Si vous constatez des malfaçons durant les travaux, la première chose à faire est de le signaler à l'entrepreneur. De cette manière, il pourra directement y remédier. Si cela ne suffit pas, et pour garder une trace de votre demande, vous pouvez aussi le lui signaler par écrit.
Pour lui mettre la pression, il sera possible de lui adresser une lettre de mise en demeure avec accusé de réception (ou une lettre de mise en cause gratuite1) en lui demandant d'effectuer les réparations nécessaires.
Si la conciliation n'aboutit à aucune solution amiable, le dernier recours consistera à saisir les tribunaux. Si les sommes en jeu sont inférieures à 4 000 euros, saisissez le tribunal de proximité. Pour les litiges mettant en jeu une somme supérieure à 4 000, vous devez saisir le tribunal judiciaire.
Sachez que l'obligation principale d'un artisan est de réaliser les travaux prévus au devis ou au contrat signé. De fait, ne commanditez jamais de travaux sans avoir signé de devis au préalable.
Pour constater les désordres, vous devrez faire appel à un professionnel du secteur afin d'obtenir ensuite gain de cause. Selon la situation, vous aurez à choisir entre un huissier ou un expert en bâtiment. Votre compagnie d'assurance ou le tribunal d'instance le plus proche vous faciliteront la tâche.
Privilégiez la solution à l'amiable. Faites appel à un médiateur indépendant via la plate-forme électronique Belmed. Même si cette médiation est payante, elle est souvent moins chère qu'un procès !
Depuis le 1er janvier 2016, tout consommateur a le droit de faire appel gratuitement à un médiateur de la consommation en vue de la résolution amiable d'un litige l'opposant à un professionnel.
En cas de litige avec un artisan, le premier des recours consiste, simplement, à chercher une solution à l'amiable. Si vous constatez une malfaçon lors de la réalisation des travaux, lors de la réception ou encore en cas de retard, il faut réagir vite et engager la discussion avec le professionnel.
Comment dénoncer un artisan qui travaille au noir ? Pour dénoncer du travail dissimulé, il convient de contacter un service d'inspection du travail qui procédera alors à un contrôle du chantier. Il faut donc recourir à l'inspecteur du travail.
La lettre de mise en demeure doit obligatoirement être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) ou remise par un huissier.
Pour cela, il suffit d'envoyer une lettre de relance à votre débiteur en lui rappelant son obligation. ? Si le débiteur n'exécute toujours pas son obligation après la relance, il est effectivement opportun de lui adresser une mise ne demeure d'agir en précisant la nouvelle date butoir de réalisation des travaux.
En cas de non respect par le professionnel de ses obligations, le consommateur doit le mettre en demeure d'exécuter sa prestation conformément au devis préalablement signé et accepté. Dans les marchés de travaux, si le devis est mal exécuté, le consommateur est en droit d'opérer une retenue sur le prix total.
Delphine BRON vous offre son expertise pour la résolution des problèmes juridiques pouvant entraver le bon déroulement de vos projets immobiliers à Libourne et environs. Votre avocate en droit de la construction vous accompagne dans le règlement des litiges chantier.
Le règlement amiable
Quelle que soit la cause du litige, commencez par tenter un règlement amiable du litige. Ne réglez pas la totalité des travaux si vous n'êtes pas satisfait. Exprimez votre mécontentement par écrit, dans un courrier détaillé envoyé en recommandé avec avis de réception en joignant une copie du devis.
L'expert peut intervenir entre autres pour :
Cadrer une situation technique. Lever des doutes. Sinistre en cours de chantier. Abandon de chantier.
La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) lance un site permettant de signaler une entreprise peu scrupuleuse.
Porter plainte pour malfaçon
Lorsque la procédure à l'amiable n'est pas possible, vous pouvez saisir le tribunal, par simple courrier. Cette démarche doit s'accompagner d'une lettre d'huissier, envoyée à votre artisan, pour l'informer de la mise en place d'une procédure.
Le tribunal de proximité est compétent lorsque le montant des demandes est inférieur ou égal à 10 000 €. Si vous ne pouvez pas chiffrer la valeur du litige (par exemple si vous demandez l'annulation d'un contrat), vous devez saisir le tribunal judiciaire avec un avocat.
Dans le cadre d'une médiation conventionnelle, le médiateur est rémunéré, le plus souvent à part égale par les parties à un taux horaire librement et préalablement discuté. Le taux horaire moyen d'un médiateur peut varier de l'ordre de 200 € H.T à 300 € H.T selon le contexte du litige et les intérêts en jeu.
Coût de la médiation : Médiations conventionnelles : particuliers (y compris familiales) : 180 € TTC / heure. entreprises : 250 € HT / heure.
Le juge fixe la rémunération du médiateur à la fin de sa mission. Les parties s'accordent pour répartir le coût de la médiation. Si elles ne parviennent pas à se mettre d'accord sur une répartition, les frais sont répartis à parts égales sauf si le juge estime qu'une telle répartition n'est pas équitable.
Pour cela, contactez le service clientèle en exposant votre problème. Ce premier contact peut être fait par téléphone ou par courriel (il peut s'avérer utile - pour la suite éventuelle du litige - de pouvoir conserver une preuve de l'envoi).
La Loi Breyne vise à assurer une protection suffisante aux candidats à l'achat d'un bien, vis-à-vis des entrepreneurs et professionnels de la construction. La Loi Breyne protège l'achat d'une maison sur plan ou à construire, et ne s'applique que si la propriété est située en Belgique et est destinée à l'habitation.
Si le refus de réparation perdure chez l'artisan, alors il faudra recourir à l'autorité du maire ayant délivré l'autorisation des travaux. Le recours à l'autorité municipale doit se faire à travers une lettre recommandée. Bien entendu, le courrier doit avoir un accusé de réception.