Pour rédiger un papier, on parle de pyramide inversée. À savoir : l'information la plus importante doit être rédigée en premier et on termine par les informations secondaires ou anecdotiques. On appelle cela la hiérarchisation. Les éléments du papier sont : la titraille, le chapô, la photo, la légende, les intertitres.
Un feuillet représente 25 lignes de 60 signes, ou 15 lignes de 100 signes, soit, approximativement, 1 500 signes ou caractères (espaces compris) dans le cas d'un feuillet "plein". Dans la pratique (retraits, dialogues, sauts de paragraphe et de page), le feuillet moyen compte aux alentours de 1200 à 1300 signes.
Le reporter (francisé aujourd'hui en reporteur) doit s'imprégner au maximum d'un sujet : il est dans l'événement, faisant jouer tous ses sens perceptifs. Son mode d'écriture sera donc très descriptif, utilisant un vocabulaire coloré, qui donne à voir au lecteur. Celui-ci doit avoir l'impression « d'y être ».
Les titres : doivent inciter lire ; doivent être concis, accrocheurs, originaux. Les intertitres : doivent ménager un circuit de lecture au lecteur. Le chapeau : doit résumer brièvement l'essentiel de l'article. L'attaque (début de l'article) : doit accrocher l'attention du lecteur, l'inciter à poursuivre.
Cinquième règle : la mise en bouche
C'est la plus fondamentale, valable pour tous les journalistes, débutants ou professionnels confirmés. Avant de passer à l'antenne : relisez à haute voix votre journal, votre flash, votre papier. Vous échauffez ainsi votre bouche et vos cordes vocales.
Les techniques généralement utilisées sont aussi les genres journalistiques qui servent à forger l'information; elles sont au nombre de (4) quatre: l'interview; • le reportage; • le compte-rendu; • l'enquête.
Un genre journalistique est un concept catégoriel visant à classer les productions journalistiques (originellement, les articles de presse écrite) selon différents critères (finalité, processus de production, format). Le reportage, l'éditorial ou la brève sont des exemples de genres journalistiques.
L'écriture journalistique est une écriture efficace, qui sait aller à l'essentiel tout en éveillant l'intérêt du lecteur. Elle est aussi l'art de choisir le bon angle pour présenter de façon attractive une information signifiante ou utile.
Manchette : titre en gors caractères en tête de la première page d'un journal. News : informations d'actualité. Rédacteur en chef : personne à la tête de la rédaction. Rédaction : ensemble des journalistes d'un quotidien, d'un magazine, d'une station de radio ou une chaîne de télévision.
Un signe est une lettre, un chiffre, un signe de ponctuation ou un espace entre deux mots. Le signe permet de calculer la taille d'un feuillet et donc d'un papier afin de déterminer la surface qu'un article occupera dans une page.
D'une certaine façon, la feuille est le matériau brut de l'impression alors que la page en est le produit fini. Une feuille comprend deux pages, une en recto et l'autre en verso. La page recto est dite « belle page » et la page verso est dite « fausse page ».
L'éditorialiste, autrefois appelé billettiste, est la personne qui écrit l'éditorial d'un journal de presse écrite (quotidien, magazine ou revue), ou qui exprime un commentaire dans un journal radiodiffusé ou télévisé.
La brève doit répondre à la règle des cinq w et à la question « comment ? ». Les 5W sont les questions auxquelles les journalistes répondent dans la plupart de leurs articles. Il s'agit des questions qui ?, quoi ?, où ?, quand ? et pourquoi ? (en anglais : who ?, what ?, where ?, when ? et why ?).
Bulletins de nouvelles
On fait appel ici à un traitement journalistique essentiellement descriptif des nouvelles. C'est une courte émission d'information sur l'actualité.
Frigo. En radio/télévision plus particulièrement, désigne les reportages « gardés au frais » et en réserve en attendant leur diffusion (argotique). S'emploie aussi, avec le même sens, en presse écrite, et devient alors synonyme de marbre.
L'attaque, qui est la première phrase du texte, et qui doit inciter le lecteur à lire la suite de l'article. Elle se compose souvent d'une phrase sans verbe, d'une description imagée ou d'une citation.
Le chapeau (souvent écrit chapô dans le milieu de la presse) est un texte généralement court, présenté en plus gros et/ou en caractères gras, précédant le corps d'un article de presse et dont le but est d'en encourager la lecture, par exemple en résumant le message.
Les articles doivent obligatoirement être accompagnés d'un titre, d'un résumé et de mots-clés, tous ces éléments en français ET en anglais. Le titre est composé d'un maximum de 10 mots ou 70 caractères (incluant les espaces). Les résumés doivent contenir environ 150 mots, ou 800 caractères.