L'hypnose. L'usage de l'hypnose peut diminuer la perception de la douleur en modifiant l'image mentale de la douleur. Elle a fait ses preuves dans le traitement de la douleur et presque toutes les pathologies douloureuses chroniques peuvent bénéficier de l'approche par l'hypnose.
Les feuilles du cassis renferment des antioxydants appelés "flavonoïdes". Ce sont des anti-inflammatoires naturels puissants. "Le cassis est un super-aliment qui est capable de soulager les rhumatismes, comme l'arthrite et l'arthrose", indique Philippe Chavanne.
En inhibant une protéine nommée PKMζ, essentielle au renforcement des connexions entre neurones, des chercheurs canadiens réussissent à supprimer la douleur chronique chez le rat. Les douleurs persistantes « s'impriment » dans le système nerveux central.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
L'essentiel : Méditation, hypnose, tcc, emdr : des thérapies psychologiques qui soulagent souvent les patients atteints de douleur chronique. C'est parce que la douleur n'est pas qu'une sensation ; c'est aussi une émotion, qui s'accompagne de stress, d'anxiété et parfois de dépression.
Moins penser à la douleur, s'habituer, c'est permettre à l'attention de se fixer sur des activités autres plaisantes et motivantes, avec des sources d'intérêt (émissions de télévision, musique, conversations intéressantes, entre amis, loisirs, repas chaleureux, coiffeur, lecture…).
En cause : une modification du circuit neuronal de la douleur, qui est alors « mémorisée » dans les neurones. La douleur se propage de neurone en neurone le long d'un circuit. Parfois, elle s'imprime durablement dans ces cellules, engendrant alors une douleur chronique.
La douleur aiguë joue un rôle d'alarme qui va permettre à l'organisme de réagir et de se protéger face à un stimulus mécanique, chimique ou thermique : elle est liée à des stimulations intenses qui déclenchent immédiatement un mécanisme de transmission d'informations depuis les terminaisons nerveuses – les récepteurs ...
Marcher, bouger et masser les jambes aident à calmer ces sensations désagréables. Certains ont remarqué que poser un oreiller lourd sur leurs jambes avait un effet préventif.
«Lors d'une nuit de sommeil, notre organisme produit moins de cortisol, une hormone naturellement anti-inflammatoire.» Ces douleurs positionnelles de repos sont encore plus vives avec les pathologies d'origine inflammatoire, telle l'arthrite, où les œdèmes articulaires sont omniprésents.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».
Les femmes, dans une phase du cycle caractérisée par un taux bas de progestérone et élevé d'œstrogènes, ont un seuil à la douleur comparable aux hommes.
- On peut demander au patient d'exprimer sa douleur sur une échelle qui utilise des petits bonshommes plus ou moins souriants plutôt que des chiffres. - L'observation du comportement donne également de bonnes indications. Il existe effectivement une échelle du comportement à laquelle le médecin peut se référer.
Faites quelque chose de relaxant.
Vous pourriez vernir vos ongles, vous offrir une journée au spa ou simplement sortir avec des amis. Se relaxer l'esprit constitue une bonne partie du processus consistant à se débarrasser de sa peur. Prenez un bain relaxant. Ainsi, votre esprit sera plongé dans un état méditatif.
Antalgiques, anxiolytique, relaxantes… Ces hormones sécrétées par le cerveau ont plus d'un bienfait sur notre organisme.
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
La douleur n'est pas uniquement une sensation, c'est aussi une émotion. La douleur n'est pas proportionnelle à la gravité d'une lésion. Certaines lésions n'entrainent pas de douleur et il peut y avoir des douleurs sans lésion tissulaire. Est douleur ce que le patient décrit comme tel.
Souffrir d'analgésie congénitale c'est ne pas ressentir de douleur lorsque l'on se fait mal. A première vue, cette maladie génétique présente des avantages. Mais être insensible à la douleur c'est aussi se faire mal sans le savoir.
La psychosomatique, ou somatisation, n'est ni plus, ni moins qu'une transformation interne où une émotion psychique devient une douleur physique, de la même manière que de la vapeur d'eau peut se transformer en glace.