Interrogée par: Alain Chauveau | Dernière mise à
jour: 13. Oktober 2022 Notation: 4.7 sur 5
(71 évaluations)
Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
Un besoin de plaire. "Les personnalités introverties, qui sont toujours dans le besoin de faire plaisir aux autres, disent "oui" par peur d'être rejetées. Il y a derrière ce comportement, une envie de plaire et d'être aimé", analyse Fanny Marteau-Chasserieau.
Il faut oser s'affirmer, parler en terme de Je. Si on doit absolument parler de ce que l'autre a fait qui nous a déplu, il faut parler du comportement de l'autre et non de sa personne. Il y a toujours façon de s'affirmer de façon délicate, pas comme un bulldozer.
pour finalement vous entendre dire oui ? Cela prouve qu'il est toujours difficile de refuser sans culpabiliser. Une bonne nouvelle cependant : cela s'apprend ! ...
La peur du conflit, la peur de donner une mauvaise image de soi, ou tout simplement le manque de confiance en soi sont autant de raisons pour ne pas oser s'affirmer. On peut éprouver la sensation qu'on n'a pas la légitimité nécessaire pour s'opposer, ou tout simplement craindre le regard des autres.
“Lorsque la justification devient un besoin compulsif, c'est souvent qu'elle vient compenser un manque d'estime de soi : on cherche coûte que coûte à remporter l'assentiment de l'autre, à lui montrer qu'on est quelqu'un de bien car finalement, on n'en est pas vraiment convaincu soi-même”, analyse le psychothérapeute ...
En échappant au non, les personnes courent de nombreux risques : surcharge mentale, stress, épuisement, non-respect de soi ou encore burn-out. Dans d'autres cas, cela amène à des abus de pouvoir de toutes sortes. D'où l'importance de mettre des limites.
La capacité d'une personne à dire non est d'abord conditionnée par les limites établies par son éducation et son expérience. Si enfant, elle n'a pas été écoutée, si son refus a rarement été accepté, elle aura d'autant plus de mal à oser dire non car elle ne se pense pas légitime.
Refuser d'aller où on ne veut pas, affirmer ses choix, se faire respecter, ne pas céder aux pressions... Pour tout cela, il faut oser "dire non", que ce soit à des copains, des parents, des collègues, des profs ou d'autres encore.
Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
En fait, dire les choses ne consiste en rien d'autre qu'à s'affirmer, c'est-à-dire à se comporter en nous respectant tel que nous sommes, si possible en toute situation. C'est vrai, exprimer son avis, son désaccord ou encore son accord n'est pas toujours chose facile, et pour cause !
Pourquoi je culpabilise tout le temps et comment arrêter ?
Pour ce qui est de la culpabilité saine, on commence par arrêter de lutter contre et l'accepter pleinement. Déjà parce qu'il ne faut JAMAIS lutter contre ses propres sentiments qui risqueraient d'être plus envahissants que jamais (c'est comme si je vous dit de ne surtout pas penser à la couleur rouge.
La charge émotionnelle de cette culpabilité est très lourde. La première chose à faire pour vous en libérer est d'accepter et de comprendre vos émotions, et surtout de ne pas les réprimer. Faites l'exercice suivant : écrivez une lettre avec tout ce qui vous préoccupe, sans omettre de détails.