Le bouturage de saule permet de végétaliser facilement une berge et à faible coût. Pour cela, il faut planter à l'aide d'un marteau une section de branche (longueur minimum : 60 cm - diamètre minimum : 2 cm) en terre en respectant le sens de la pousse.
Les essences d'arbres adaptées aux bordures de nos cours d'eau le saule, le frêne ou bien encore l'aulne (un aulne adulte, grâce à son système racinaire, peut protéger jusqu'à six mètres de berges). Ces arbres peuvent être associés avec des arbustes (noisetiers, aubépine, etc.)
Pour cela, la solution est de fixer avec des pieux solides un treillis métallique sur les berges. Plantez alors des végétaux à travers les mailles. Dès que les racines s'entremêlent, vous aurez constitué une bonne barrière contre l'érosion.
Comment les renforcer ? Stabilisation du pied de berge : La fascine de saules est réalisée avec des branches de saules vivants, assemblées en fagots et fixées entre deux rangées de pieux. La fascine d'hélophytes est réalisée avec des espèces semi-aquatiques (joncs, iris jaune, baldingère, salicaire, carex…)
Arbres : Frêne commun, Aulne, Erable champêtre, Merisier, Tilleul à petites feuilles, Saule, Chêne pédonculé... Arbustes : Prunellier, Noisetier, Cornouiller sanguin, Fusain d'Europe, Sureau noir... Attention : Le cultivar peuplier d'Italie est également présent mais fortement déconseillé à proximité des cours d'eau.
En application des articles L 215.14 et suivants du Code de l'Environnement et de l'article 114 du Code Rural l'obligation d'entretien des cours d'eau (lit et berges) incombe aux propriétaires riverains.
Utilisation d'anciens poteaux électriques pour restaurer la berge. Mise en place d'une fascine de saule en pied de berge. Les racines des arbres ainsi plantés maintiendront la berge. Remblais en bordure de cours d'eau par des matériaux divers.
On protège les berges en installant un matériau sur la berge d'un cours d'eau afin de lutter contre l'érosion et de prévenir la perte de matières de la berge et de lieux adjacents dans le cours d'eau.
Ils sont réalisés en chêne avec pieux robinier, en bois exotique, en pin classe 4 ou poteaux métalliques, Longueurs de pieux adaptées au type de terrain et à la poussée de terre à reprendre, Scellement dans longrines béton ou fichage à refus, Aspect rustique ou avec finition poncée avec couvertine.
Sur un terrain doté d'une pente naturelle, délimiter le tracé du ruisseau, puis creuser une tranchée de 80 cm de large sur 30 à 40 cm de profondeur. Sur un terrain plat, creuser la partie basse du ruisseau sur une hauteur de bêche en façonnant des talus sur les côtés ou en retenant la terre avec des fascines.
Trois espèces d'érables (noir, à sucre et rouge) peuvent être mises à contribution mais leur tronc doit atteindre 20 cm de diamètre, soit 45 ans, pour envisager une récolte annuelle. Vivant plus de 300 ans, un arbre à sucre peut donc fournir une eau pendant longtemps.
2/ Fascines d'hélophytes
C'est une solution souvent utilisée sur des pieds de berges et pour son aspect paysager à forte diversité végétale. Un géotextile en coco biodégradable est mis en attente entre 2 rangées de pieux. L'intérieur est rempli de terre végétale et compacté.
On offre donc une place de choix aux saules pleureurs, aux frênes, aux liquidambars - ou copalme d'Amérique, un arbre comparable à l'érable - aux cyprès chauves - ou taxodium distichum - et aux arbres de Judée ou Cercis siliquastrum.
Les berges et le lit mineur appartiennent aux propriétaires riverains. La limite se situe généralement au milieu du lit suivant une ligne cadastrale tracée au milieu quand les rives appartiennent à des propriétaires différents.
Les eaux domaniales sont celles qui appartiennent au domaine public. Si l'État ou la collectivité est propriétaire du lit de la rivière et a l'obligation d'entretenir le cours d'eau, les riverains, quant à eux, conservent la propriété des berges.
Les polices de l'eau, qu'elles soient administratives ou judiciaires, ont pour objectifs de préserver ou de retrouver des milieux et une ressource en eau de qualité, mais aussi de concilier les différents usages de l'eau, parfois antinomiques.