enfant n'obéit pas car son réservoir affectif est vide
De manière innée, votre enfant est un être de coopération, donc par son opposition, il va exprimer un besoin. Et c'est important pour vous comprendre quel est ce besoin pour nourrir votre lien parent-enfant et obtenir davantage de coopération de sa part.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
Utilisez des phrases avec « je » pour qu'il ne croie pas que vous l'accusez. Par exemple : « Je sens que tu me manques de respect lorsque tu me parles sur ce ton. » Essayez de lui dire : « Je trouve ce genre de blagues vraiment énervantes. Je te demanderai de t'abstenir quand je suis là. »
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.
Un enfant peut argumenter, entre autres, pour exprimer une frustration, pour sentir qu'il a un peu de pouvoir ou pour éviter de faire ce qu'on lui demande. Il est bon d'essayer de comprendre pourquoi votre enfant argumente, car se sentir compris et écouté peut l'amener à collaborer davantage et à moins argumenter.
Apprendre aux enfants têtus à s'exprimer et à gérer leur stress de façon saine est la clé pour une réelle discipline. Disciplinez un enfant têtu en restant calme, en l'écoutant, en le comprenant et en lui montrant un exemple de comportement acceptable.
L'idéal : établir un contrat, que vous lirez à voix haute devant lui pour lui expliquer les principales règles de la maison, à ne pas enfreindre s'il ne veut pas être puni. Autre point important : une punition ne doit jamais être humiliante. Les châtiments corporels du type gifles ou fessées sont ainsi déconseillés…
L'enfant qui ne respecte pas les règles
Votre enfant peut désobéir ou adopter un comportement inapproprié pour différentes raisons. Par exemple, il vit une forte émotion, perçoit une menace ou a un besoin particulier, comme se reposer ou bouger.
Bien sûr, il y a pléthore de punitions à notre disposition pour répondre à l'insolence d'un élève : on peut le coller, faire un rapport, l'exclure de cours, le faire exclure une journée ou deux du collège.
Pour imposer le respect, il faut également oser dire oui et non, exprimer posément notre pensée, notre désaccord, partir quand une situation cesse de nous convenir, ne pas laisser autrui envahir notre bulle, notre espace vital. En fait, pour se faire respecter, il suffit en fait d'être ce que l'on est.
L'autorité naturelle repose sur le fait que vous ne faites pas semblant. Vous êtes vous-même aussi individuel que chacun des membres de votre équipe. Acceptez vos propres émotions et motivations de la même manière que vous les acceptez chez vos collaborateurs.
Comment éduquer sans frapper? Vous êtes le premier modèle de votre enfant. L'influence que vous exercez sur lui repose avant tout sur la qualité de votre relation avec lui. Une relation basée sur le respect mutuel et sur l'amour pousse l'enfant à se responsabiliser et à avoir une estime de soi positive.