Le col de cette bouteille ou de la carafe doit être assez court et son goulot, étroit, doit permettre de laisser passer le fruit. Introduisez délicatement la poire dans le goulot sans casser son fin pédoncule. Fixez ensuite solidement la bouteille tête en bas pour éviter qu'il ne pleuve dedans.
L'eau de vie de Poire Williams est issue du processus de distillation. Les poires williams sont récoltées quand elles sont à maturité, puis elles sont mises en fermentation pour développer l'alcool. Elles sont ensuite distillées et l'art du distillateur consiste à obtenir la pleine expression de l'arôme de la poire.
Récoltez les fruits de préférence en bon état, propres, voire secs mais non moisis. « Fruits pourris, gnôle pourrie ». Mettre à fermenter en fût en les écrasant. Remuez une fois par jour pendant 1 semaine puis laisser de 1 à 2 voire 3 mois, si les fûts sont stockés dans un endroit froid.
Pour l'alcool final, choisissez un excellent alcool de poire déjà fait. Et pour que la poire dure longtemps, il faut toujours qu'elle baigne dans l'alcool. Moyennant quoi, garanti, vos amis la boiront à votre enterrement… dans 100ans !
En effet, la poire Williams est la plus polyvalente, car elle peut être transformée en beaucoup de bonnes choses. (Confiture, nectar, fruits en bocaux, distillation,…)
L'eau de vie se fabrique en deux étapes principales : la macération ou fermentation et la distillation. En fonction du sucre qu'ils contiennent naturellement, les fruits fermentent ou sont plongés dans une eau de vie neutre pendant plusieurs semaines pour macérer.
Il faut environ 28 kilos de fruit pour obtenir un litre d'alcool pur, soit environ 2 litres à 45°.
Écrasez les fruits dans un bol en verre ou un pot en terre.
Ainsi, la fermentation se fera plus rapidement. Vous devrez ajouter du sucre, si vous utilisez des baies, car leur teneur en sucre est plus faible. Tapissez le fond du pot avec du sucre, puis ajoutez une couche de fruits.
La Fermentation
Les fruits soigneusement sélectionnés sont grossièrement broyés en prenant garde à ne pas casser les noyaux, puis directement envoyés en cuve de fermentation. Le principe : les levures contenues naturellement dans le fruit vont transformer le sucre (du fruit) en alcool.
Pour faire une bonne goutte, il faut d'abord de bons fruits, bien mûrs. Lors du ramassage, vous éliminerez les fruits véreux. Les puristes mettront les fruits ramassés dans un tonneau de bois et les autres feront ce qu'ils veulent ou ce qu'ils peuvent, mais le plastique convient aussi.
Il vous en coûtera donc environ 4,50 € le litre d'eau de vie à 48° (tarif 2021) auquel s'ajoute la rémunération du distillateur.
Toutefois si vous voulez aller vite, vous pouvez pencher la bouteille et récupérer les fruits à l'aide d'une pince longue par exemple, ou encore d'un fer en forme d'hameçon sur lequel vous accrocherez puis tirerez le fruit.
Une des techniques consiste à placer un large serpent venimeux vivant dans un bocal transparent rempli d'une base de vin de riz, d'épices, et souvent d'autres petits animaux comme des scorpions. On laisse ensuite reposer pendant de nombreux mois, pour que le venin se dénature complètement dans l'alcool.
La variété conseillée reste la poire Williams. Lorsque le fruit est enfin mûr, on le récolte enfermé dans la bouteille puis on remplit celle-ci d'alcool de poire. À cette étape, le contenu devient trouble avec des particules flottantes. Laissez macérer 3 semaines puis videz la bouteille.
Les bouchons à tête en liège naturel ou en liège micro aggloméré sont recommandés pour tout type d'alcool, à faible degré comme les vins cuits, tels que le Floc, le Pineau, le Pommeau, les liqueurs et les crèmes de fruits, les anisettes, mais aussi pour toutes les boissons fortes comme les eaux de vie (Armagnac, Cognac ...
Recette « Turbo » Mélanger 8 kg de sucre à 22 l d'eau chaude, bien diluer le sucre. Quand la température est redescendue autour de 20°C, ajouter la levure, mélanger, laisser fermenter dans un récipient approprié muni d'un barboteur. Après quelques heures, la fermentation commence et le barboteur s'emballe !
Un bouilleur de cru est, en France, une personne habilitée à produire ses propres eaux-de-vie. Il est un récoltant de fruits qui peut faire distiller ses fruits. Certains peuvent encore se prévaloir du privilège institué dans les années 1950.
La levure responsable de la fermentation alcoolique est Saccharomyces cerevisiae.
Il existe des eaux-de-vie de très nombreux fruits : pomme, abricot, prune, quetsche, mirabelle, pêche, poire, mûre, framboise, coings, cassis, sureau, abricot, etc. De façon plus exotique, on note l'existe des eaux-de-vie suivantes : châtaigne, figue de Barbarie, fruit de la passion, canneberge, etc.
Lorsque l'on savoure une eau-de-vie, la saveur des fruits est généralement beaucoup moins prononcée. Elle est aussi beaucoup plus alcoolisée : autour de 37.5 degrés pour une eau de vie, contre 15 degrés d'alcool pour une liqueur.
Les fruits les plus connus pour faire de l'eau-de-vie sont la poire Williams, la prune et la framboise. Néanmoins, de nos jours, les nombreux vergers en France permettent la distillation d'autres fruits tels que l'abricot, les coings, la cerise ou encore les mûres.
Cette boisson, issue de la distillation de fruits ou de vin, fut élaborée afin de créer un élixir apportant l'immortalité. L'effet n'étant pas obtenu, l'eau-de-vie fut malgré tout utilisée pour son pouvoir antiseptique (grâce à sa teneur en alcool à 40 degrés d'alcool).