Se montrer présent et à l'écoute, et non tomber dans une attitude de reproche ou de colère. Lui démontrer du soutien, mais aussi lui exposer les responsabilités qu'implique le fait d'arrêter l'école, et lui dire qu'il devra intégrer le monde du travail et contribuer à la vie familiale.
Démontrez de l'intérêt pour ce qu'il réalise en cours. Ne punissez pas votre enfant parce qu'il ne veut pas aller au collège et ne lui décernez pas un prix pour qu'il le fasse. Essayez d'éviter tout chantage, aller à l'école doit être quelque chose de naturel, ni une punition ni un exploit.
Quand un adolescent ne veut plus aller au collège, il faut distinguer deux types de problématiques. La première est pathologique : la phobie scolaire. L'enfant a peur de l'école, cette peur est souvent liée à une crainte de l'idée de la mort, de la séparation.
Définissez des limites raisonnables. L'établissement de limites concrètes aide les jeunes à savoir comment faire face à la frustration. Cela leur apprend également à reconnaître jusqu'où ils peuvent aller. Les limites doivent être claires, ne pas exiger plus ou moins.
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Si l'ado refuse d'avouer ses erreurs et de changer d'attitude, ne vous énervez pas, ignorez ses provocations, ne répondez simplement pas à son ''insolence''! Votre ado cherche à vous provoquer! Soyez ferme, calme et utilisez des phrases courtes et directives, en vue d'aboutir à une négociation.
La déscolarisation est le fait de ne plus fréquenter l'école. Elle consiste à retirer l'enfant du système scolaire, pour des raisons propres à chacun, en se conformant à une procédure administrative bien établie. Loin des bancs de l'école et des cours de récréation, les enfants apprennent à leur rythme à la maison.
Il est possible de guérir votre enfant d'une phobie scolaire et de la soigner. Le chemin est souvent long et sinueux, mais en conjuguant plusieurs moyens : bienveillance, psychothérapie, méditation, sophrologie et traitements médicamenteux, votre enfant va se soigner et retrouver le chemin de l'école.
Réorientation vers une autre classe ou un autre établissement. Mise en place d'un projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) Intégration dans un dispositif relais de scolarisation temporaire pour resocialiser et réinsérer le jeune dans un parcours de formation.
On ne peut donc pas arrêter l'école à 14 ans. Et si tel est le cas, l'école est obligée de prévenir le service de contrôle de l'obligation scolaire, le centre PMS et ensuite le service d'aide à la jeunesse. Celui-ci convoquera la famille afin de mettre en place un programme d'aide dans le but de rescolariser le jeune.
Pour quitter un collège ou un lycée, la famille doit signer une lettre de démission ou déposer une demande de radiation. Mais attention : si l'élève n'a pas déjà une place dans un autre établissement, il risque d'être déscolarisé.
Qu'est-ce que la phobie scolaire ? La principale définition utilisée est celle du Dr Ajuriaguerra, neuropsychiatre, en 1974 : « il s'agit de jeunes qui, pour des raisons irrationnelles, refusent de se rendre à l'école et résistent avec des réactions d'anxiété très vives ou d'angoisse si on les force à y aller ».
Ce n'est pas une maladie reconnue, on ne peut pas obtenir de certificat médical pour justifier les absences d'un enfant.
Comment demander le placement d'un enfant ? Si vous souhaitez confier votre enfant, vous devez vous rapprocher du CCAS : CCAS : Centre communal d'action sociale (placé auprès de votre mairie) ou contacter directement les services du département (aide sociale à l'enfance - Ase).
Certains mentent davantage : ceux qui discutent peu avec leurs parents, qui se protègent car ils craignent leurs réactions, qui sont très surveillés ou qui voient leurs parents mentir eux-mêmes. « Les ados mentent par peur de se faire critiquer. Leur estime d'eux-mêmes est encore fragile », poursuit la spécialiste.
Donnez surtout de l'importance à ce qu'il est en train de traverser à son âge. Je le répète souvent aux parents : l'édiction est comme un miroir, si vous roulez des yeux votre enfant le fera aussi. Si vous êtes respectueux, votre enfant le sera aussi. Gardez donc à l'esprit que vous êtes un modèle pour lui.
Les relations parents/ados. Besoin d'une écoute, un conseil ou une orientation? Contactez le service Allo Ecoute Parents 43 au 06.01.18.40.36 du lundi au vendredi de 13h à 15h (avec rappel possible).
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
À l'échelle mondiale, un jeune âgé de 10 à 19 ans sur sept souffre d'un trouble mental, ce qui représente 13 % de la charge mondiale de morbidité dans cette tranche d'âge. La dépression, l'anxiété et les troubles du comportement sont parmi les principales causes de morbidité et d'invalidité chez les adolescents.
Le fait qu'un ado rejette ses parents est tout à fait normal. L'adolescence est une période où le jeune ressent le besoin de se distinguer de ses parents pour devenir un individu à part entière. Si le comportement de votre enfant vous agace, prenez du recul, et rappelez-vous que cela fait partie de son développement.