Les prêts accordés par l'entreprise (comptes 274) On retrouve dans ce compte les prêts à moyen et long terme accordés par l'entreprise à des tiers. Il peut notamment s'agir des prêts accordés au personnel ou aux filiales. Remarque : l'entreprise perçoit normalement en contrepartie des produits financiers.
Les comptes de classe 2 : immobilisations
Les comptes de classe 2 correspondent aux immobilisations : immobilisations incorporelles, corporelles et financières. On y retrouve également les amortissements et les provisions liées aux immobilisations.
Comptabilisation de l'achat immobilier
Le bien immobilier acquis va lui être comptabilisé dans le compte d'immobilisation concerné (211 : terrain, 2131 : bâtiment, 2135 installations générales et aménagements…). Le bien acquis va donc figurer au bilan de votre entreprise et plus précisément à l'actif.
- les biens d'occasion, acquis par une entreprise ou apportés en nature lors de sa constitution, peuvent être amortis en appliquant un taux déterminé en fonction de la durée probable de leur utilisation, appréciée à la date d'achat ou d'apport de ces biens.
Les immobilisations sont comptabilisées dans un compte de classe 2. Ce compte enregistre le coût d'acquisition ou de production de l'immobilisation. Il faut ensuite y ajouter le compte 44562 TVA déductible sur immobilisations et le compte 404 Fournisseurs d'immobilisations.
Le compte 775 « Produits des cessions d'éléments d'actifs » est enregistré lorsque l'entreprise réalise un bénéfice sur la vente d'une immobilisation par rapport à sa valeur nette comptable .
La principale distinction prend racine du fait qu'une charge est entièrement déductible au cours de l'année. L'immobilisation quant à elle sera déduite sur plusieurs années via l'amortissement. De ce fait, la distinction entre charge et immobilisation affecte directement le résultat.
L'amortissement vous permet de compenser cette dépréciation en l'imputant sur vos résultats chaque année. Par exemple, une voiture achetée pour 20 000 euros va s'amortir sur 5 années, soit 4 000 euros de diminution de sa valeur chaque année.
L'objectif de l'amortissement est la constitution progressive d'un montant qui pourra servir à acheter de nouveaux actifs pour remplacer les actifs usés ou obsolètes. L'amortissement permet à l'entreprise de constituer un capital pour le remplacement des immobilisations amorties.
La comptabilisation d'amortissement s'avère obligatoire à la clôture de chaque exercice comptable, même si le résultat comptable d'un exercice se traduit par une perte.
L'amortissement d'un bien immobilier se calcule de façon linéaire sur la durée normale d'utilisation du bien. Cette dernière est théoriquement de 5 à 7 ans pour le mobilier et les équipements ; de 25 à 50 ans pour l'immobilier.
La base amortissable des immobilisations correspond à leur valeur brute, inscrite à l'actif du bilan, déduction faite de la valeur résiduelle. La règle est la même pour les normes IFRS avec la norme IAS 16 et le plan comptable général en son article 214-4.
Il suffit de retenir que les comptes situés à gauche (donc les charges et l'actif) augmentent par le débit (qui est également situé en partie gauche du compte de base) et que les comptes situés à droite (les produits et le passif) augmentent par le crédit (qui est également situé à droite du compte de base).
Les comptes d'actif du bilan et de charges du compte de résultat fonctionnent de la même façon. Ils augmentent par le débit et diminuent par le crédit. Les comptes de passif du bilan et de produits du compte de résultat fonctionnent de la même façon. Ils augmentent par le crédit et diminuent par le débit.
L'amortissement représente la perte de valeur d'un bien due à l'usure du temps ou l'obsolescence. La dotation aux amortissements est la somme que représente cette perte de valeur. Elle est estimée pour chaque exercice jusqu'à la fin de la durée d'usage du bien.
Comment comptabiliser les amortissements d'immobilisations ? On le comptabilise donc au débit du compte 681 (compte de charge) par le crédit du compte 28 (compte de bilan). Il apparaît ainsi au compte de résultat et au bilan comptable.
Lorsqu'on amorti un bien, on a généralement le choix entre deux modes d'amortissement : l'amortissement linéaire ou l'amortissement dégressif. L'amortissement linéaire concerne les biens utilisés de manière constante sur plusieurs années.
Les avantages de l'amortissement linéaire
Ainsi, si un immeuble acquis 300 000 euros est amorti sur 30 ans, selon les usages en vigueur, il sera possible de déduire chaque année 300 000/30 = 10 000 euros. L'amortissement linéaire présente l'avantage de la constance.
Pour pouvoir amortir un bien trois conditions doivent être remplies : les immobilisations doivent être inscrites à l'actif du bilan. les immobilisations doivent être corporelles ou incorporelles. la perte de valeur de l'immobilisation doit être fonction de l'usure ou du temps.
Les immobilisations non amortissables comprennent notamment le sol et les participations. L'évaluation se fait au prix d'acquisition ou au prix de revient. La valeur d'exploitation peut cependant être retenue lorsqu'elle est inférieure au prix d'acquisition ou au prix de revient.
Le rapprochement bancaire consiste à comparer les enregistrements comptables du compte banque avec les opérations figurant sur le relevé bancaire. Il permet ainsi de vérifier que chaque flux financier a bien fait l'objet d'une comptabilisation et qu'il figure sur le relevé bancaire.
la charge est une notion comptable, elle entre dans la composition du résultat de l'exercice ; la dépense est une notion de trésorerie, elle correspond à une sortie d'argent. Seules les charges sont déductibles du bénéfice, c'est-à-dire de la base de l'impôt et des cotisations sociales pour l'entreprise individuelle.
Les stocks et les immobilisations répondent tous deux à la définition d'un actif. La différence est que l'immobilisation est destinée à être utilisée de manière durable alors que le stock est destiné à être consommé rapidement (vendu en l'état ou intégré dans la production de biens ou services).