Tressez les premières branches entre les poteaux en commençant par le bas de la clôture. Tressez de la même manière sur tout le long de la clôture et passez ensuite à la couche suivante. De cette manière, vous restez droit. Veillez à ce que les branches soient bien tendues, surtout si elles sont souples.
Le grillage souple est la solution la moins chère
Le plus courant pour la délimitation de terrains est le grillage tissé. Il peut-être à simple, double ou triple torsion. Plus la maille est serrée et plus il est solide. Il s'agit de la solution la plus économique mais aussi la moins durable.
Avec des branches
Entre les deux, vous n'avez plus qu'à glisser vos branches jusqu'à la hauteur souhaitée. Pour cela, il faut des branches droites et régulières. Les branches ainsi bloquées entre les poteaux forment alors un brise-vue facile à réaliser.
Quelles sont les solutions qui s'offrent à vous pour clore votre terrain ? Du simple grillage tendu entre piquets jusqu'au mur maçonné, en passant par les panneaux de bois plus ou moins ajourés et la classique barrière campagnarde… elles sont nombreuses !
Un modèle occultant fera parfaitement l'affaire, comme une clôture alu, en PVC ou en bois. Si votre budget est assez serré, vous pourrez vous orienter vers un simple grillage doté d'un brise-vue pour vous protéger des regards indiscrets.
Le grillage, en rouleau sur fils tendus ou en panneaux rigides, est un classique dans les clôtures séparatives. Il est aussi le plus économique. On évitera de le mettre en façade car son aspect n'est pas esthétique et, de ce fait, beaucoup de communes y sont hostiles.
Il suffit de creuser un avant-trou. Ensuite on posera le poteau en protégeant la partie enterrée par un enduit bitumineux ou un film d'étanchéité. L'extrémité doit reposer sur un lit de pierraille pour limiter la stagnation d'eau. Pour cette méthode, le scellement se fait seulement avec de la terre.
Les choix les populaires sont le padouk, l'ipé, le bankiraï et le teck. Il y a également des essences européennes, comme le chêne et le châtaignier, qui ont une durée de vie moins longue, mais qui sont donc plus abordables.
Commencez par bien aligner vos trous. Ensuite, assurez-vous après avoir mis les poteaux dedans qu'ils soient alignés en utilisant une longue planche droite comme guide. L'avant des poteaux (sur lesquels seront vissés les planches) doit être parfaitement droit.
Le prix de pose d'une clôture par un professionnel (paysagiste ou maçon) est compris entre 15 et 30 € le mètre linéaire pour un grillage souple et entre 20 et 40 € le mètre linéaire pour un grillage rigide. A noter que le coût de la main-d'oeuvre variera aussi en fonction de l'accessibilité de votre terrain.
Remplacer sa haie par un mur
Il est peut-être intéressant d'investir dans une clôture en dur ou un mur de béton ou un mur de pierre car ils sont très résistants. Sur la durée, le mur est solide et robuste contre tous genres d'intempéries.
On distingue deux types de clôtures : La clôture séparative, qui est placée sur le terrain du propriétaire, légèrement en retrait de la limite séparative entre son terrain et celui de son voisin ; la clôture mitoyenne, placée exactement sur la limite séparative entre les deux terrains.
Selon le Code civil, tout propriétaire peut clore sa propriété pour séparer les propriétés entre elles et pour éviter les intrusions de tiers. La clôture peut être constituée d'un mur, d'une haie, de barbelés ou d'une palissade...
La réglementation en vigueur permet à toute personne de délimiter son terrain en installant une clôture. Il s'agit d'un droit et non pas d'une obligation. En effet, aucun texte n'impose aux propriétaires de clôturer leurs parcelles.
Le béton : sécurité et intimité
Si vous voulez vous protéger des cambriolages et bénéficier d'une intimité totale dans votre propriété, le béton est sans doute la meilleure solution car il permettra de fermer totalement l'espace.
Votre mur y compris le chaperon lorsqu'il existe (haut du mur en forme de toit) doit respecter une hauteur minimum de 2,60 mètres. la loi ne prévoit pas de hauteur maximale .
Dans le cadre d'un POS (Plan d'occupation des sols) ou d'un PLU (Plan local d'urbanisme), la hauteur du brise-vue est prise en compte. Elle est fixée à : 3,20 mètres dans une commune de plus de 50 000 habitants. Dans les autres localités, la hauteur est limitée à 2,60 mètres.