Il faut absolument laisser filer la longe une foulée avant l'abord pour éviter un coup lors de l'accélération du cheval durant le saut puis après la réception. Le cheval doit être libre pour sauter. Le contrôle est repris en douceur environ deux foulées après l'obstacle.
La voix, aide indispensable pour longer un cheval
La longe est le relais entre la bouche du cheval et la main, à l'image de la rêne. La chambrière est recommandée, car elle assure le mouvement en avant. Le longeur ou la longeuse devra utiliser un vocabulaire simple et adapté « au pas », « trooooottttter »…
#4 Les aides du travail à la longe
La position : en te plaçant légèrement devant le passage de sangle, tu incites ton cheval à ralentir, si tu te places légèrement derrière son passage de sangle, tu l'incites à avancer.
Les enrênements les plus utilisés en longe sont :
Les élastiques à installer entre le surfaix et le caveçon. Ils peuvent venir par paire, un de chaque côté.
Faites quelques passages avec des barres au sol et de petits obstacles. Sur le saut en liberté, il n'est pas nécessaire de travailler sur de grosses hauteurs. Des obstacles compris entre 50 et 80 cm permettent de bien travailler, sans solliciter outre mesure la musculature et les tendons.
La crainte du saut
affronter ses peurs à l'obstacle, il faut approcher sa séance en trois parties primordiales : d'abord trouver un cheval adapté en qui on a confiance, dédramatiser cette discipline et ensuite commencer par de petites barres. Cela semble plus facile à dire qu'à faire, et c'est le cas.
Pour suivre le mouvement du galop sans heurt, le cavalier doit avant tout se décontracter et garder le rein souple. Le dos est droit, la tête est dégagée des épaules. Le bassin se fléchit légèrement vers l'avant pour laisser les fesses s'avancer dans la selle.
Le surfaix
Attacher la longe au surfaix (en la passant dans l'anneau du mors) permet en outre de favoriser une bonne incurvation. Le surfaix se pose sur un padd ou, tout simplement, sur un tapis de selle afin d'éviter de blesser votre cheval.
Placer la longe sur le filet
Dans le premier cas, la longe passe par l'anneau intérieur, puis sous le menton du cheval, avant d'être attachée à l'anneau extérieur. Si ce passage de longe permet plus d'aisance au longeur, c'est aussi la technique la plus difficile à maîtriser.
Pour cela, on va appliquer le même principe : on utilise les jambes ou on ferme les doigts sur les rênes pour accélérer ou ralentir et dès que le cheval a trouvé la vitesse qu'on voulait lui proposer, on relâche les rênes (si on voulait ralentir) ou les jambes (si on voulait accélérer), et on lui propose de continuer ...
Pour travailler votre cheval en liberté, vous devrez être vigilent quant aux signaux qu'il vous envoie, et trouver une astuce pour valoriser les bons comportements. Cela peut être par un encouragement vocal, une caresse, une friandise ou le recours au clicker par exemple.
Une ligne verticale passe par l'oreille, l'épaule, la hanche et l'arrière du talon. Le coude, la main et la bouche du cheval sont dans le même axe. Pour avancer, vous pouvez donner des becs sonores et faire une pression avec vos talons de chaque côté du cheval.
Longer en filet
Pour cela, il est préférable d'utiliser un mors avec de grands anneaux, le mors en cuir Michel Robert équipé d'une lanière reliant les anneaux ou une alliance de mors conçue pour le travail en longe. Michel déconseille en tout cas d'attacher la longe en la faisant passer par-dessus la tête du cheval.
Il doit rester au centre de son cercle sans trop bouger de manière à tourner pour que le pouce qui tient la longe soit orienté vers la bouche du cheval. La main qui tient la longe est celle où le cheval est engagé. L'autre main tient le flot de la longe replié en 8 de chiffre et éventuellement la chambrière.
Libres d'adapter leur vitesse, ils parcourent des distances de 110 à 160 km, par étapes d'environ 30 km. « On les pointe à environ 18 km à l'heure de moyenne, explique l'organisateur André Boittin.
Utilisation de l'enrênement éthologique
Cet enrênement va venir doucement appeler la tête du cheval à s'orienter vers le bas et donc l'obliger à remonter son dos. Cet équipement ne permet pas au cheval de s'appuyer dessus, et donc de se contracter.
Donc on choisit un surfaix avec des matelassures de part et d'autre du garrot suffisamment épaisses pour bien le dégager. L'épaisseur est à choisir en proportion de la hauteur de garrot : sur un tonneau à la colonne noyée ou sur un pur-sang au garrot "aileron de requin", on n'utilisera pas franchement le même matériel.
Pour être à la fois efficace et confortable, le caveçon doit être parfaitement ajusté à la tête du cheval : la muserolle doit venir à deux doigts des apophyses. Lorsqu'elle est placée plus bas, la moindre tension sur la longe provoque une pression douloureuse sur le bout du nez.
Tu peux accompagner ta demande d'un claquement de langue ou t'aider de la voix en disant « marche » ou « avance » à ton cheval d'un ton calme et stimulant. Tu agis de la même façon pour faire trotter ton cheval, cette fois en lui disant « trotte » et en augmentant ton énergie.
Marchez droit sur 15 à 20m puis arrêt-reculer-quart de tour-départ dans la même allure. Respectez la hiérarchie des allures : pas, trot, galop. Répétez l'opération pour réaliser un carré sur lequel vous passez chaque angle comme précédemment.
La première règle pour mettre, ou remettre, un cheval en condition physique est de fractionner le travail. C'est à dire alterner entre les temps d'efforts et les temps de récupération. Au cours d'une même séance, on peut demander 3 ou 4 séries d'efforts entrecoupés de temps de pause rênes longues.
Avant de partir au galop, n'oubliez pas de placer vos épaules en arrière, légèrement à l'arrière de la verticale. Ainsi, vous ne limiterez pas votre bassin dans ses mouvements. Il pourra donc onduler avec souplesse au rythme du cheval. Le haut du corps pas trop avancé pour un galop assis réussi.
Pour empêcher le bas de jambe d'avancer, il doit maintenir une légère fermeture de l'angle femur-tibia. C'est au galop que le geste est le plus facile à percevoir : lorsque le cheval part dans sa foulée de galop, le cavalier relache ses adducteurs, sa cuisse s'ouvre et tourne.
Stephen Clarke conseille l'épaule en dedans, base du travail latéral, comme outil pour améliorer la rectitude d'un cheval. "Étant donné que l'on cherche toujours à redresser un cheval en plaçant les épaules devant les hanches plutôt que le contraire, l'épaule en dedans me paraît être une clé indispensable".