1 – L'introduction directe: Entre tout de suite dans le vif du sujet. Privilégie cette introduction lorsque tu ne connais pas l'auteur, son mouvement littéraire ou l'œuvre dont est extrait le texte étudié (c'est souvent le cas le jour du bac de français).
Commencer par présenter l'auteur du texte et le mouvement littéraire auquel il appartient. Présenter l'histoire en résumant le texte en 2 ou trois lignes. Situer le texte en racontant ce qu'il y a juste avant le texte et juste après en s'aidant du chapeau qu'il y a au-dessus du texte.
Par exemple, prenez la phrase d'introduction suivante : « La culture des herbes vous permettra de mieux apprécier la cuisine avec des produits frais. » L'expression « mieux apprécier » affirme quelque chose que vous croyez et vous pouvez consacrer le reste du paragraphe à justifier votre opinion.
Le mot « préjugé » a surtout sa place dans l'introduction – et plus précisément dans la problématisation – même s'il peut également être trouvé aux différents bilans d'étape de la rédaction. Ses alternatives sont « lieu commun », « opinion », « doxa », « sentiment prévalent », « impression », « mentalités », etc.
Conclure (utilisé surtout pour la conclusion d'une production écrite) : au total, tout compte fait, tout bien considéré, en somme, en conclusion, finalement, somme toute, en peu de mots, à tout prendre, en définitive, après tout, en dernière analyse, en dernier lieu, à la fin, au terme de l'analyse, au fond, pour ...
La problématique se présente généralement sous la forme d'une question qui peut commencer par « dans quelle mesure », « en quoi », « comment ». Souvent, on n'arrive à la formuler qu'après avoir fait le plan : c'est normal, pas de panique ! Le nom n'est pas un hasard : une bonne problématique doit poser un problème.
Au bac de français, l'introduction de dissertation est concise : il s'agit d'un seul paragraphe de 10 à 15 lignes, qui commence par un alinéa et contient quatre étapes : L'amorce ou accroche. La présentation du sujet. la problématisation.
Elle peut prendre les différentes formes suivantes: une réflexion, une projection dans le futur, une information nouvelle, un proverbe, un lien avec un autre sujet, des paroles de chanson, une citation, un fait historique ou d'actualité, une comparaison d'oeuvres ayant des sujets ou des thèmes similaires, etc.
L'amorce d'un devoir. C'est la toute première partie du devoir, l'introduction à l'introduction. L'amorce doit toujours susciter l'intérêt du lecteur : imaginez qu'elle doit toujours distinguer votre copie de celles de tous les autres candidats.
et, de plus, en outre, par ailleurs, surtout, puis, d'abord, ensuite, enfin, d'une part, d'autre part, non seulement … mais encore, voire, de surcroît, d'ailleurs, avec, en plus de, outre, quant à, ou, outre que, sans compter que…
Une transition correspond simplement à un paragraphe de quelques phrases qui créent un lien entre deux parties de votre document. Par exemple, une dissertation en trois parties contient deux transitions : une entre la première et la deuxième partie, et une entre la deuxième et la troisième partie.
Pour ajouter une idée à une autre
D'abord, et d'abord, tout d'abord... ensuite, par ailleurs. De plus, en outre. En premier lieu...
Comment formuler la problématique ? Par quoi commencer sa phrase ? Deux tournures sont très utiles pour lancer le débat : "En quoi ?" et "Dans quelle mesure ?" Les tournures "Par quels moyens... ?", "Pourquoi... ?" ou "Doit-on considérer que... ?" lancent également le débat.
L'annonce de plan se situe à la toute fin de l'introduction, juste après l'exposé de la problématique. Son objectif est de présenter au lecteur la structure de la copie : on va rapidement expliquer quelles sont les grandes parties et comment elles s'articulent.
Une formule assez simple est souvent utilisée pour annoncer un plan : « Afin de répondre à la problématique posée, il serait intéressant d'étudier en premier lieu (axe I), puis en second lieu (axe II) ». L'annonce doit être explicite et claire, et suivant une certaine logique.
Voici quelques exemples : « Pour répondre à cette question, nous étudierons d'abord ….. , puis ……………….. . » « Ce problème sera analysé sous deux angles, d'abord………. , puis, ………………… » « Répondre à cette question, c'est d'abord s'interroger sur …… , puis sur ………., (enfin sur …………..) »
La problématique est « l'art de poser les bonnes questions » ; c'est aussi, selon Michel Béaud (1999) « l'ensemble construit autour de la question principale ». Mais chaque question ne constitue pas une problématique ; on nous précise alors que la question doit être pertinente.
Ex : car, puisque, parce que, si bien que, par conséquent, donc, aussi, en résumé etc. Les mots de liaison ou connecteurs sont des mots ou des expressions qui permettent de relier entre elles les différentes parties d'une phrase ou d'un texte.
Les connecteurs de temps situent les actions les unes par rapport aux autres. Ils donnent des informations sur : la succession : d'abord, puis, ensuite, enfin… Ces mots s'utilisent pour ordonner les phrases dans un texte ou leur donner une suite logique.
Le candidat doit montrer qu'il a acquis des capacités d'analyse, qu'il maitrise des connaissances, sait les sélectionner et les organiser de manière à répondre à la problématique de la question. L'intitulé de la question suggère des éléments de construction de la réponse ».