Si le conflit vient du non paiement des loyers, la première étape consiste à adresser au locataire un commandement de payer dès le deuxième mois de non encaissement des loyers. C'est un préalable à toute procédure contentieuse devant les tribunaux. Le document est délivré par un huissier de justice.
Le bailleur devra simplement adresser une lettre de mise en demeure, et si cette dernière demeure infructueuse, un commandement à son locataire, en lui laissant un délai pour remplir l'obligation méconnue.
Sachez qu'il ne peut vous donner congé qu'à l'échéance du contrat de bail – contrairement au locataire qui peut, lui, partir à peu près, et sous réserve du respect d'un préavis, quand il le souhaite.Il doit donc vous informer de son souhait par lettre recommandée avec avis de réception (ou par une lettre d'un huissier) ...
Fixez ensemble une date pour qu'il quitte le logement (quelques semaines maximum) et si besoin de le convaincre, rappelez lui que s'il n'a pas votre accord écrit pour une diminution de préavis, il vous devra les 3 mois de loyer. Il est donc dans son intérêt de récupérer votre accord écrit avec une date précise.
Impossible d'expulser un locataire sans motif valable
Le bailleur n'est pas autorisé à procéder lui-même à l'expulsion de ses locataires. En cas de non-respect de cette obligation, il encourt une sanction pouvant aller jusqu'à 30 000 € d'amende et 3 ans de prison (article 226-4-2 du code pénal).
Cas général. Le délai de préavis est de 3 mois. Vous n'avez pas à indiquer le motif de votre départ dans la lettre de congé.
Aucun locataire ne peut être expulsé de son logement durant la période de trêve hivernale. Cette période va du 1er novembre au 31 mars (inclus) de l'année suivante.
La raison vient du fait que l'individu, qui ne voulait pas quitter leur logement, était, en réalité, un locataire qui ne payait pas son loyer et était arrivé en fin de bail. «Au regard de la loi, un locataire mauvais payeur n'est pas un squatteur.
La procédure dure en moyenne entre 18 et 24 mois, voire plus avec les délais rallongés dus au Covid, sans compter les renvois, les délais accordés et la trêve hivernale. Elle se décompose en une phase amiable, un commandement de payer par huissier, une assignation au tribunal et l'expulsion à proprement parler.
Dans le contrat de location, le locataire bénéficie du statut de locataire protégé quand il réunit cumulativement les 2 conditions suivantes: Il est âgé de plus de 65 ans; Et ses ressources annuelles ne dépassent pas les seuils fixés par la loi.
Il faudra en préciser le motif : vente du bien, reprise du logement pour y habiter, ou motif qualifié de "légitime et sérieux". Si le locataire conteste le motif et/ou refuse de quitter les lieux, le bailleur devra saisir le tribunal pour entamer une procédure d'expulsion.
Habituellement la trêve hivernale s'étend du 1er novembre au 31 mars, mais ces délais ont été modifié pour la période épidémique. On peut déduire de l'ensemble de ces éléments qu'une procédure d'expulsion menée à son terme dure entre 10 mois et deux ans, avec une moyenne à 12 mois.
Accélérer une expulsion de locataire : comment ça se passe ? Pour les cas d'urgence, il existe ce qu'on appelle une procédure en référé. Elle peut en effet être entamée deux mois après la signification du commandement de payer.
Accueil > Qui paie les frais d'huissier pour loyers impayés ? Le commandement de payer étant un acte obligatoire, il est théoriquement à la charge du débiteur donc du locataire. Ils sont couverts dans les frais de procédure de recouvrement dans les garanties de l'assurance loyers impayés pour bailleurs.
Comme nous l'avons précédemment précisé, le locataire dispose de 2 mois pour régler ses impayés après l'envoi d'un commandement de payer par voie d'huissier. Une fois ces 2 mois écoulés sans réaction de sa part, vous pouvez passer à l'assignation au tribunal pour loyers impayés.
Courrier recommandé Si vous ne parvenez pas à parler à votre propriétaire (ou locataire), vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception. Le courrier doit décrire les faits le plus précisément possible.
Présente dans la plupart des contrats de location, la clause résolutoire entraîne l'expulsion automatique du locataire. En cas d'absence de cette clause, la procédure d'expulsion doit être prononcée par le tribunal judiciaire.
Version en vigueur au 16 août 2023
Sauf disposition spéciale, l'expulsion d'un immeuble ou d'un lieu habité ne peut être poursuivie qu'en vertu d'une décision de justice ou d'un procès-verbal de conciliation exécutoire et après signification d'un commandement d'avoir à libérer les locaux.
Le congé pour motif légitime et sérieux
Le propriétaire peut légalement donner congé à son locataire avant la fin du bail lorsqu'il invoque un motif légitime et sérieux, en cas de manquements du locataire : Retards répétés dans le paiement du loyer.
Le motif légitime et sérieux est une notion créée par la loi en 1989, mais définie de manière vague par le texte. Ce motif légitime et sérieux regroupe les manquements du locataire à ses obligations (non-paiement du loyer, tapage, défaut d'assurance, etc.)
Un propriétaire n'a pas le droit de… te faire payer des sommes autres que le loyer. Si tu as pour devoir de payer ton loyer tous les mois, ton propriétaire n'a pas le droit d'exiger d'autres sommes d'argent. De plus, celui-ci n'a pas le droit de t'interdire, ou d'imposer un mode de paiement spécifique.
Dans cette situation, pour récupérer votre bien, vous devez avertir votre locataire au moins 6 mois avant la fin du bail. Dans le cas contraire, le contrat de location sera reconduit automatiquement. Si le bien est loué en meublé, c'est déjà plus « facile » car le bail est conclu pour 1 an et le préavis est de 3 mois.