En particulier, le freinage d'un voilier au prêt s'applique lorsque l'embarcation fait face au vent. Pour le faire arrêter, il faut ainsi : Pousser la barre. Choquer à fond l'écoute.
Réaliser la manœuvre
Le barreur annonce "on enroule". Le régleur voile d'avant lâche progressivement l'écoute de voile d'avant. Dans le même temps, l'équipier au piano enroule la voile d'avant grâce au bout de l'enrouleur (bosse d'enrouleur). Le régleur de voile d'avant lâche l'écoute (il choque).
Pour freiner un voilier, la meilleure technique consiste à mettre les voiles face au vent. Cela va stopper la portance du vent, faire faseyer les voiles et donc arrêter le voilier. Il est également possible d'ouvrir les voiles en grand, de sorte qu'elles faseyent.
Ce qui empêche un voiliers de chavirer dans des conditions “normales”, c'est le fait de posséder une quille qui le maintient à la verticale et lui offre une résistance pour l'empêcher de dériver latéralement dans l'eau. La quille contient du lest qui donne au bateau un centre de gravité plus bas.
Pour se diriger, on utilise une barre. Sur un petit voilier, c'est une tige de bois ou de métal : le gouvernail et sur un grand voilier, c'est une roue, comme un volant. Pour se repérer sur la mer, les marins ont des cartes marines et des boussoles.
Comment remonter le vent avec un voilier ? Lorsque le voilier fait face au vent, il ne peut pas avancer ; on dit alors que c'est le vent arrière. Il doit s'écarter d'env. 45° de l'axe du vent pour pouvoir avancer à l'aide de ses voiles.
Au-delà de 6 milles d'un abri, la législation impose de passer le permis hauturier. Ce dernier permet de naviguer sans contraintes de distance ni de puissance, de jour comme de nuit. Indispensable pour les adeptes de la plaisance au moteur, le programme pédagogique est bien sûr plus ambitieux que son petit frère.
Aussi incroyable que cela puisse vous paraître, les voiliers sont conçus pour se renverser. D'ailleurs, plus ils se renversent, plus ils deviennent stables. Cela peut s'expliquer par le poids de la quille, qui est censé contrebalancer la force exercée sur les voiles.
Pour tourner correctement, pensez bien à tourner le volant à gauche pour aller à droite et le contraire pour aller à gauche : le sens du volant est inversé en marche arrière ! Naviguer en suivant un cap au compas : Le compas d'un bateau est la boussole marine qu'il faut suivre.
Le renflouement s'appuie sur le principe d'Archimède, selon lequel un navire flotte si le volume d'eau dont il prend la place a un poids supérieur à son propre poids. Il faut soit hisser le navire grâce à des câbles d'un ponton-grue, soit lui donner de la flottabilité afin qu'il remonte à la surface.
La marche arrière effectuée pour stopper le bateau doit être franche s'il le faut. Attention encore quand vous passez la marche arrière : la direction "s'inverse". Tourner le volant sur la droite fera partir le nez du bateau sur la gauche et inversement.
Plus près du quai, on amène la barre de l'autre côté, on diminue la commande des gaz, et on passe momentanément en marche arrière pour rapprocher l'arrière du bateau vers le quai. Une fois le bateau placé le long du quai, on arrête le moteur et on amarre l'embarcation.
Sous un voilier se trouve le plan anti-dérive. Il est constitué par la quille (ou la dérive) et le (ou les) safran. Ces appendices créent un frein dans l'eau qui limite le glissement du bateau sur l'eau. Ils créent une force anti-dérive.
Si maintenant le navire s'incline sous la force du vent, le poids qui s'exerce d'un côté et la poussée d'Archimède qui s'exerce de l'autre vont créer une force de rappel qui va s'opposer au vent et stabiliser le bateau dans une position d'équilibre.
Le principe est simple : un palan est hissé sur une drisse et dispose d'un bout de manœuvre dont la longueur est à ajuster à la hauteur de votre mât. On fixe le baudrier à l'appareil et on se hisse en agissant sur le bout de manœuvre, à la main, en profitant du confortable rapport de démultiplication de 10/1.
LE GPS ou « GLOBAL POSITIONING SYSTEM»
Ce système détermine, avec une précision d'environ 15 mètres, la position du bateau grâce notamment à 24 satellites positionnés à 25 000 km d'altitude. Ces satellites émettent des signaux radio.
Le mât. Le mât est la pièce verticale d'un voilier ; il sert à soutenir les différentes pièces utiles à la propulsion comme les voiles, les vergues, le bôme, l'étai…
Réglage : reculez légèrement le point de tire de la voile d'avant ; choquez-la volontairement un peu trop pour la faire faseiller. Ensuite, bordez-la jusqu'à ce qu'elle soit bien gonflée sans faseiller. Vérifiez que les penons de l'extrados et de l'intrados volent tous les deux à l'horizontale.
Être détendu·e pour éviter le mal de mer
Avant de partir naviguer, que ce soit pour une longue durée ou non, au préalable, le repos est essentiel. Privilégiez une bonne nuit de sommeil plutôt qu'une nuit courte pour limiter les risques. La fatigue et le stress sont des facteurs qui vont amplifier le mal de mer.
En moyenne un voilier de croisière peut avoir une vitesse de 8 à 12 nœuds, aussi bien au portant qu'au bon plein. Alors, pour avoir une vitesse optimale à bord de votre voilier et tirer le meilleur parti, il est intéressant de vérifier quelques points.
La conduite d'un voilier est plus complexe que la conduite d'un bateau moteur. Donc tout skipper saint d'esprit comprend qu'il doit se former un minimum avant de prendre la mer. Voilà pourquoi en France, il n'est pas nécessaire de passer un permis bateau à moteur.
Même si le voilier possède un moteur, il est, dans la plupart des cas, considéré comme un bateau à voile et ne requiert par conséquent pas de permis bateau. Mais cette réponse varie en fonction du lieu de navigation et de la puissance du moteur du bateau à voile.
En France et sur les eaux intérieures, la réglementation permet de naviguer sans permis à bord d'un bateau fluvial dont la longueur est égale ou inférieure à 15 mètres et dont la vitesse est inférieure ou égale à 12 km/heure.