Si vous souhaitez vendre votre maison en mauvais état, vous devrez au préalable réaliser le tour complet de votre habitation afin de chiffrer en détail les rénovations qui devront être effectuées par l'acheteur (toiture, plomberie, carrelage, installation électrique, plafonds, main-d'œuvre nécessaire pour les ...
Si vous souhaitez ajouter de la valeur à votre maison, vous pouvez donc refaire l'isolation des murs ou du toit, changer le système de plomberie, ou investir dans une nouvelle chaudière, dans des panneaux solaires, etc.
Les obligations générales du vendeur
La principale obligation du vendeur est de remettre le bien vendu à l'acquéreur. Il devra être dans le même état qu'au jour où l'acquéreur l'a visité (exemple : le vendeur doit laisser en place la cheminée), et doit correspondre à la description de l'avant-contrat.
Vendre en l'état signifie que la maison est vendue dans son état actuel et que le vendeur ne fera pas de réparation dans le cadre de la vente. L'acquéreur obtiendra donc le bien dans l'état dans lequel il était au moment de sa visite.
Une insalubrité irrémédiable
Lorsque le statut d'insalubrité est irrémédiable, la vente ne pourra en aucun cas concerner la construction. Pourtant, une transaction est toujours possible auprès d'un promoteur. Ce professionnel s'intéresse avant tout au terrain et pourra faire démolir la maison.
Tout logement, immeuble, installation qui représente un danger ou risque pour la santé ou la sécurité physique des personnes est insalubre. La présence de revêtements dégradés contenant du plomb peut rendre un logement insalubre.
Si on est libre de vendre à qui l'on veut, on n'est pas vraiment libre du prix. En effet, en fonction du prix de vente, l'administration fiscale peut : considérer qu'il s'agit d'une donation déguisée. Cette situation se rencontre lorsque le prix est très inférieur à celui du marché.
Un des vices cachés les plus communs est le problème d'humidité. Et vous avez pu passer à côté lors de la visite. En effet, il peut arriver que les traces d'humidité aient été recouvertes par de la peinture ou du lambris. Pensez donc à analyser scrupuleusement les murs et plus particulièrement dans les salles d'eau.
L'acquéreur peut également réclamer des dommages-intérêts dans le cas où le vendeur avait connaissance du vice au moment de la vente. Si rien ne permet de déceler un problème existant d'infiltration dans les murs au moment de la vente, la loi considère que c'est un vice caché.
Le vendeur est tenu d'expliquer clairement ce à quoi il s'oblige. Tout pacte obscur ou ambigu s'interprète contre le vendeur. Il a deux obligations principales, celle de délivrer et celle de garantir la chose qu'il vend.
Les travaux de mise aux normes de sécurité et de confort (électricité, isolation thermique et sonore, chauffage, plomberie, sanitaires...) sont indispensables si le logement est trop vétuste : ils se révèleront obligatoirement rentables au moment de vendre.
Un prix trop élevé par rapport au marché, ou au contraire, trop bas, peut le faire fuir. Il est important de ne pas mettre le prix de vente de votre maison selon votre projet d'avenir. Vous devez fixer le juste prix par rapport à la qualité du bien, la surface, les éventuels travaux, et le quartier.
Le terrain est déterminant pour l'estimation de votre bien. Qu'il demeure lié au logement ou qu'il soit vendu pour y bâtir une autre propriété, il ne s'estime pas de la même manière que du bâti. Il équivaut généralement de 10 à 20 % du prix au mètre carré d'une construction.
Si le vice a également été caché à votre vendeur lors de son achat, il peut alors se retourner contre son vendeur à lui tant qu'il est possible de prouver que le vice existait déjà au moment des signatures des contrats de vente.
Vendre un bien humide n'est pas simple, car il faut être transparent avec le futur acquéreur. Les taches d'humidité sont repoussantes et peuvent faire fuir tout acquéreur. Il faut alors rendre le logement sain avant sa vente.
Une méthode possible pour assainir un mur humide et contrer les remontées capillaires est de procéder à des injections de barrière d'étanchéité. Une solution à base de silicone est injectée dans les fissures et microfissures du mur afin d'empêcher l'eau de s'y engouffrer et de remonter dans le mur.
Le montant des frais de notaire diffère en fonction du type de bien vendu. Pour l'achat d'un bien neuf, les frais de notaire représentent en moyenne 3 à 4% du prix de vente. Et pour l'achat d'un bien ancien, les frais de notaire sont plus élevé, ils représentent généralement 7 à 8% du prix de vente.
Celui-ci précise que « les frais d'actes et autres accessoires à la vente sont à la charge de l'acheteur ». Il est ainsi clairement établi que le paiement des frais à l'office notarial incombe à l'acheteur, et non au vendeur, quel que soit le logement.
Les frais de mise en vente
Selon le mode de vente de votre bien, la vente proprement dite peut occasionner des frais. Dans la plupart des cas, un agent immobilier demandera entre 2 % et 5 % du prix de vente pour ses services. En cas de vente publique, cette commission peut même s'élever à 15 %.
« Constituent un habitat indigne les locaux utilisés aux fins d'habitation et impropres par nature à cet usage, ainsi que les logements dont l'état, ou celui du bâtiment dans lequel ils sont situés, expose les occupants à des risques manifestes pouvant porter atteinte à leur sécurité́ physique ou à leur santé ».
Soit chacun se renvoie la balle et il faudra dans ce cas faire appel à un expert pour déterminer la cause des moisissures et à qui en revient la responsabilité. Nous vous invitons dans ce cas à contacter l'Adil de votre département qui sera la mieux à même de vous guider.
En effet, le constat d'huissier représente un élément de preuve irréfutable jusqu'à preuve du contraire. Un huissier de justice pourra ainsi se déplacer à votre domicile, afin de faire une description objective et impartiale de l'état du logement.