La poésie française est syllabique : on compte les syllabes. On détermine le nombre de syllabes en comptant toutes les syllabes prononcées. Le ''e'' muet ne se compte pas s'il est suivi d'une voyelle ou d'un ''h'' muet. Il ne se compte pas non plus lorsqu'il est placé à la fin d'un vers (vers féminin).
La coupe. C'est un repos, une pause dans le vers. Elle se situe après chaque syllabe accentuée et marque la fin d'une mesure. Les vers longs comportent plusieurs coupes: la plus importante placée au milieu est appelée césure (voir l'exemple de l'accent fixe).
Règle générale du comptage des syllabes
On compte une syllabe dès lors qu'un groupe de lettres comporte une voyelle. Exemples : Ti/pi : 2 syllabes contenant chacune une voyelle. Sû/re/ment : 3 syllabes contenant chacune une voyelle.
LES SONS : LES SYLLABES
Une syllabe est un son contenant une voyelle (a, e, i, o, u, y). Scander un vers, c'est découper chaque mot en syllabes (afin d'en connaître le nombre). On scande un vers en séparant chaque syllabe par une barre oblique. Il y a quelques règles à retenir pour bien scander un vers.
Pour analyser un poème, il est nécessaire de maîtriser certains éléments de versification. Il faut toujours associer le repérage de ces procédés avec l'effet qu'ils produisent. C'est le nombre de syllabes du vers : un alexandrin est un vers de 12 syllabes, un décasyllabe un vers de 10 syllabes.
Longueur du vers.
Le vers canonique est l'alexandrin, le vers de douze syllabes. C`est le vers de la tragédie et de la poésie sérieuse. Le vers de 10 syllabes s`appelle le décasyllabe. 8 syllabes s`appelle l`octosyllabe.
Un vers de sept syllabes est appelé heptasyllabe. Un vers de huit syllabes est appelé octosyllabe. Un vers de neuf syllabes est appelé ennéasyllabe. Un vers de dix syllabes est appelé décasyllabe.
La césure ou coupe principale d'un alexandrin se trouve après la sixième syllabe et délimite deux hémistiches. Le mot à la césure se trouve à la fin du premier hémistiche. Indique si les vers contiennent un rejet ou un enjambement.
(du Roman d'Alexandre, XIIes.) Vers français de douze syllabes. (Par exemple On a souvent besoin d'un plus petit que soi.)
Voici quelques exemples : sac → une syllabe ; bonjour → Bon-jour (deux syllabes) ; voiture → voi-tu-re (trois syllabes).
Une syllabe est un son ou un groupe de sons qu'on prononce par une seule émission de voix. La syllabe en français est composée : soit d'une voyelle seule, soit d'une voyelle et d'une ou plusieurs consonnes.
a – b – c – d – e – f – g – h - i – j – k – l – m – n – o – p – q – r – s – t – u – v – w – x – y – z. 6 sont appelées voyelles: a – e – i – o – u – y Les autres lettres sont appelées consonnes.
• Le sonnet
Inspiré de la poésie provençale et italienne du XVIème siècle, le sonnet est une forme fixe de quatorze vers, composée de deux quatrains et de deux tercets (rassemblés parfois en un sizain). Tous les vers comptent un même nombre de syllabes.
Le haïkaï était composé d'une « introduction » (hokku) de 17 syllabes (5/7/5), suivie de plusieurs versets de 14 et 17 syllabes. Apparu au xvie siècle, le haïkaï s'épanouit avec Yamazaki Sokan et Arakida Moritake avant d'être cultivé par de nombreux maîtres. Il atteignit son apogée au xviie siècle avec Matsuo Basho.
Exemples : 16 poèmes ! La plupart des tercets se trouvent dans des sonnets ; rares sont les poèmes dont les strophes ne sont que des tercets, c'est pourtant le cas de La fileuse (de Paul Valéry).
Il existe 3 types de rimes : rimes suivies ou plates (AABB), rimes embrassées (ABBA) et rimes croisées (ABAB). Elles peuvent se trouver dans tous les genres littéraires à partir du moment où il y a des vers.
Un poème en vers libres est un poème qui ne présente aucune structure définie. Les vers sont de longueur variable et peuvent être rimés ou non. Le poème en vers libres n'est pas nécessairement constitué de strophes et ne respecte pas un rythme fixe, c'est-à-dire que le nombre de pieds par vers est variable.
- une strophe de 2 vers s'appelle un distique - une strophe de 3 vers s'appelle un tercet - une strophe de 4 vers s'appelle un quatrain - une strophe de 5 vers s'appelle un quintil - une strophe de 6 vers s'appelle un sizain - une strophe de 8 vers s'appelle un huitain - une strophe de 10 vers s'appelle un dizain → Un ...
Tout d'abord, un poème se compose de vers (un par ligne). Qu'il soit rimé ou non, le vers donne le rythme du poème. Les vers sont ensuite agencés en strophes (ou paragraphes) qui ajoutent encore à la structure de l'œuvre.
Si graphiquement le vers correspond à une ligne, la strophe correspond à un paragraphe. Elle est donc constituée d'un regroupement de vers qui forment une unité de sens.