Comment faire une donation entre pacsés ? Chacun des partenaires peut effectuer une donation de son vivant à son partenaire lié par le PACS. Cette donation doit être déclarée à l'administration fiscale. Des droits de donation peuvent être dus en fonction du montant de la donation.
Pour transmettre son patrimoine ou une partie de celui-ci à son partenaire de PACS, il faut donc établir un testament. Mais pour éviter que les héritiers réservataires n'intentent une action en réduction en cas d'atteinte à leurs droits, seule la quotité disponible doit être affectée par ce testament.
Vous devez adresser le formulaire en double exemplaire à votre service fiscal départemental chargé de l'enregistrement. Le paiement des droits de donation s'effectue en même temps que la déclaration. votre déclaration ne sera pas accessible dans votre espace personnel sécurisé sur le site de l'administration fiscale.
vous pouvez donner jusqu'à 80 724 € à votre conjoint si vous êtes mariés ou pacsés. Au-delà, vous paierez de l'impôt. entre concubins, il n'est pas possible de faire un don.
En l'absence de testament, les partenaires ne peuvent pas hériter. Pour ce qui concerne l'héritage, les partenaires pacsés sont considérés comme des étrangers l'un par rapport à l'autre. Celui qui souhaite, à son décès, léguer des biens à son partenaire doit faire un testament.
Celui-ci ne devra rien payer au fisc, car, depuis 2007, les pacsés sont exonérés de droits de succession. Autant dire qu'ils ont intérêt à vite rédiger leur testament après l'enregistrement du Pacs, faute de quoi, en cas de décès de l'un, l'autre n'aura droit qu'à récupérer ses biens propres.
Donner ou léguer l'usufruit
Pour assurer une protection à votre concubin en minimisant les frais fiscaux, vous pouvez recourir à la donation ou à un legs d'usufruit sur un ou plusieurs éléments du patrimoine (par exemple le logement familial) ou sur sa totalité.
Pour un concubin, souscrire un contrat d'assurance vie et désigner son compagnon (ou sa compagne) comme bénéficiaire est un moyen très intéressant de le protéger dans de bonnes conditions, fiscales notamment.
Outre les droits dus au fisc, la donation donne lieu à des frais de notaire, basés sur la valeur du bien en pleine propriété. Ces frais sont dégressifs : 4,9 % de 0 à 6 500 €, 2 % de 6 501 à 17 000 €, 1,3 % de 17 001 à 60 000 € et 1 % au-dessus de 60 000 €.
| La donation simple
Chaque personne a le droit de donner jusqu'à 80 724 € à son conjoint (ou partenaire de PACS) et ce, sans payer de droits de donation. 80 724 € est une valeur, cela veut dire que vous pouvez donner une somme d'argent mais aussi des valeurs mobilières, un bien immobilier…
Cette donation entre époux permet de transmettre à son conjoint plus que la "quotité disponible". ""À votre décès, votre femme aura droit aux trois quarts de ces biens: la moitié parce que ce sont des biens communs, et un quart supplémentaire correspondant à la moitié de la succession avec un enfant.
Ils sont exonérés de droits de donation sur les dons reçus en numéraire : Paiement en argent, qui peut être sous forme d'espèces, de chèques, de virements, etc., y compris par une collecte en ligne. En cas de décès, leurs proches bénéficient de l'exonération dans les mêmes conditions.
La cession à titre gratuit est un transfert de propriété, du propriétaire envers une ou plusieurs parties, sans que rien ne soit demandé en échange. Le plus souvent, il s'agit de remercier une personne, ou de donner à ses enfants.
La donation via une société civile immobilière (SCI) : cette opération consiste à transférer la propriété de votre bien immobilier vers une société civile immobilière dont les associés sont vos héritiers et vous. Ainsi vous pourrez diviser facilement les parts sociales de votre maison ou de votre appartement.
Pour conclure, un conjoint peut céder ses parts de la maison à son ex-époux lors du divorce. Cette procédure passe par la rédaction de l'état liquidatif qui est un acte notarié et le paiement d'une soulte.
Pour bénéficier d'un abattement sur les dons familiaux, il est recommandé que le donateur ait moins de 80 ans. Si la donation est possible au-delà de cette limite, l'abattement sur les donations ne sera toutefois pas appliqué. Le donataire doit être majeur ou mineur émancipé.
Pour des raisons d'optimisation fiscale, au passage de chaque décennie, il peut être opportun de donner la nue-propriété d'un bien de préférence juste avant votre anniversaire, soit à 60 ans plutôt qu'à 61, à 70, à 80 et à 90 ans.
Il n'y a pas d'âge limite dans la loi pour une donation, et donc toute personne "saine d'esprit" peut réaliser une donation après 80 ans.
Est-ce que le Pacs donne droit à la pension de réversion ? Dans le cadre d'un Pacs, le partenaire survivant n'a pas droit à la pension de réversion de son conjoint retraité décédé.
Contrairement à un mariage, le Pacs ne donne pas lieu à des avantages particuliers dans les situations suivantes : Adoption : les partenaires pacsés ne peuvent pas adopter de façon conjointe, contrairement aux personnes mariées. Ils n'ont ainsi accès qu'à l'adoption individuelle, comme dans le cadre d'un concubinage.
Quand le défunt n'a pas fait de testament, ses biens vont à ses descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant, et à son époux(se) s'il était marié. Quand le défunt a fait un testament, il doit réserver une partie de son patrimoine à ses descendants.
Le conjoint bénéficie d'une exonération de droits de succession et du même droit temporaire au logement d'un an que le partenaire de pacs. S'y ajoute un droit viager au logement qui lui permet, s'il le demande dans l'année suivant le décès, de demeurer dans le logement jusqu'à la fin de ses jours.
Le partenaire de Pacs ou le concubin du défunt n'a aucun droit sur son héritage (même s'il a eu des enfants avec le défunt). Pour se transmettre l'un à l'autre des biens à leur décès, les partenaires de Pacs (ou les concubins) doivent rédiger un testament.
Dès que la banque est informée du décès d'un cotitulaire (par les proches ou par un notaire), elle bloque automatiquement le compte indivis. Elle n'y enregistre plus aucune opération de dépôt ou de retrait. Le solde (positif ou négatif) du compte indivis est réglé en même temps que l'ensemble de la succession.