La mise en main correspond au cheval qui a son chanfrein à la verticale ou légèrement en avant de la verticale. Sa nuque est le point le plus haut et cette attitude doit, dans l'idéal, rester stable aux 3 allures et dans tous les mouvements demandés.
Desserrez vos genoux et contractez les muscles de l'intérieur de vos cuisses pour soulever votre pelvis de la selle. Quand vous vous décollez de la selle, avancez votre buste pour former un angle de 30 degrés. Cela vous aidera à bouger en harmonie avec le cheval et à obtenir un trot de qualité.
⏩ Travailler sur sa proprioception
La proprioception est l'un des souci principaux des cavaliers qui ont la main dure. Il faut donc travailler sur le fait de recaler ses sensations sur ce qui est juste.
Elle ne s'obtient pas d'un coup de baguette magique ! Une mise sur la main correcte garantit un cheval qui travaille dans le bon sens ! Un cheval sur la main est un cheval qui tend également ses rênes d'une façon constante vers l'avant et légèrement vers le bas, sans résistance de la bouche ni de la nuque.
Plier les coudes lorsque le cavalier est assis et les tendre quand il se lève, tout en avançant le nombril en direction des mains et non l'inverse. Les bras ainsi articulés permettent aux mains de ne plus aller de haut en bas et sont alors fixées par rapport à la bouche du cheval.
Faire monter le dos du cheval, c'est donc faire travailler sa ceinture scapulaire de façon à ce que sa colonne vertébrale remonte entre ses épaules. Pour cela, il faut une impulsion qui vienne des postérieurs et se transmette à l'avant-main via un dos souple, tonique et exempt de tensions.
Les peurs à cheval
Certains cavaliers ont également peur de l'échec : ils angoissent en imaginant ne pas réussir à réaliser un exercice. D'autres sont anxieux à l'idée de mal faire et d'abimer leur cheval et de lui faire mal.
Une bonne astuce consiste à ralentir votre cadence du trot enlevé. Vous obligerez ainsi votre cheval à se caler sur votre rythme et non l'inverse. Pensez également à desserrer les doigts des rênes. Si vous êtes vous aussi nerveux, il y a des grandes chances pour que votre corps, et vos doigts, se crispent.
Un cheval qui s'encapuchonne et qui lâche le contact peut se traduire par différentes choses : La mauvaise position des mains du cavalier. Un mors mal adapté à la bouche du cheval. Un manque de tension sur la ligne du dessus du cheval.
La règle est la suivante : Si vous êtes à main droite, vous devez trotter sur le bipède diagonal gauche (antérieur gauche et postérieur droit). Si vous êtes à main gauche, vous devez trotter sur le bipède diagonal droit (antérieur droit et postérieur gauche).
Dans un premier temps, vous allez pouvoir vérifier votre pied de galop par le regard. Une fois votre cheval au galop, vous allez regarder les deux épaules de votre cheval en mouvement. Si le mouvement de l'épaule droite va « plus loin » que le mouvement de l'épaule gauche alors votre cheval galope à droite.
Faites passer votre nombril vers l'avant jusqu'à ce que votre corps fasse un arc de cercle. Tentez d'abord de marcher puis de trotter dans cette position sans retomber dans la selle. L'avantage étant qu'il est pratiquement impossible de rester debout si tous les « blocs » du corps ne sont pas parfaitement en place.
L'EXTENSION D'ENCOLURE EN SELLE
Prenez un peu de contact sur la rêne intérieure, sans tirer, et attendez que votre cheval cède en jouant dans vos doigts. Dès qu'il y a un mouvement vers le bas, relâcher sans perdre le contact et accompagnez le mouvement avec vos mains. Bien sûr, n'oubliez pas de récompenser.
? Pour un objectif de progression, ça pourrait donner : “Je veux que mon cheval soit capable début mars de faire des appuyers au pas et au trot sans perdre de rebond et en gardant au moins 7/10 de symétrie”. L'avantage de cet objectif c'est que grâce à Equisense Motion, la mesure de votre objectif devient facile.
Pour cela, le cheval va devoir arrondir son encolure en venant pousser sa nuque par dessus son bout du nez. En étirant ainsi sa tige vertébrale, dans la décontraction, il va induire la décontraction de son dos, et le remonter.
Si il peut les utiliser en mangeant un aliment très dilué comme l'herbe, sa tension nerveuse s'abaisse progressivement en même temps que s'évacue l'énergie nerveuse stockée pour remplir cette fonction: on peut dire qu'il est heureux.
Pensez-vous que c'est un signe d'affection ? Léa Lansade: Des études scientifiques ont montré que ce comportement de léchage reflète le tempérament des chevaux : certains ont une prédisposition naturelle à être très proches de l'homme, à le lécher ou le mordiller, tandis que d'autres restent toujours très éloignés.
Redressez-vous au maximum sur la selle
Quand le cheval est au galop, essayez de vous redresser au maximum en mettant vos épaules en arrière. Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur le pommeau avec l'une de votre main. Cette position légèrement en arrière signifie au cheval qu'il doit ralentir ou s'arrêter.
Si l'animal baisse légèrement sa tête et son cou en votre présence, cela signifie qu'il apprécie le moment partagé avec vous. De même, s'il lève bien haut sa tête et son cou quand il vous voit, c'est qu'il est super excité. Cela signifie également qu'il adore être avec vous.
Le cheval dépressif a la tête orientée vers le mur, les yeux ouverts et le regard fixe, et l'encolure et le dos ne font qu'une seule ligne. Cette posture n'est pas la même lorsque le cheval observe son environnement : il porte dans ce cas la tête plus haute et son regard n'est pas fixe.
Il ressemble davantage au dessin. Il a de la masse musculaire, car ses efforts sont davantage « explosifs » : intense, mais sur une durée « courte » (quelques minutes). On se rapproche de la morphologie du gymnaste humain.
Exercice #1 – Galoper en extérieur et en dénivelé !
Le fait de galoper sur des amplitudes plus importantes qu'en carrière va permettre d'augmenter le travail des muscles de l'embrassée qui devront aller chercher plus loin, et des muscles de la propulsion qui devront pousser le corps du cheval à plus grande vitesse.
Quand vous mettez des jambes, le cheval se pousse vers l'avant et vous sentez qu'il se pousse de l'arrière vers l'avant, que toute cette force vient dans la bouche du cheval qui se tend alors sur ses rênes pour céder et s'arrondir. Et le cheval est ainsi dans un équilibre horizontal.