En cas de crise, soyez attentif… Ne pas asseoir ou déplacer la personne, sauf s'il est dans un endroit dangereux pour lui. Ne pas essayer d'entraver ses mouvements. Ne rien mettre en bouche (il est impossible d'avaler sa langue !), ne rien donner à boire. Noter l'heure de début de la crise et surveiller sa durée.
Protéger la tête de la victime avec des coussins ou des couvertures. Lorsque la convulsion s'arrête, il faut dégager les voies respiratoires de la victime en basculant sa tête doucement vers l'arrière. Vérifier sa respiration en penchant votre tête au-dessus de la sienne pour sentir son souffle sur votre joue.
Les convulsions peuvent être provoquées par différentes causes : épilepsie, atteinte au cerveau (manque d'oxygène), hypoglycémie sévère (manque de sucre), hypokaliémie (manque de potassium), traumatisme cérébral (chute), accident vasculaire cérébral, méningite, …
Complications. Les convulsions ont parfois des conséquences graves. Des contractions musculaires particulièrement intenses et rapides peuvent entraîner des traumatismes, y compris des fractures. La soudaine perte de connaissance peut provoquer des traumatismes importants dus aux chutes ou à des accidents.
Il est démontré que le lorazépam et le midazolam sont plus efficaces que le diazépam ou la phénytoïne en première intention pour le traitement des convulsions. Si les convulsions n'ont pas cessé dans les cinq minutes suivant une dose unique de benzodiazépine, il faut en administrer une deuxième.
Des spasmes (contractions) musculaires symétriques qui secouent tout le corps; Une agitation involontaire des membres, de façon saccadée et symétrique; Une perte de conscience ou une courte absence; Un regard fixe ou des yeux révulsés.
Le terme « convulsions » est utilisé pour désigner les manifestations motrices d'une crise épileptique. Il existe des « crises épileptiques » sans manifestation motrice. L'interrogatoire de l'enfant et de l'entourage a une place primordiale puisque l'enfant est vu à distance de l'épisode paroxystique.
La plupart des convulsions d'apparition généralisée altèrent la conscience. Elles entraînent souvent immédiatement une perte de connaissance et des mouvements anormaux. La perte de conscience peut être brève ou durer un long moment.
Prévention des convulsions fébriles
Évitez de donner des bains d'eau froide ou de frictionner votre enfant avec de l'alcool, car ceci risque d'augmenter les frissons et d'augmenter la température. Habillez votre enfant légèrement, afin de ne pas augmenter sa température.
par- ce que la personne concernée l'annonce, «regard fixe»), l'aider à s'allonger sur un divan, un lit ou le sol. si nécessaire retirer en douceur les objets dangereux de la main de la personne con cernée (couteau, ciseaux, etc.) Si nécessaire, éloigner la personne concer née des dangers (p.
désigne une pers., (parfois un animal), une partie du corps] Agiter par un mouvement violent, involontaire, parfois spasmodique; déformer par de tels mouvements (cf. convulsion). Synon. (plus faible) contracter, crisper.
laissez la personne au même endroit pendant toute la durée de la crise convulsive, sauf en cas de danger immédiat ; ne tentez pas d'empêcher les mouvements convulsifs ; ne mettez rien dans la bouche du malade et ne lui donnez pas à boire.
Les sucreries, la caféine et l'alcool entraînent des fluctuations de la glycémie et devraient donc être évités. Les pains à forte teneur en fibres ou de blé entier et les muffins au son aident à maîtriser les fluctuations du sucre dans le sang.
Progressivement, la « tétanisation » des muscles se fragmente, conduisant à la phase clonique. La phase clonique (20 à 30 secondes). Le relâchement intermittent de la contraction tonique entraîne des secousses bilatérales, synchrones, intenses, s'espaçant pour s'interrompre brutalement.
On observe des symptômes passagers, comme une désorientation ou une perte de conscience, et des troubles du mouvement ou des sensations (visuelles, auditives, gustatives), ainsi que de l'humeur ou d'autres fonctions cognitives.
Quels sont les risques si on fait une crise d'épilepsie alors qu'on est seul chez soi ? Les réponses avec le Dr Gilles Huberfeld, neurologue : "Tout va dépendre du type de crise. Il y a des crises où on risque de tomber et de se blesser au sol, donc on peut se blesser en plus de la crise.
Non plus. "La plupart des crises convulsives dure moins de 5 minutes". Ce qui ne peut entraîner un étouffement par la langue. C'est pourquoi il est déconseillé de mettre la main (ou autre chose) dans la bouche d'un patient épileptique en pleine convulsion.
La majorité des personnes épileptiques ne présentent plus de crises grâce au traitement prescrit, parfois au bout de plusieurs années. Lorsque la cause initiale de l'épilepsie peut être traitée, la maladie guérit.
Les crises non-épileptiques psychogènes (CNEP) sont des crises très similaires à celles des patients épileptiques mais pour lesquelles on ne retrouve pas d'anomalie électrique dans le cerveau. On les appelle parfois « crises dissociatives », « crises fonctionnelles », « crises psychogènes » ou « pseudocrises ».
La fatigue est fréquente chez les patients épileptiques. Elle peut être due à la maladie, parfois aux médicaments (que l'on peut éventuellement changer), mais aussi à d'autres causes comme la thyroide, etc.
Lors d'un épisode épileptique, un patient subit quelque chose qui s'apparente à un miniorage dans le cerveau. La MSIE s'expliquerait par l'arrêt du cerveau à la fin des décharges électriques engendrées par la crise. Ceci provoquerait l'arrêt du cœur et d'autres organes.
Le traitement de l'épilepsie repose sur la prise de médicaments antiépileptiques. Mais pour environ un quart des patients, ces médicaments sont insuffisamment inefficaces et des crises d'épilepsie persistent. Une intervention chirurgicale peut alors être envisagée.
Dans plus de moitié des cas, l'épilepsie est associée à des comorbidités psychiatriques, telles que les troubles anxieux (34,4 %), dysphoriques (22 %), ou la dépression (16 %). Mais le stress est le facteur déclenchant le plus rapporté par les patients en cas d'épilepsie pharmaco-résistante.
L'épilepsie n'est pas une maladie mortelle.
Les spécialistes estiment que plusieurs décès chaque année au Canada surviennent suite a des crises prolongées (état de mal épileptique). 11. On ne peut prévoir ce qu'une personne fera pendant une crise épileptique.