Comment les rédiger ? Elles doivent prendre la forme d'un document écrit, que vous devez dater et signer. Le document est manuscrit ou dactylographié. Il se fait sur papier libre, mais certains établissements de santé fournissent un formulaire.
Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, faire une déclaration écrite appelée directives anticipées pour préciser ses souhaits concernant sa fin de vie. Ce document aidera les médecins, le moment venu, à prendre leurs décisions sur les soins à donner, si la personne ne peut plus exprimer ses volontés.
La solution adoptée le plus couramment pour faire connaître et faire respecter ses dernières volontés en matière de succession est la rédaction d'un testament. Cette démarche est le plus souvent effectuée chez un notaire.
Pour établir ses directives anticipées, il suffit d'indiquer, par écrit, ses nom et prénom, sa date et son lieu de naissance, et d'indiquer ses souhaits. Le document doit être daté et signé.
Sa réalisation, son lieu de conservation ou les coordonnées de la personne le détenant sont indiqués dans le dossier médical du patient par l'équipe de l'établissement hospitalier. Il est possible de déposer le document contenant les directives anticipées dans le dossier médical hospitalier.
- La décision de limitation ou d'arrêt de traitement est prise par le médecin en charge du patient à l'issue de la procédure collégiale.
Se faire aider
Tout comme « En cas d'arrêt cardiaque, je ne souhaite pas être réanimé » vaut mieux que « Je refuse l'acharnement thérapeutique ». Les formulaires préremplis ont l'avantage de proposer des tournures de phrases adaptées au contexte médical.
Personne n'est obligé de rédiger un écrit pour planifier sa fin de vie. On peut faire le choix de laisser la nature suivre son cours et s'en remettre au bon vouloir de la personne habilitée à consentir pour soi pour prendre les décisions de traitement.
Je soussigné(e) [nom et nom], né(e) le [date de naissance] à [lieu de naissance], domicilié(e) à [lieu de domicile], déclare par la présente exprimer les directives anticipées auxquelles l'équipe médicale devra se conformer si mon état de santé ne me permet plus d'exprimer ma volonté.
La décision finale appartient au médecin qui doit la motiver et l'inscrire dans le dossier médical du patient.
Pour organiser ses obsèques de son vivant lorsqu'on est seul, il est conseillé de souscrire à un contrat obsèques financé. Il s'agit d'un contrat d'assurance permettant de financer et de procéder à l'organisation de ses obsèques de son vivant. Il est proposé par les entreprises de pompes funèbres.
2- Qui s'occupe des obsèques d'une personne seule ? En l'absence de famille ou de proche pour faire respecter les dernières volontés ou de contrat, c'est donc le maire ou le représentant de l'Etat qui s'occupe des obsèques de la personne décédée.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
Vous pouvez les rédiger à n'importe quel moment de votre vie, que vous soyez en bonne santé, malade ou porteur d'un handicap. Elles sont valables sans limite de temps mais vous pouvez les modifier ou les annuler à tout moment.
3 - Formules de politesse en fin de lettre
Pour finir en beauté votre lettre, il faut dire au revoir et comme dans la vraie vie (IRL) vous diriez "j'ai été ravi de vous rencontrer"... par écrit il est dans les conventions d'utiliser des expressions classiques pour exprimer vos salutations...
Les situations de fin de vie concernent notamment les personnes qui ont une maladie grave, évolutive, en phase avancée, potentiellement mortelle ou lorsque le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme, après un accident par exemple.
Leur étude, présentée dans les excellents Scientific Reports, suggère en effet que l'ouïe persiste en fin de vie. Ainsi, l'étude confirme l'idée que même en l'absence de réponse, certaines personnes peuvent toujours entendre à la toute fin de leur vie.
Si la personne ressent des douleurs d'une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine. Cet opioïde aidera à maintenir la personne dans un état de confort durant sa maladie et jusqu'au moment de sa mort.
Face à un refus de soin, le soignant ne doit pas abandonner, ni se déresponsabiliser. Le refus peut susciter un moment d'échange et de mise au point. Pour autant, il ne s'agit pas de harceler le patient, ni de devenir maltraitant.
Les "directives anticipées" sont un document écrit et signé par lequel une personne consigne ses volontés quant aux traitements et aux soins ainsi qu'à l'accompagnement qu'elle voudra ou ne voudra pas recevoir si elle devient inconsciente ou si elle se trouve dans un état tel qu'elle n'est plus capable d'exprimer sa ...
Les ordres de ne pas réanimer sont placés dans le dossier médical d'une personne, et servent à informer le personnel médical qu'il ne doit pas procéder à une réanimation cardio-pulmonaire si besoin en était. L'état du patient s'est donc rapidement dégradé pendant la nuit et il est mort peu de temps après.