Douter de ses propres intentions
C'est pourquoi, pour surmonter un rejet, il est essentiel de se demander d'abord s'il s'agit d'un véritable rejet, c'est-à-dire si ce qui n'a pas été réciproque par l'autre personne est un véritable projet de couple.
En effet, pour guérir d'une blessure de rejet, il est déterminant d'en prendre conscience et de l'identifier. Sans conscience de la blessure de rejet, la personne va manifester des comportements réactifs et ne pourra ni agir dessus ni la soigner.
La réponse est que notre cerveau est structuré pour répondre de cette façon. Lorsque nous sommes rejetés, abandonnés ou subissons une perte, les mêmes zones du cerveau impliquées dans la douleur physique sont activées, à savoir l'insula antérieure et le cortex cingulaire antérieur.
Parfois encore, il n'y a pas de rejet réel, ou d'intention de rejeter, mais simplement de l'indifférence ou de la distraction : mais les personnes hypersensibles ne le supportent pas. Car il y a aussi cela : la question de notre vulnérabilité à la non-reconnaissance et la non-acceptation par les autres.
Une des causes principales de cette impression d'être exclu provient d'un manque affectif pendant l'enfance. La croyance va ensuite se renforcer à travers des pensées et des paroles telles que « je suis de trop », « je ne me sens pas à ma place », « on ne veut pas de moi car je suis différent »,…
Elle se manifeste par des troubles du rapport à soi-même : mauvaise estime de soi et sentiment de ne pas être à la hauteur, et par des comportements excessifs dans les relations affectives. La demande d'amour est massive et les attentes démesurées.
Ainsi, le rejet adopte le masque du fuyant : il peut fuir les relations, il peut fuir dans l'imaginaire, les conduites à risques. Il peut même se fuir lui-même. l'abandon adopte le masque du dépendant : son besoin des autres est constant (demande des conseils, recherche l'attention).
C'est pourquoi une blessure = un masque. Ce masque est finalement le produit de notre égo et de ses mécanismes de défense. Ainsi, la personne qui souffre de la blessure de l'abandon porte le masque du dépendant. Elle a du mal à fonctionner seule et a besoin qu'on s'occupe d'elle…
Le problème vient de lui : il a peut-être des insécurités ou, tout simplement, il a pris peur. Ne remettez pas en question vos qualités ni la sincérité de votre relation. S'il s'est éloigné de vous, il a une bonne raison. Mais celle-ci n'a sûrement aucun lien avec vous.
Pour guérir ses blessures d'âme, nous devons commencer par nous confronter à la réalité et vivre chaque expérience pleinement sans chercher à fuir quoique ce soit ! La vie est une expérience ou un jeu qu'il faut vivre, nous devons donc accepter les épreuves que nous traversons en les vivant plutôt qu'en les fuyant.
Rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice… Selon Lise Bourbeau*, telles sont les 5 blessures qui affectent et dirigent nos états émotionnels et nous empêchent d'être pleinement « nous-mêmes ».
La première étape est celle de la prise de conscience. Poser des mots (auprès d'un psychologue, comme d'une personne de confiance) permet d'accueillir ce qui fait mal et de ne pas rester dans le déni. "Il s'agit de faire un état des lieux de ce qui s'est passé et d'apprendre à ne plus avoir peur de ses émotions.
Comment guérir de la blessure d'abandon ? ► Comprendre et accepter cette blessure. Le plus important est ce que l'on ressent et non ce que l'on vit : il faut donc commencer par faire un état des lieux de ce que l'on ressent.
Dévalorisation, manque de confiance en soi, dépendance affective... La blessure d'abandon trouve sa source dans l'enfance et peut se manifester par différents comportements, qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur les relations amicales, familiales et amoureuses, mais aussi au travail.
Il est possible que vous soyez en décalage peut être à cause de vos capacités intellectuelles différentes ou à cause de votre sensibilité. Beaucoup de choses peuvent faire que nous nous sentions en marge.
Ce sentiment d'exclusion est un phénomène assez récent, engendré par notre société qui est toujours en mouvement : notamment au niveau géographique, mais aussi à cause des conflits familiaux et des séparations.
Cette situation peut engendrer des reproches, des conflits au sein du couple, reprochant parfois à l'autre, nos manques, nos carences. L'ennui s'installe et le besoin de se retrouver soi, en accord avec son évolution, ses valeurs, incite à remettre en cause sa vie pouvant générer une séparation, un divorce.