L'employeur ou le salarié adresse une demande de validation de la convention de rupture en utilisant le téléservice TéléRC. Si l'employeur ou le salarié n'est pas en mesure d'utiliser le téléservice, la demande peut être effectuée par le dépôt d'un formulaire.
L'employeur peut être réticent à accepter la rupture conventionnelle à cause de l'indemnité à payer. Pour le convaincre, le salarié doit prouver que le garder dans l'entreprise coûte plus cher à l'entreprise que le laisser partir. Il s'agit surtout d'expliquer que l'indemnité à verser n'est pas si importante.
En décomposant ce chiffre, on apprend que cette insatisfaction était liée principalement au salaire ou au contenu du travail (10,3%), à l'éloignement du lieu de travail ou aux horaires (9,5%), à une attente de promotion non satisfaite (4,6%), ou à la pénibilité du poste (3,7%).
Vous avez le droit de quitter un CDI tout en gardant vos droits, si votre employeur fait preuve de certains manquement vis-à-vis de vous. Il s'agit surtout du non-paiement de votre salaire, des cas de discrimination, harcèlement, manquement aux obligations contractuels, etc.
Le délai d'homlogation est de 15 jours ouvrables. Passé ces 15 jours, si l'employeur reçoit une réponse favorable ou ne reçoit pas de réponse, alors la rupture conventionnelle est considérée comme validée, et le contrat de travail est rompu de fait.
En fin de carrière, la rupture conventionnelle sera donc plus avantageuse si vous avez atteint vos 59 ans.
Après votre demande, il n'y a pas de délai particulier forçant l'employeur à donner sa réponse.
En effet, depuis avril 2023, l'abandon de poste est assimilé à une démission, ce qui n'était pas systématiquement le cas avant. Rebondissement pour les abandons de poste. Il n'est désormais plus possible de toucher le chômage puisqu'ils sont assimilés à une démission, sauf exceptions.
La rupture conventionnelle est extrêmement encadrée, notamment pour s'assurer que vous n'êtes pas lésé. - Il faut d'abord en passer par un entretien (au moins un) pour fixer les modalités de la rupture (date, montant de l'indemnité, droit à la formation, clause de non-concurrence, etc.).
Lorsqu'un salarié refuse une rupture conventionnelle, vous pouvez vous entretenir avec lui afin de connaître ses motifs. Cependant, rien ne peut le forcer à accepter la procédure, même s'il a déjà signé la convention, mais que vous ne l'avez pas envoyée pour homologation.
Le premier délai d'une rupture conventionnelle est le délai de rétractation. Il existe en effet un délai de rétractation obligatoire de 15 jours entre la signature de la convention de rupture et sa demande d'homologation. Le délai démarre au lendemain de la signature de la convention et se termine le 15ᵉ jour à minuit.
L'indemnité de rupture conventionnelle est au minimum équivalente à celle d'un licenciement. Mais elle peut aussi être supérieure si les deux parties arrivent à tomber d'accord sur une somme qui convienne à tous.
La rupture conventionnelle doit être précédée d'au moins un entretien entre l'employeur et le salarié. Celui-ci peut se faire assister par une personne de son choix appartenant à l'entreprise.
Cependant, une rupture conventionnelle a un coût pour l'employeur. En effet, il doit verser une indemnité de rupture conventionnelle au salarié qui s'élève au minimum à un quart de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans, puis un tiers de mois de salaire par année d'ancienneté au-delà de 10 ans.
La démission
Cela reste est de loin le moyen le plus simple pour le salarié de rompre son CDI. L'employeur ne peut pas s'opposer à une démission. Passé un certain délai de préavis, le salarié sera libéré de son contrat de travail.
Quel est le mieux démissionner ou abandon de poste ? Avec une démission, le salarié est définitivement privé de l'allocation chômage. Avec l'abandon de poste, il y a une présomption légale de démission mais il existe des cas où le salarié peut quand même toucher le chômage.
Ni l'employeur, ni le salarié ne peuvent imposer à l'autre partie d'accepter une rupture conventionnelle. Côté employeur, les motifs de refus sont divers. Il peut se montrer réticent à voir partir un bon élément de l'entreprise. Il peut aussi être peu enclin à verser l'indemnité de rupture.
La rupture conventionnelle au cours d'un arrêt maladie n'est pas toujours sans risque. Elle peut faire l'objet d'un refus de l'administration au moment de l'homologation lorsqu'un doute subsiste sur le consentement du salarié.
Une personne créant ou reprenant une entreprise après une perte d'emploi peut aussi faire le choix de percevoir ses indemnités chômage en une seule fois, sous forme de capital, dans le cadre de l'aide à la reprise ou à la création d'entreprise (Arce).
Il est difficile de conseiller à un salarié de faire un abandon de poste. En effet, il court le risque que l'employeur « laisse pourrir la situation » et ne licencie pas le salarié. Dès lors, celui-ci n'aura pas de salaire et ne pourra pas percevoir d'allocations chômage faute de rupture du contrat de travail.
Le licenciement économique et le licenciement pour motif personnel. Ce dernier type de licenciement regroupe les licenciements pour faute simple, grave ou lourde mais aussi les licenciements pour inaptitude, etc.