Est-il possible d'arrêter de penser? Non, nous dit notre psy Serge Sommer. Non, justement, penser, c'est ce qui fait notre spécificité humaine. En revanche, on peut ne pas « accrocher » nos penser, les laisser filer, « comme des nuages », dit-on en méditation.
Arrêter ses pensées. Écrivez vos pensées. Si vos pensées vous distraient de vos activités quotidiennes et vous causent de la tristesse, des angoisses ou des soucis, la première chose à faire est de les écrire sur du papier. Écrivez toutes les pensées qui vous énervent de la plus stressante à la moins stressante.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
La personne atteinte se sent envahie par des pensées incontrôlées et répétitives, qui lui traversent l'esprit malgré son désir ou sa volonté. La personne est incapable de cesser d'avoir ces pensées, même si elle sait le plus souvent qu'elles n'ont pas de sens. Ces pensées deviennent alors des obsessions.
Les benzodiazépines sont les principales substances utilisées pour traiter l'anxiété aiguë (effet dit anxiolytique, voire sédatif). Le médicament agit après une seule prise, en 5 à 15 minutes environ, selon la dose absorbée et la sensibilité du patient.
Les penseur·se·s excessif·ve·s n'arrêtent jamais de réfléchir, si bien qu'il·elle·s ne se rendent pas toujours compte de leurs excès. Une psychologue a mis au point une liste de signes qui montrent que l'on se prend trop la tête.
Avant de commencer, sachez que les personnes « qui pensent trop » sont qualifiées de « surefficients mentaux » par Christel PETITCOLLIN. D'après certaines études, cela concernerait 15 à 30 % de la population. Les autres 70 à 85% de la population sont qualifiés de « normopensants« .
Laisser filer les pensées négatives
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.
L'amygdale
Cette plaque tournante de nos émotions apprend par association la signification émotionnelle de nos pensées. Grâce à ces associations, l'amygdale déclenche les émotions issues de nos pensées et, réciproquement, elle oriente notre attention et nos pensées en fonction de nos émotions.
Il est possible de ne pas être l'auteur de ses pensées : des opinions reçues à l'inspiration divine, notre activité mentale est souvent déterminée par ce qui échappe au sujet. Mais dès lors qu'il assume cette extériorité, ce dernier est bien le signataire de ses pensées.
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher. En détournant son attention sur des tâches distrayantes mais prenantes, en se recentrant sur l'instant présent grâce à la méditation ou encore en écrivant ses ruminations, il est possible de les contrer.
La méditation est LA solution anti-stress la plus efficace si vous y consacrez au moins quelques minutes par jour. Même si vous êtes néophyte en la matière, pas d'inquiétude. Cette discipline s'acquiert avec le temps, mais peut être bénéfique dès les premiers exercices.
Les sombres pensées sont habituellement un signe d'anxiété, et non de désirs secrets. Lorsque nous craignons quelque chose, il est normal d'imaginer cette chose. C'est de cette façon que le cerveau réagit à la peur. C'est un moyen de nous assurer que nous n'agissons pas d'une manière dangereuse.
La méditation est l'art de regarder nos pensées sans s'y attacher. C'est une technique très intéressante pour mieux penser. En effet, on apprend à observer nos pensées et à ne pas s'identifier à elles. Nos pensées existent, c'est ainsi.
Une activité physique est recommandée ainsi que la relaxation. Après consultation d'un médecin, certains médicaments comme les neuroleptiques et les antidépresseurs peuvent réduire l'apparition d'obsessions. Des thérapies de groupe ou des produits de santé naturelle peuvent apaiser et réduire les obsessions.