Parlez à haute voix, lisez des textes en articulant, apprenez de nouveaux mots dans le dictionnaire… Puis répétez, chaque jour, des phrases et expressions qui permettent de développer votre éloquence. Attention, parler à voix haute ne veut pas dire crier. Vous devez rester naturel !
Toutes les capacités et facultés de l'orateur s'emploient dans le cadre de de cinq tâches : trouver d'abord ce qu'il faut dire ; puis répartir et disposer les trouvailles, non seulement en bon ordre, mais aussi en fonction de leur poids et de leur valeur ; puis les revêtir et orner avec le discours ; ensuite les fixer ...
DEUXIEME CLE : Le bon orateur est à l'écoute de son public
Savoir écouter son « public », jauger son auditoire, être en capacité d'identifier rapidement ses préoccupations, ses interrogations, ses inquiétudes, ses peurs, ses mécanismes de défense mais aussi ses aspirations, ses joies, ses acquiescements…
Un bon orateur sait s'adapter
Tout commence par un peu de bon sens. Un bon orateur cherche à transmettre quelque chose à son public et à s'adresser à lui en adoptant son point de vue. Vous ne devez pas vous contenter de mettre en avant votre expertise ou vos connaissances.
L'orateur doit d'abord déterminer le contenu de sa parole (inventio) ; il doit ensuite organiser ses idées (dispositio) ; il doit enfin veiller à la qualité formelle de sa parole (elocutio), ce qui constitue pour l'auteur la dimension fondamentale de l'éloquence, celle qui demande le plus de compétences et de travail.
Logos, Pathos et Ethos sont les 3 piliers de la rhétorique sur le plan de l'argumentation. Ils sont les éléments indispensables à la mise en œuvre de tout travail de conviction. Bien sûr, ils ne suffisent pas et l'orateur devra prendre en compte de très nombreux autres aspects dans ses prises de parole.
Contentez-vous d'utiliser un vocabulaire clair et succinct.
En matière d'éloquence, il s'agit de faire plus avec moins. Une explication claire et simple sera toujours plus éloquente qu'une explication alambiquée. Évitez d'utiliser des mots superflus pour avoir l'air plus intelligent X Source de recherche .
L'art oratoire vise à faire de vous un « porte-parole », c'est-à-dire vous prononcer au nom d'une entité physique ou morale, ou en votre propre nom, pour expliquer une cause, porter un sujet qui vous tient à coeur ou qui fait l'actualité et pour lequel vous allez devoir vous exprimer.
Faire vivre le discours en modulant le volume, les intonations et le rythme de la voix. Des propos impactant doivent être prononcer fort et lentement. Le débit moyen d'un bon orateur est compris entre 130 et 160 mots par minute ; en comparaison, le débit moyen d'une conversation varie entre 200 et 250 mots par minute.
Elle consiste à écouter attentivement l'interlocuteur puis à choisir un mot qu'il utilise fréquemment dans son discours. À chaque fois qu'il prononce ledit mot, il est important de sourire et de hocher la tête pour lui montrer que vous approuvez ses propos.
L'organisation du discours (la dispositio) comporte quatre étapes : l'exorde (exordium), la narration (narratio), l'argumentation (confirmatio) et la péroraison (peroratio).
La parole possède de nombreux pouvoirs : elle peut séduire, manipuler, enchanter, guérir mais aussi blesser ou humilier. Son importance fondamentale est mise en valeur par l'aspect divin qu'elle revêt dans la pensée judéo-chrétienne.
Répétez votre texte à voix haute, d'abord seul(e), puis éventuellement devant votre famille. Vous pouvez même le faire face à un miroir, ou bien vous filmer. C'est un bon moyen de s'évaluer, de repérer ce qui ne va pas, et de prendre confiance. Une bonne maitrise du sujet aidera aussi à se sentir plus à l'aise.
Comme pour les autres troubles anxieux, les causes de la peur de parler en public sont « multifactorielles » : des participations génétiques, congénitales, éducatives et sociales sont évoquées. Dans certains cas on retrouve des événements traumatisants dans les antécédents, dans la vie familiale ou scolaire.
Tout d'abord, pour apprendre à parler, il est bien de commencer par l'écriture des textes. Mettre nos pensées sur la feuille nous discipline énormément. Autres choses, nous pouvons mettre un cadre concernant le volume de notre travail, ce qui nous aide à apprendre à parler plus court et plus clairement.
Après avoir gonflé volontairement votre ventre, yeux fermés et sourire aux lèvres, vous relâcher lentement l'air accumulé en prononçant "Chhhh". Une pratique régulière de cet exercice permet de s'exprimer plus doucement et aide à se sentir plus calme au moment de parler en public.