Aussi appelé Viscum album, le gui ne possède pas de racines. Il se fixe sur un arbre feuillu (généralement les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules), dont il va absorber l'eau et les minéraux. Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes.
Toxicité et danger du gui pour les arbres
Le gui est une plante toxique qui est absolument défendu d'ingérer, tant ses feuilles que ses baies blanches. L'ingestion de gui peut provoquer de graves troubles digestives et cardiaques.
Le gui se caractérise par des petites boules blanches. Le houx, quant à lui, est reconnaissable grâce à ses boules rouges.
Il s'agit d'une vieille tradition. Les utiliser en plantes d'ornements pour les fêtes porteraient bonheur. Les druides celtes cueillaient le gui et le houx et les offraient aux villageois pour leur porter bonheur.
Le houx s'utilise donc à Noël et le gui au Nouvel An. La légende dit que le gui et le houx sont des plantes qui portent bonheur et que les couples qui s'embrassent au dessous d'une couronne de gui se marieront dans l'année.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Un symbole d'immortalité
Le gui était pour les Gaulois le symbole de l'immortalité. Une fois par an, au solstice d'hiver, le gui était vénéré chez les druides vêtus de blanc qui le coupaient avec une serpe d'or pour accomplir une fête solennelle sur un chêne, le plus sacré des arbres.
De ce fait, on le disait redouté des esprits mauvais, des sorcières ou des jeteurs de sorts ; planter un houx dans son jardin apportait le bonheur dans la maison ; au contraire, couper un houx portait malheur.
Les druides celtiques ornaient leur bâton de houx et offraient aux hommes et aux femmes des villages des branches de cet arbuste afin de leur porter bonheur. Les Romains, eux, offraient du houx, symbole de bienveillance, aux jeunes mariés en guise de porte-bonheur.
Le gui, porte-bonheur
Mais, à l'instar du muguet du 1er mai, c'est aussi un porte-bonheur… à condition de respecter un certain rituel! Il faut le récolter avant Noël, s'embrasser dessous et, dit-on, le brûler la nuit du 6 janvier!
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Le gui est une plante qui parasite de nombreuses espèces d'arbres des régions tempérées, en particulier les pommiers et les peupliers. Lorsqu'il est très abondant, il affaiblit considérablement l'arbre-hôte et diminue la production de production de fruits.
Il est habituel aujourd'hui d'accrocher dans les maisons cette plante décorative à l'occasion du nouvel an, en souhaitant qu'elle porte bonheur à tous ceux qui s'embrassent dessous. Cette tradition remonterait aux Gaulois.
Pour le houx, c'est donc un bouquet de quelques branches, en évitant d'arracher salement les tiges de l'arbre. « C'est de la sensibilisation. Mais tout prélèvement intensif et trop volumineux peut faire l'objet d'une amende », prévient-on à l'ONF. La vente de houx sauvage est par ailleurs proscrite sur les marchés.
A noter que dans plusieurs départements, le houx commun (Ilex Aquifolium) et le petit-houx (Ruscus Aculeatus) sont des espèces végétales protégées. L'interdiction de cueillette peut donc faire l'objet d'arrêtés préfectoraux spécifiques. La vente de houx sauvage est proscrite sur les marchés.
Le gui aime bien les grives qui mangent les boules entières. Celles-ci vont rejeter un peu plus loin les graines intactes avec leurs fientes. Ce n'est pas le cas avec les pigeons ramiers (palombes) dont les puissants sucs gastriques détruisent les graines malgré leurs parois épaisses durant le transit intestinal.
C'est donc plus tard, au XVIIIe siècle, que les Anglais ont importé chez nous cette coutume de s'embrasser sous une boule de gui le 31 décembre à minuit, afin de se placer sous de bons auspices et que l'année soit propice.
Des rameaux de houx peints sur des objets ou brodés sur des vêtements étaient signe de chance. Pour les guerriers autochtones, la plante entière avait force de symbole : la rigidité de son bois représentait leur résistance, les épines leur férocité, et la longévité des feuilles, leur courage face à l'ennemi.
La réponse de Patrick Mioulane : Le houx (Ilex aquifolium) est le plus souvent une plante dioïque, c'est-à-dire unisexuée.Il existe donc des houx mâles et des houx femelles. Seuls ces derniers portent les « boules rouges » qui sont les fruits. Mais tous les fruits de houx ne sont pas forcément rouges.
La mandragore (Mandragora officinarum) fait partie des plantes réputées "magiques" avec une telle ampleur qu'aucune autre plante n'a pu rivaliser : grâce à toutes sortes de maléfices, elle laissait croire qu'elle pouvait guérir de nombreuses maladies et qu'elle conférait des pouvoirs spécifiques.
Ses vertus anxiolytiques et sédatives lui permettent de soulager les maux de tête, les angoisses et l'hyperactivité des enfants. On utilise aussi le gui contre les maladies articulaires inflammatoires dégénératives, telles que la polyarthrite rhumatoïde.
Cette croyance a amené l'idée que s'embrasser sous du gui assurait pour l'année à venir prospérité et longue vie. Aujourd'hui, l'usage veut que celui-ci soit accroché au-dessus d'une porte ou au plafond pour s'embrasser le soir du 31 décembre.
♂ est le symbole pour : Le masculin, ou le mâle, par opposition à ♀, qui représente le féminin, ou la femelle.